mardi 18 juillet 2017


Régions Est Constantine
 

Promotion immobilière à Constantine

Des entreprises réclament leur dû à l’AADL

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le 17.07.17 | 12h00 Réagissez
 
 Le cas de ces constructions suscite des interrogations
Le cas de ces constructions suscite des interrogations

Une quarantaine de villas de haut standing, réalisées à l’UV 19 d’Ali Mendjeli, n’ont toujours pas été mises en vente.

Des entrepreneurs et des bureaux d’études ayant réalisé une quarantaine de villas de haut standing, d’une superficie de 350 m² chacune, pour le compte de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), selon la formule promotionnelle, à l’unité de voisinage 19 de Ali Mendjeli, sont montés au créneau pour dénoncer le retard pris dans le règlement de leurs situations en n’écartant pas l’éventualité de recourir à la justice pour obtenir leur dû.
Ces derniers soulignent que ces villas n’ont toujours pas été mises en vente par le promoteur en question, comme il est d’usage d’habitude pour ce genre de promotion, où les villas ou appartements sont cédés par l’AADL sur plan ou par le biais d’avances versées par d’éventuels acquéreurs.
Une situation qui a eu pour conséquences le retard dans le règlement de leur dû, et suscite d’autre part bien des interrogations de la part de citoyens qui se sont rapprochés des services de l’AADL pour se renseigner sur le prix de cession de ces villas, et auxquels il a été répondu que celles-ci ne sont pas à vendre. Ces mêmes citoyens s’interrogent, en outre, sur le sort de ces villas et à qui sont-elles destinées ?
Ont-elles été réservées à une catégorie bien précise ? Des villas que des personnalités connues à Constantine et dans d’autres wilayas accompagnées par des agents de l’AADL ont visitées à plusieurs reprises ces derniers mois, rapportent les entrepreneurs ayant participé à leur réalisation. Une source proche des services de l’AADL à Constantine affirme pour sa part que la décision de ne pas vendre ces villas a été prise au niveau de la direction générale de l’AADL à Alger.
Cette dernière a instruit l’agence de Constantine en 2015 de surseoir à leur vente, ce qui n’a pas manqué, précise notre interlocuteur, de mettre celle-ci dans l’embarras, puisqu’en raison de la non-cession de celles-ci, l’AADL de Constantine n’arrive pas à réunir les fonds pour régler les situations des entreprises réalisatrices du projet. Des entreprises aux moyens limités et qui se retrouvent aujourd’hui confrontées à des difficultés financières en raison de ce blocage.
D’autres entreprises en charge de projets pour le compte du même promoteur font face, selon les informations en notre possession, aux mêmes difficultés, à l’exemple de Injaz, réalisatrice du projet de 600 logements à l’entrée de Ali Mendjeli, qui accuse un retard de trois ans, en plus du projet de 40 logements de type promotionnel situés en face du siège de Sonelgaz, toujours à Ali Mendjeli et dont les travaux sont actuellement à l’arrêt.                                                            
F. Raoui

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