Algérie : Abderrazak Makri, islamiste présentable
Il s’inspire des modèles de gouvernance turc et
malaisien. Parle beaucoup d’économie, un peu de réformes
institutionnelles, jamais de charia. Et pourrait convoiter El Mouradia.
Rencontre.
Le président du Mouvement de la société pour la
paix (MSP) aime à dire qu’il n’est pas homme à frayer avec le pouvoir.
Qu’il n’est pas au service d’un clan et qu’il n’a que faire des
strapontins. Le tête-à-tête du mercredi 10 mai 2017 au Palais du
gouvernement avec le Premier ministre d’alors, Abdelmalek Sellal, aura été l’occasion de le répéter.Au lendemain de législatives largement remportées par le duo FLN-RND, Sellal propose en effet à Makri d’entrer au gouvernement. Sourire du principal intéressé. Il explique poliment que le temps où le MSP acceptait des alliances avec le pouvoir est révolu. Le mouvement n’a-t-il pas quitté l’alliance présidentielle en janvier 2012, après huit ans de soutien indéfectible à Bouteflika ?
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