Algérie : les médias, une arme à double tranchant pour Issad Rebrab
Le riche industriel qui détient déjà le quotidien Liberté ne souhaiterait pas investir davantage dans les médias.
Alors, quand ce dernier a voulu mettre la main sur l’arabophone El Khabar, en 2016, l’exécutif a vu rouge, craignant une manœuvre plus politique qu’économique. « Sinon pourquoi racheter un titre tiré à 400 000 exemplaires criblé de dettes, alors qu’il pouvait réactiver Elhourriya, arabophone aussi, qui lui appartenait à l’époque ? » s’interroge un proche du pouvoir.
Les médias, ce n’est pas ma tasse de thé, assure-t-il
L’épisode a en tout cas échaudé l’homme d’affaires. À un investisseur qui lui proposait, au printemps 2018, de prendre des parts dans Beur FM, il oppose un refus poli. « Les médias, ce n’est pas ma tasse de thé », jure-t-il désormais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire