Algérie : « Les multinationales ont besoin de profils à double culture »
Adel
Haddoud, président d’Atlas Algérie et directeur général de SCMI
(filiale algérienne de LafargeHolcim), constate un déficit d’information
sur les opportunités professionnelles disponibles en Algérie, ce qui
n’incite pas les diplômés à revenir au pays.
LE MONDE
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Propos recueillis par Camille Labeiro

Créée en France en 2010, l’association Atlas (Algerian Talents & Leaders Association) a été officiellement lancée il y a un an en Algérie. Son ambition est de « créer une nouvelle génération de leaders algériens », explique Adel Haddoud, président d’Atlas Algérie et directeur général de SCMI, filiale algérienne de LafargeHolcim.
Qu’est-ce qui a motivé la création d’Atlas ?
Adel Haddoud.- Au cours des années 2000, les
fondateurs d’Atlas, jeunes actifs et étudiants algériens installés en
France, ont constaté que notre nationalité était sous-représentée dans
des filières prestigieuses françaises comme HEC, Polytechnique ou
l’université Paris-Dauphine.Cela pouvait s’expliquer par la coupure que l’Algérie avait subie avec le reste du monde durant la décennie noire des années 1990. Il y avait aussi un déficit de communication en Algérie sur ces formations, et aucun cursus préparatoire. Par la suite, nous avons constaté un autre manque d’informations sur les opportunités professionnelles disponibles en Algérie, ce qui n’incitait pas les diplômés à revenir au pays.
Comment l’association Atlas participe-t-elle à la création de cette nouvelle génération de leaders ?
Notre première action est d’exister en tant que réseau. Ainsi, les
jeunes qui souhaitent intégrer des formations d’excellence ou qui ont un
projet professionnel peuvent nous écrire et, si nous en avons les
moyens, nous tenterons de les guider, de leur ouvrir des portes.
Historiquement, nos membres sont investis dans des filières liées au
commerce et à l’ingénierie. Nous mettons au
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