Alger

Alger (ar) الجزائر العاصمة (El-Djaza'ir al-ʿāṣima) |
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Noms | |
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Nom arabe | الجزائر العاصمة (El-Djaza'ir al-ʿāṣima) |
Nom berbère | ⴷⵣⴰⵢⴻⵔ (Dzayer) |
Administration | |
Pays | ![]() |
Wilaya | Alger |
Code postal | 16000 |
Indicatif | 021 / 023 |
Démographie | |
Gentilé | Algérois, Algéroise |
Population | 2 481 788 hab. (20081) |
Densité | 2 086 hab./km2 |
Population de l'agglomération | 7 796 923 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 46′ 34″ nord, 3° 03′ 36″ est |
Altitude | Min. 2 m – Max. 424 m |
Superficie | 1 190 km2 |
Localisation | |
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Liens | |
Site de la commune | Site officiel de la Wilaya d'Alger [archive] |
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Fondée au IVe siècle av. J.-C., comme comptoir phénicien en pays berbère, sous le nom d'Ikosim, elle est occupée par les Romains, les Vandales, les Byzantins et les Arabes puis au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana. C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du Xe siècle qui fondera l'Alger actuelle, sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère. Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le XVIe siècle et le début du XIXe siècle, pratiquant le corso, et à laquelle les puissances maritimes versent un impôt pour le passage de leur flotte. Son rôle de capitale du pays sera confirmé lors de la colonisation française où elle devient le siège du gouverneur général de l'Algérie. Alger fut la capitale de la France libre de 1942 à 1944. Depuis l'indépendance de l'Algérie, en 1962, devenue capitale de l’État algérien, elle abrite le siège des institutions politiques du pays en plus de tenir un rôle de premier plan économiquement.
Sommaire
- 1 Toponymie
- 2 Géographie
- 3 Démographie
- 4 Histoire
- 5 Administration et politique
- 6 Urbanisme
- 7 Économie
- 8 Transport
- 9 Éducation
- 10 Les saints walis d'Alger
- 11 Culture
- 12 Sports
- 13 Jumelages et partenariats
- 14 Références
- 15 Notes
- 16 Voir aussi
Toponymie
Plan d'Alger à la fin du XVIIe siècle
Alger en 1683.
Il se réfère maintenant à Al Bakri : « Al Bakri, célèbre polygraphe andalou, dans sa Description de l'Afrique septentrionale, cite dans son chapitre sur La route d'Achir à Djzayer Beni Mezghenna (vers l'an 1068, soit six siècles avant les Turcs, quatre siècles avant Ibn Khaldoun, un siècle avant les Almohades et une décennie avant les Almoravides, soit à peine deux siècles après l'islamisation de l'Afrique du Nord), cite la ville d'Alger comme encore imposante et sertie de voûtes et autres assises monumentales prouvant qu'elle fut « la capitale d'un vaste empire ». Louis Mas Latrie, reprend les propos d'El Bekri s'agissant de ses inductions quant à Icosium « capitale d'un vaste empire », Icosium n'étant qu'une cité parmi d'autres au sein de l'Empire romain11. Concernant le nom même, Al Bakri dit que la ville s'appelle Djzèyer Beni Mezghanna et l'orthographie en arabe Djzèyèr (ﺟﺯﺍﻳﺮ) et non El-Djaza'ir (الجزائر). De plus, très prolixe dans ses descriptions, il ne précise à aucun moment du chapitre que Djzèyèr signifie « les îles », bien au contraire assimilant le nom de la ville aux Beni Mezghenna.
La version arabe, très claire à ce sujet fit régulièrement par la suite l'objet d'excès en interprétations. Ainsi, dans la traduction faite par William Mac Guckin de Slane, ce dernier rajouta l'explication « les îles de la tribu Mezghenna », mention qui n'existe nullement dans la version du texte arabe originel. De plus, De Slane orthographia Djazaïr au lieu de Djzèyer tel que transcrit phonétiquement par Al Bakri qui, lui, s'abstint dans son texte de toute interprétation superflue. Nous saurons alors de manière formelle que le nom d'Alger ne comporte pas l'article défini « El » propre à la langue arabe, nous laissant croire que Djzèyer ne fait pas référence à un nom commun, ni à un qualificatif ou adjectif, alors précédés de l'article « El », mais qu'il s'agit plutôt d'un nom propre tout comme Mezghenna, Achir (qui ne se disent pas El-Mezghenna ou El-Achir, etc). Ainsi, le El de El-Djazaïr généralement admis est un rajout ultérieur, ayant induit à une fausse interprétation du nom d'Alger, faisant coïncider la ressemblance phonétique du mot avec la présence d'îlots. La tradition orale, plus conservatrice et au plus près de l'origine n'aura-t-elle pas conservé le vocable alors initial tel que transcrit alors par Al Bakri : Djzèyer/Dzèyer, qui sans l'article El, est plus apte à désigner Ziri que des îlots (sachant en outre qu'en arabe l'île se dit El-Djazira et au pluriel El-Djouzour). Et être un Dziri (c'est-à-dire Algérois), signifie en toute logique davantage être un Ziride (la ville devint sous Bologhine ibn Ziri la capitale de la dynastie Zirides, tribu des Ziri) qu'un îlien ou insulaire.
Al Bakri est considéré comme le tout premier polygraphe ayant couché par écrit la géographie de l'Afrique du Nord médiévale (il associait encore le terme « El-Maghrib » avec celui de « Ifriqya », il ne citait pas « d'îles du Maghreb »). Par conséquent, si l'on doit retranscrire rigoureusement en langue arabe le nom d'Alger tel qu'écrit pour la première fois, il ne faudra plus l'orthographier « El-Djazaïr »(الجزائر : avec la cassure entre le « a » et le « i »), mais « Djzèyèr » avec le « y » et sans « El » : ﺟﺯﺍﻳﺮ selon l'orthographe d'Al Bakri alors au plus proche du parler de l'époque de la dynastie Ziride.
Le nom de Tigzirt : Tigzirt aurait pu être associée aussi au terme « île », sorte de berbérisation du mot arabe el-djazira, qui deviendrait Tidjzirt puis Tigzirt, mais la ville située sur la côte de la Grande Kabylie, demeurée berbérophone, a gardé sa signification ancienne venue de ighzer (la source/ruisseau), devenue « Tighzert » (la petite source/petit ruisseau), toponyme alors extrêmement répandu dans toute l'Afrique du Nord jusqu'aux confins du Sahara. En face de Tigzirt il y a aussi une série d'îlots, tout comme le cas d'Alger, la ville possède en outre des ruines romaines ainsi que les restes d'une importante fontaine, ce qui est en tout point semblable avec le cas d'Alger...mais aussi Ténès, Cherchell, Carthage, Tunis, Tanger, Essaouira/Mogador, Barcelone, Marseille, etc., tous les ports protégés sont devancés d'îlots, un fait commun. Tigzirt n'aura pas connu de doute sur son toponyme dans la mesure où aucun enjeu idéologique ne vint disputer la paternité de la ville, contrairement à Alger qui connut un développement croissant, notamment depuis sa repropriation par Bologhine ibn Ziri, fondateur de la dynastie Zirides (Iziryen en Tamazight et el-ziriyoun en arabe, branche de la nation Sanhadja et allié au Kutama, d'abord alliés, puis vassal des Fatimides, et fondateurs d'El Qahera, alias Le Caire)12. »
Albert Farhat alimente alors sa réflexion d'un article du lexicographe Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort13 : « Dans son dictionnaire de la langue française, Jean-Baptiste-Bonaventure rapporte que les Ottomans et les autochtones appelaient la ville d'Alger du nom d'Al-Ghazi, de ghazw en arabe, « la conquérante », puisque la piraterie navale était dirigée contre les chrétiens14. Il précise aussi qu'Alger, de Al Djazaïr, est un royaume situé entre l'actuelle Tunisie et l'actuel Maroc, sachant que ce royaume était « une île » qu'il fallait relier au continent. Ainsi, il est question ici de tout un territoire dénommé île, et non plus la seule ville d'Alger15 (et celle-ci n'est pas située sur une île, ni une péninsule), ce qui rejoint les propos d'Idriss » (Al Idrissi) « qui traversant le Maghreb pour rejoindre le Maroc, considéra ce territoire comme une suite d'îles (massifs montagneux habités, verdoyants et riches en eaux et cultures) entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique d'une part et le Sahara d'autre part. Ainsi le lien entre « Alger » et sa signification « île » est ici joint à l'idée d'une île parmi d'autres au sein d'un territoire plus grand, le Maghreb ou « les îles du Couchant » selon Al Idrissi16 (et non pas les îlots qui font face à la ville elle-même) ce qui coïncide avec la phonétique Dzyer/Dziri/Dziryoun pour Ziri en berbère et Djazira en arabe. »
Puis, il conclut : « Selon Smaïl Medjeber, Alger fut prise par Bologhine ibn Ziri qui lui donne le nom de Ziri pour honorer son père17 ». Alger vient de l'anthroponyme Ziri17qui veut dire clair de lune en berbère. Enfin il faut noter que Al Bakri, repris par Louis Mas Latrie, à plusieurs siècles de distance, confirme le fait que les habitants d'Alger et de ses alentours (Mitidja) étaient Berbères (donc pour l'époque du haut Moyen Âge, une telle distinction révèle la berbérophonie de ces populations) et vivaient à la limite du royaume Hammadides encore en place. Alger ne pouvait signifier « El-Djazaïr/les îles » en parler berbère, d'autant que de fondation Zirides, les At Mezghan (Beni Mezghenna) ont été soumis, à une époque plus ancienne, à la conquête ziride pour devenir les « Zirides Beni Mezghenna » après l'occupation de la ville par Bologhine ibn Ziri .
Géographie
Localisation
Alger est située dans l'Algérois au Nord de l'Algérie.
vue d'ensemble de la ville d'Alger
Topographie
La topographie de la côte algéroise est caractérisée par la succession à partir du rivage actuel et jusqu'à une altitude de plus de 300 mètres, d'une série de gradins, disposés les uns au-dessus des autres comme les marches d'un escalier.Ces marches interrompent brusquement la continuité des pentes, en général très rapides, qui bordent le littoral algérois.
Hydrographie
Alger est traversée par plusieurs fleuves et plusieurs cours d'eau qu'on nomme indifféremment Oued. Tous les fleuves qui la traversent se jettent dans la méditerranée qui borde toute la côte algéroise. Son système hydrographique est propre au milieu méditerranéen : le débit d’eau est faible mais ses cours d’eau connaissent des crues importantes en cas de pluies. Le massif de Bouzaréah connu par ses reliefs accidentés possède un réseau hydrographique très dense, drainé par huit principaux cours d'eau ( Baranès, Sidi Medjber, Frais vallon, jaubert, Scotto Nadal, Chemin du Fort, Birtraria et Oued Koriche ou Oued Atoun(Ex. Oued Mkacel ). La moitié de ses cours d'eau a été artificialisée et canalisée par des collecteurs enterrés. À l'ouest l'oued mazafran constitue la frontière entre les wilayas d'Alger et de Tipaza, plus à l'est, entre Chéraga et Aïn Benian, l'embouchure de l'oued Beni messous. À l'est les Oued El Harrach, Oued El Hamiz, et Oued Réghaïa ainsi que la zone dite «le lac de Réghaia » un site d’importance écologique de dimension internationale protégé par la convention de Ramsar sont particulièrement touchés par la pollution due aux nombreuses usines implantées dans cette zone. L'Oued El harrach bénificie depuis ces dernières années d'un projet d'assainissement et d'aménagement.La surexploitation des nappes d'eau souterraines en saisons sèches provoquerait un rabattement important du niveau piézométrique, une inversion du sens de l’écoulement souterrain et par conséquent des problèmes d’intrusion marine vers l’aquifère côtier18. Le barrage réservoir de Douera (Skalandji) permet le stockage des eaux des oueds Mazafran (39 hm3) et El Harrach (71 hm3). La capacité totale de ce réservoir est de 87 hm3 destiné principalement à l’irrigation de 17.200 ha de la plaine de la Mitidja Centre (17200 ha) et la réalimentation de la nappe par infiltration19.
Alger est alimentée en eau potable par les barrages de Bouroumi20, Keddara21, Beni Amrane22 et Taksebt 23et par la station de dessalement d'El Hamma mise en exploitation en mars 2008.
Géologie et relief
L'étude géologique de la région algéroise, peu étendue en surface et formant un rocher qui s'avance dans la mer, révèle qu'en arrière il est recouvert par un cordon de dunes au-delà duquel on retrouve les terrains sédimentaires24 de la série tertiaire25.Dans une esquisse géologique et topographique du littoral d'Alger datant de 1911, il apparaît que ce littoral comprend essentiellement toute la région basse qui borde sur plus de 100 kilomètres le pied de l'Atlas, depuis le massif de Sidi Féredj au Nord de Thénia des Béni Aïcha, jusqu'au Mont Chénoua à l'Ouest de Tipaza26.
Le relief se caractérise par trois zones longitudinales : Le Sahel, le littoral et la Mitidja.
Climat
Alger bénéficie d'un climat méditerranéen27 ,28. Elle est connue par ses longs étés chauds et secs. Les hivers sont doux et humides29, la neige est rare mais pas impossible. Les pluies sont abondantes et peuvent être diluviennes. Il fait généralement chaud surtout de la mi-juillet à la mi-août30
station de sports d'hiver de Chréa à 50Km d'Alger
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 5,9 | 6,4 | 7 | 9 | 12 | 15,6 | 18,5 | 19,1 | 17,1 | 13,7 | 9,6 | 7 | 11,7 |
Température moyenne (°C) | 11,2 | 11,9 | 12,8 | 14,7 | 17,7 | 21,3 | 24,6 | 25,2 | 23,2 | 19,4 | 15,2 | 12,1 | 17,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 16,5 | 17,3 | 18,5 | 20,4 | 23,5 | 27 | 30,6 | 31,2 | 29,2 | 25,1 | 20,7 | 17,2 | 23,1 |
Record de froid (°C) | −11 | −8 | −5 | 3,8 | 3,8 | 9,4 | 13,4 | 13,8 | 11,6 | 7,2 | −4 | −10 | −9 |
Record de chaleur (°C) | 24,4 | 30 | 36,3 | 37,2 | 41,2 | 44,6 | 45,2 | 47,5 | 44,4 | 37,7 | 32,4 | 29,1 | 47,2 |
Précipitations (mm) | 80 | 81,8 | 73,4 | 61,1 | 39,9 | 16,7 | 4,6 | 7,4 | 34,2 | 76 | 96,4 | 115,2 | 686,6 |
Nombre de jours avec précipitations | 11,4 | 10,6 | 9,7 | 9,1 | 7,3 | 2,5 | 1,5 | 2,5 | 5,3 | 8,6 | 11,1 | 12,1 | 91,7 |
Source : NOAA 31
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
16,5
5,9
80
|
17,3
6,4
81,8
|
18,5
7
73,4
|
20,4
9
61,1
|
23,5
12
39,9
|
27
15,6
16,7
|
30,6
18,5
4,6
|
31,2
19,1
7,4
|
29,2
17,1
34,2
|
25,1
13,7
76
|
20,7
9,6
96,4
|
17,2
7
115,2
|
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Risques naturels
Alger est une zone sismique sensible, plusieurs failles sont détectées dans son territoire (Khaïr al Dine, Zemmouri, Sahel, Chenoua, Blida, Thenia). Ces failles au potentiel sismogène différents sont susceptibles de générer des séismes 32. Le plus violent qui ait jamais été recensé est celui du 3 janvier 1365, Alger a complètement été détruite et en partie inondée33. Le dernier séisme important date du et a coûté la vie à 20 000 personnes. Cependant plusieurs quartiers ont été touchés par le séisme de Boumerdès en 2003 (faille Zemmouri).En raison de sa situation géographique, Alger est fortement soumise aux risques d'inondation à cause du ruissellement des eaux de pluie des hauteurs de la ville jusqu'aux quartiers situés en contrebas. Ce risque est accentué par plusieurs facteurs liés à une évolution urbaine prenant peu en compte les risques. Plusieurs édifices sont construits sur des lits d'oued, comme au Val d'Hydra.
- Le 10 novembre 2001, des pluies diluviennes s'abattent sur Alger, transformant les lits d'oueds en torrents de boue. Cette catastrophe causera la mort de plus de 700 personnes, majoritairement à Bab El-Oued, un quartier où des immeubles entiers ont été détruits34.
Infrastructure routière
Le grand carrefour de Chevalley dans la banlieue d'Alger.
Démographie
Article détaillé : Démographie de l'Algérie.
La wilaya d'Alger comptait 3 759 227 habitants.La pyramide des âges met en avant une population jeune relativement importante, presque un tiers de la population a moins de 20 ans .Cependant on observe une diminution des naissances à partir de 1983 et une reprise de natalité sur la période 2004/2008.
Histoire
Préhistoire
La seule trace de présence humaine, pour le paléolithique inférieur, se résume en un seul biface qui fut découvert au voisinage de Meüheülma et attribué à un Acheuléen moyen sinon plus vraisemblablement supérieur36. Les deux plus importants gisements découverts dans le sahel d'Alger remontent pour l'un au paléolithique moyen , il s'agit de celui découvert lors de la construction, en 1961, de la cité Malki (ex Allobroges), à Ben Aknoun et l'autre celui de la grotte du Grand Rocher, à Aïn Benian, qui remonte au néolithique 37. D’autres gisements ont livré des restes attribués à l’Ibéromaurusien remontent au néolithique et néolithique pauvre . Vers 1840, Adrien Berbrugger avait découvert l’une des nécropoles mégalithiques les plus importantes du littoral algérien: les Dolmens de Beni Messous. La nécropole s’étendait sur les deux rives de l’Oued Beni Messous, celui de Beni Messous (rive droite) et celui d’Aïn Kalaa (rive gauche) 38. Le Sahel d’Alger offre un panel des différentes cultures préhistoriques du Maghreb à l’exception de la hache à talon, de l'âge du bronze, découverte à Saint-Eugène (Bologhine) et qui représente un cas unique au Maghreb,Antiquité
Article détaillé : Histoire de l'Algérie.
Une localité appelée à l'origine par les Puniques Ikosim (nom signifiant « l'île aux mouettes » d'après Victor Bérard ou « l'île aux épines » ou « aux hiboux » d'après Joseph Cantineau et Louis Leschi39), lorsqu'elle acquit le statut de comptoir phénicien d'importance, la fondation d'Ikosim est antérieure au IVe siècle av. J.-C.. Des débris de vases campiniens datant du IIIe siècle av. J.-C. y furent découverts dans un puits de vingt mètres de profondeur en 1940.Déjà au début du Ier millénaire av. J.-C., Ikosim est un important comptoir phénicien. En -202, la ville passe sous influence romaine à la suite de l'alliance scellée entre Massinissa et Scipion l'Africain contre Carthage. Le nom d'Ikosim prend sa forme romanisée, Icosium, sous Juba Ier et Ptolémée.
Les tribus Berbères Maghraouas étaient très nombreuses dans les environs d'Icosium et Ptolémée de Maurétanie devait les contenir. Ptolémée de Maurétanie fera transférer une partie des Maghraoua vers le chlef40 et il combat les résistants berbères soulevés par Tacfarinas41, dans cette même période. Après Tibère, Vespasien envoie une colonie à Icosium pour arrêter les révoltes42.
Après la révolte de Tacfarinas, Firmus (général maure berbère) détruit Icosium en mettant le feu avec l'aide de toutes les tribus berbères maures (non romanisés) qui vivent dans les montagnes des environs au IVe siècle43.
C'est vers le Ve siècle que le christianisme s'introduit à Icosium. En 429, la ville passe sous domination vandale, lors de leur conquête de l'Afrique du Nord. En 442, un traité entre Romains et Vandales permet aux Romains de récupérer Icosium et ce durant les cent ans de présence vandale en Algérie.
Après 533, la ville, à peine contrôlée par les Byzantins, est attaquée par des tribus Berbères.
Moyen Âge
Bologhine ibn Ziri reconstruit Icosium au milieu du Xe siècle46,47 en fortifiant et agrandissant le site occupé par les Beni Mezghenna et la baptisa « El Djazair Beni Mezghenna », en 96048.
La guerre continue entre les Zénètes et les Sanhadjas. Ziri ibn Menad est tué en 97149 dans une bataille contre les Maghraouas, sa tête est rapportée à Cordoue par les Maghraoua afin d'obtenir de l'aide pour affronter l'armée des Zirides vassal Fatimides. Les Zénètes vengent ainsi la mort d'Abu Yazid50. C'est ainsi que Moez, Calife Fatimide, désigne Bologhine ibn Ziri comme Calife du Maghreb. Ce dernier continue le combat contre les Zénètes. Ces derniers demandent alors l'aide des Omeyyades de Cordoue pour reprendre leur territoire et leurs villes y compris Alger. Bologhine ibn Ziri s'empare de presque tout le Maghreb en suivant les directives de Moez (Calife Fatimides)50.
Bologhine possédait toutes les villes du Maghreb, il avait pour ordre de tuer tous les Zénètes, de ramasser l'impôt des Berbères sous l'emprise de l'épée. Ce qui va provoquer une marche de contestation de la part des autres tribus. Les Kutama vont être jaloux des Zirides et la guerre éclatera entre les deux tribus ; Mila et Sétif sont rasées par les Zirides50. Les Omeyyades acceptent enfin d'aider les Zénètes à reconquérir leurs territoires, en particulier des Maghraoua50. Bologhine ibn Ziri rebrousse chemin en voyant toute l'armée des Zénètes venue d'Andalousie par voie maritime qui s'installe à Ceuta50. En 983, Bologhine ibn Ziri meurt. Il s'ensuit une longue période de défaite pour les Zirides. Les Maghraouas regagnent leurs territoires et leur souveraineté dans le Maghreb central et dans l'Ouest grâce à Ziri Ibn Attia issue des Maghraouas. Toutes les villes du centre jusqu'à Tanger redeviennent des villes Zénètes, y compris Alger50.
Les Fatimides voulaient prendre l'Al-Andalus. Mais ils décident d'abandonner ce projet pour garder l'Égypte et les autres provinces. Les Zirides restent souverains dans leurs territoires à l'Est de l'Algérie ainsi que les Hammadides (tribu des Sanhadja)50. Les Almoravides prennent Alger en 1082 grâce à Youssef Ibn Tachfin. Ce dernier défait tous les Zénètes. La première grande mosquée du rite malékiste Djamaa El Kébir ou la Grande Mosquée d'Alger y est construite par Youssef Ibn Tachfin. Les Almoravides n'ont jamais fait la guerre contre les Zirides, les deux tribus sont des Sanhadja50. En 1151. Abd al-Mumin (Almohades), est un berbère Zénètes, il reprend Alger aux Almoravides, tout le Maghreb et l'Andalousie50. Par la suite, Alger fut rattachée aux capitales des dynasties Zianides, ainsi que Hafsides et Mérinides pour des courtes périodes. Longtemps la ville fut dépendante de Tlemcen sous les dynasties Ifrenides, Maghraouides, Almoravides, Almohades et Zianides50.
Époque moderne
Alger au début du XVIe siècle
Titre :Vue d'Alger, prise sur le bord de mer sud
En 1510, les Espagnols soumettent Alger et bâtissent une forteresse sur un îlot de la baie, el Peñón de Argel, destinée à défendre et surveiller la ville. À la mort du roi Ferdinand le Catholique en 1516, les habitants se révoltent et imposent à l'émir Salim at-Toumi, de faire appel au corsaire turc Barberousse52. Ce dernier devient maître de la ville après avoir assassiné Salim at-Toumi53 qui avait intrigué avec les Espagnols et sa tribu des Tha'alibi pour se débarrasser des corsaires54, mais les Espagnols conservent la forteresse du Peñón. En 1516 et 1518, Alger est attaquée par des expéditions espagnoles commandées respectivement par Diego de Vera et Hugo de Moncada, qui échouent toutes deux.
Par la suite, Khayr ad-Din Barberousse est évincé d'Alger par le chef kabyle Sidi Ahmed ou el Kadhi, mais s'y rétablit à la fin des années 1520 avec le soutien du gouvernement ottoman et réussit cette fois à prendre et à détruire la forteresse du Peñón ; il fait construire la jetée Kheir-Eddine, reliant les îlots à la terre ferme et constituant ainsi le premier abri du port d'Alger. Cette date marque le début de la régence d'Alger, qui fait d'Alger la capitale d'un État vassal de l'Empire ottoman, quoiqu'assez indépendant de facto.
En même temps, une double extrapolation se produit. La ville, El Djazaïr en arabe, donne son nom au pays entier (en arabe, « Alger » et « Algérie » s'écrivent de la même façon : El Djazaïr) tandis que la citadelle perchée en haut de la ville ancienne, la Casbah, donne son nom à la ville. De nos jours encore, « Casbah » désigne la ville pré-coloniale, désormais classée au patrimoine mondial de l'UNESCO55.
Siège d'Alger par l'empereur Charles Quint
Article détaillé : Siège d'Alger (1541).
Carte ottomane du XVIIIe siècle illustrant la région d'Alger.
En octobre 1541, l'empereur réunit une flotte de guerre. Alger était alors sous l'autorité de Hassan Agha. Hassan Agha, renforce les fortifications et les arsenaux de la ville. Lors du siège de la ville, un orage violent éclate. La tempête va se déchainer toute la soirée et même la nuit entière. Au petit matin, la pluie ne cessant de tomber, rend inutilisable la poudre pour les canons et les arquebuses. Les troupes impériales sont alors décimées par les troupes d'Hassan Agha et les irréguliers venus des campagnes environnantes. L'armée impériale bat ensuite en retraite vers le Cap Matifou.
La retraite est désastreuse pour les forces impériales car la route est coupée par une crue de l'oued El-Harrach tandis que les troupes algéroises et irrégulières les harcèlent, leur occasionnant de grandes pertes. Les survivants arrivent à Tamentfoust, puis les troupes de Charles Quint se réfugient à Béjaïa, alors toujours aux mains des Espagnols. Après cette débâcle, la ville va devenir la plus puissante des villes neuves de la Méditerranée. La régence d'Alger, solidement établie, va durer trois siècles, jusqu'en 1830.
La régence
Article détaillé : Régence d'Alger.
Le Penon (phare d'Alger)
Tableau montrant quelques navires en activité en face de la ville d'Alger
À la veille de la conquête française, Alger était une ville très cosmopolite, la société se composait de Turcs, de Maures mêlés de Berbères et d’Arabes avec un fort apport andalou, de Kouloughlis, de Kabyles, de Noirs affranchies, d'esclaves, de Juifs et de Beranis qui se composaient de minorités régionales : les Biskris, les Laghouatis et les Mozabites58. Alger connaissait notamment plusieurs langues et dialectes : l’osmanli parlé par les Turcs, un arabe citadin parlé par les Maures, un hébreu arabisé parlé par les juifs et les dialectes berbères parlés par chaque communauté berbère58.
Bombardement d'Alger par une flotte Anglo-Hollandaise en 1816
Colonisation française
Articles détaillés : Conquête de l'Algérie et Algérie française.
Représentation des bombardements d'Alger en 1830
La ville, bâtie en amphithéâtre sur un rocher dont l'inclinaison est tournée vers l'est, s'étendait alors, dans la partie comprise entre les actuels rue Benganif, boulevard Hahkad, la Casbah (la citadelle) et le port, soit 3 200 mètres de remparts avec cinq portes (Bab El-Oued, Bab Azzoun, Bab Dzira, Bab El Bhar et Bab Jedid) qui enfermaient environ 12 200 maisons de grandeurs diverses contenant toutes une cour d'une plus ou moins grande étendue, 103 mosquées, une dizaine de synagogues, 7 grandes casernes de janissaires, 150 fontaines et 60 cafés maures.
Les faubourgs constituaient la campagne avec de belles villas enfouies dans un cadre de verdure et de vastes jardins qui faisaient l'admiration des Européens. La ville haute, le Djebel, constituait la vraie ville avec ses mosquées, ses zaouïas et ses rues étroites.
Au lendemain de la colonisation, la ville est maintenue comme capitale de la nouvelle colonie d'Algérie, où une commission de gouvernement et un conseil municipal institués par Bourmont, siégeant en premier lieu à l'hôtel Bacri (aujourd’hui « Palais Dar Khedaouedj Amiya »), rue Socgémah, remplacent l’administration turque. Cette assemblée composée de sept Maures et de deux Israélites, était présidée par un Maure marié à une Française, Ahmed Bouderbah qui, avant 1830, avait vécu en qualité de commerçant à Marseille. C’est lui qui, avec Hamdan Khodja, négocia la reddition de la ville auprès du Dey Hussein. M. Brugière, sous-intendant militaire, agissant en tant que « commissaire du Roi près de la municipalité » le seconda dans sa tâche.
La colonisation française commença par le refoulement des indigènes, qui furent chassés de tout le Sahel algérois, puis évolua vers leur cantonnement qui les obligea pour vivre à vendre leur travail au colon voisin59
Puis dès 1848, Alger devient le siège de la préfecture du département du même nom, permettant ainsi un développement rapide60, grâce à l'arrivée d'émigrants européens au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, principalement d'origine française ou méditerranéenne (Espagnols et Italiens), tandis que la population locale se concentre plutôt dans une Casbah en voie de taudification.
Alger en 1830
La topographie de la ville, accidentée dans sa partie ouest, n'offrant qu'une zone basse légèrement plane dans sa partie est, et étant située en bordure de mer pouvait, grâce au voisinage du port, avoir un plus grand intérêt économique. Ainsi, c'est dans cette dernière zone qu'il y eut le plus de transformations.
On commença par quelques démolitions entre Bab-Azoun et la Marine, ainsi que dans la rue des Souks pour permettre aux chariots de circuler librement. On continue le tracé des rues « Bab-Azoun », « Bab el-Oued » et « de la Marine » qui ont été auparavant simplement élargies. Pour les deux premières, on construit des rues à arcades et on fait adopter l'établissement de galeries, de façon à lutter contre les rayons du soleil. Aussi l'ouverture de deux autres rues est décidée : celles « de Chartres » et « des Consuls », afin d'établir une communication entre les portes Nord et Sud, au cas où les rues Bab-Azoun et Bab el-Oued auraient été rendues inutilisables.
À partir de 1840, la ville sortant des limites des fortifications ottomanes et des logiques de défense, le Génie élabore en 1841 un projet d’ensemble de fortifications modernes. L’architecte Pierre Auguste Guiauchain rédige en 1845 un schéma général de voirie et d’alignements concernant les terrains à édifier à l’intérieur de la nouvelle enceinte. Il installe les nouveaux bâtiments publics : Hôtel de Ville, palais du Gouverneur, théâtre, palais de justice, hôtel des postes et du trésor, etc. dans les meilleurs emplacements dominant la mer et prévoit une série de percées transversales destinées à faciliter la liaison entre les nouveaux quartiers du nord et du sud de la ville.
Visite du quartier européen, puis du quartier arabe d'Alger, en 1936.
Par étapes successives cette idée aboutira, en 1860, au projet de Chassériau, architecte de la ville, qui dessine l’ensemble de la structure soutenant le boulevard et les rampes entre les quais et la ville. Il prend le nom de boulevard de l’Impératrice en honneur d'Eugénie de Montijo, l’épouse de Napoléon III qui l’inaugure en 1865 (avant son achèvement) et accueille, au fil du temps, d’importants édifices publics : la Préfecture, le Palais des Assemblées, le Casino, l’Hôtel de ville, le grand lycée d'Alger (futur lycée Bugeaud), etc.
Les Français s'installent principalement dans les faubourgs, dans des maisons qui se trouvent le long des remparts, comme le quartier populaire de Bab El-Oued au nord, tandis que l'on poursuit également l'européanisation de la ville musulmane ; aménager les constructions mauresques semble être le meilleur programme d'utilisation de la cité. Ainsi, dès 1839, la partie basse de la ville tend à disparaître, démolitions et expropriations contribuent à donner un aspect nouveau à ce quartier. L'immigration d'Européens est importante. Tous les nouveaux venus commencent d'abord par occuper les maisons mauresques qui sont transformées pour répondre à des exigences nouvelles. Celles-ci deviennent bientôt des bâtisses insalubres et mal aérées. Au cours de son voyage, Napoléon III fait une enquête personnelle qui a pour résultat d'arrêter les démolitions de la vieille ville. Le rapport dit que la haute ville doit rester telle quelle. On commence à s'apercevoir qu'il est difficile de greffer une ville européenne sur une ville musulmane. Le temps seul se charge alors de modifier l'aspect de la cité.
Quartier de Bab el-Oued et Saint-Eugène, la basilique Notre-Dame d'Afrique se trouve en haut à gauche de la photo.
La colonisation fait d'Alger une ville à majorité européenne, ceci bien que la population musulmane indigène commence à s'accroître de façon exponentielle à partir de la Première Guerre mondiale, du fait tant de l'accroissement naturel que de l'exode rural.
À partir de 1903, l’administration française demande le respect de la culture indigène, c’est ainsi que le style néo-mauresque est né (exemple : la Grande Poste d'Alger). L’embellissement de la ville est accentué pendant les années 1930 (centenaire de la conquête de l’Algérie). C’est un moyen pour justifier la colonisation et de montrer sa réussite. Pour cela, on construit des musées (musée des beaux-arts d'Alger), des jardins (jardin d’Essai), des lieux artistiques (villa Abd-el-Tif, avec ses artistes pensionnaires du concours).
Les transports modernes sont également installés. Ainsi, en 1892 le chemin de fer fait son apparition par la fondation de la Compagnie des Chemins de fer sur routes d'Algérie (CFRA), dont une partie du réseau est centré sur Alger. Il se compose d'une ligne côtière traversant la ville par les boulevards le long du port. La même année, la Société des tramways algériens (TA) est créée afin de constituer un réseau purement urbain dans Alger. Une longue ligne est construite, parallèle à celle des CFRA, mais à l'intérieur de la ville. En complément de la ligne de tramways des TA, une nouvelle ligne de trolleybus est mise en service.
Seconde Guerre mondiale
Articles détaillés : Seconde Guerre mondiale et Opération Torch.
Alger devient le siège du commandement Allié, chargé de libérer la Tunisie de la tutelle de l'Axe et de préparer le débarquement en Italie sous la direction du général Eisenhower, futur président des États-Unis.
Elle devient surtout la capitale provisoire de la France, lorsque, après un maintien provisoire du régime de Vichy sous l'amiral Darlan et le général Giraud (voir Situation politique en Afrique libérée (1942-1943)), elle accueille le général de Gaulle qui le 3 juin 1943 y forme, avec Giraud, le Comité français de la Libération nationale (CFLN), puis convoque une Assemblée consultative provisoire. Le 3 juin 1944, le CFLN devient le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), qui siège à Alger jusqu'après la libération de Paris.
Guerre d'Algérie
Articles détaillés : Bataille d'Alger, Zone Autonome d'Alger, Je vous ai compris et Crise de l’été 1962.
Alger se constitue en Zone autonome d'Alger, fin de l'année 1956 sous le commandement de Abane Ramdane et ensuite de Yacef Saadi en 1957, joue aussi un rôle décisif durant la guerre d'Algérie (1954-1962), notamment pendant la bataille d'Alger, durant laquelle la 10e division parachutiste de l'armée française, à partir du , mena la chasse aux indépendantistes algériens, sur ordre du garde des Sceaux François Mitterrand, qui lui donne tout pouvoir pour « éliminer les insurgés ». La ville comptait alors 884 000 habitants.Alger reste marquée par cet épisode caractérisé par une lutte sans merci entre les indépendantistes œuvrant pour la libération du pays et l'Armée française menant des opérations de police et pratiquant la torture.Des opposants à l'ordre colonial, comme le jeune professeur de mathématiques Maurice Audin ou le leader nationaliste Larbi Ben M'hidi sont maintenant honorés depuis par la municipalité : des artères principales de la ville portent désormais leurs noms. La bataille d'Alger, remportée par le général Massu, reste cependant une réussite mitigée car si sur le plan militaire, en quelques mois, les principaux dirigeants du FLN sont arrêtés, l'action de ces derniers ainsi que les aspirations du peuple algérien apparaissent sous un jour nouveau aux yeux de l'opinion internationale.
Un an plus tard, les manifestations du 13 mai lors de la crise de mai 1958 y consacrent la chute de la Quatrième République en France, ainsi que le retour du général de Gaulle aux affaires. Dans l'espoir d'une résolution rapide de la crise algérienne, on peut alors voir d'immenses manifestations mêlant dans une liesse commune Européens et indigènes affirmant leur attachement indéfectible à la France et leur foi en la politique du général de Gaulle.
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Principaux attentats du FLN, attentats des ultras européens et opérations répressives par l'armée française avant et pendant la bataille d'Alger
Les communes concernées par cette réforme étaient :
- Air de France 7e arrondissement
- Baraki 10e arrondissement
- Birmandreis 8e arrondissement
- Bouzarea 6e arrondissement
- Dely-Ibrahim 7e arrondissement
- El-Biar 7e arrondissement
- Hussein Dey 9e arrondissement
- Kouba 8e arrondissement
- Maison-Carrée 10e arrondissement
- Mustapha 4e arrondissement
- Oued Smar 10e arrondissement
- Saint-Eugène 6e arrondissement
Lors de l'exode de 1962 (appelée aussi l'exode des pieds noirs), Alger verra partir sa population d'origine européenne et juive (350 000 personnes).
Indépendance
Article détaillé : Histoire de l'Algérie.
Alger vue du balcon de St Raphaël
En octobre 1988, soit un an avant la chute du Mur de Berlin, Alger est le théâtre de manifestations réclamant la fin du système de parti unique, une véritable démocratie baptisées « le Printemps d'Alger » (voir l'article : Émeutes d'octobre 1988 en Algérie). Elles sont réprimées par les autorités (plus de 300 morts), mais constituent un tournant dans l'histoire politique de l'Algérie moderne : en 1989, une nouvelle constitution est adoptée qui met fin au règne du parti unique et voit la création de plus de cinquante partis politiques, ainsi qu'officiellement une libération totale de la presse écrite.
Crise des années 1990
Article détaillé : Guerre civile algérienne.
Place des Martyrs, cette place fut le théâtre d'affrontement entre les
services de l'ordre et les partisans du FIS en 1990. Photo prise vers
1899, à l'époque de l'Algérie française, l'endroit était nommé Place du Gouvernement. Au centre la statue équestre du Duc d'Orléans (rapatriée à Neuilly-sur-Seine), à droite la mosquée Djemâa Djedid.
Années 2000
Articles détaillés : Politique de l'Algérie et Histoire de l'Algérie.
De nos jours, en 2007, Alger veut redevenir une grande capitale africaine et méditerranéenne,
envisageant d'avoir un niveau de développement des infrastructures
comparable à celui qu'elle avait en 1962. Elle entreprend une ouverture
vers le monde en organisant de nombreuses manifestations et colloques
internationaux.Alger attire ainsi depuis quelques années de grandes multinationales telles que la Société Générale ou Siemens. De nombreux grands projets de réalisation d'infrastructures tels que le métro, le tramway ainsi que divers projets de restructuration urbaine, de création de nouveaux centres urbains satellites, peinent à voir le jour, quoiqu'ils auraient dû être achevés il y a plus de 15 ans : Alger est en pleine expansion urbaine, motivée par un besoin d'affirmation au niveau régional dans sa lutte pour concurrencer les autres villes nord-africaines de Tunisie et du Maroc
Pour l'année 2007, Alger est capitale de la « culture arabe ».
Administration et politique
Organisation de la ville d'Alger
L'organisation municipale de la ville d'Alger a souvent évolué à travers le temps, aussi bien à l'époque française, qu'après l'indépendance. Elle a d'abord été une simple commune à partir de 1832 avant de devenir une ville en 1959, divisée en 10 arrondissements. À la suite d'une réforme de 1977, les arrondissements deviennent des communes et la ville est gérée par un Conseil Intercommunal appelé le CPVA. Depuis 2000, la ville composée de 28 communes urbaines n'existe plus juridiquement, c'est la wilaya d'Alger et chacune de ses 57 communes qui ont repris les prérogatives de la ville66.
Découpages de la ville d'Alger
La Ville d'Alger
À l'arrivée des Français en 1830, la médina d'Alger était une ville fortifiée qui correspond au territoire de l'actuelle commune de la Casbah. Après quelques années sous régime militaire, la vieille ville et la ville européenne vont constituer la Ville d'Alger. En 1832, la commune d'Alger est créée. En 1835, 14 communes rurales autour d'Alger sont créées67. En 1848, les communes d'El Biar et Mustapha (actuellement Sidi M'Hamed) y sont rattachées avant d'en être détachées en 1870. En 1904, la commune de Mustapha est définitivement intégrée à la ville d'Alger qui est divisée en 12 arrondissements pour une superficie totale de 15,64 km2.Le Grand Alger
En 1959 le Grand Alger est créé, avec le regroupement de 9 communes (Alger, Saint-Eugène, Bouzareah, El Biar, Dely Brahim, Birmendreis, Kouba, Hussein-Dey et Maison-Carrée). Cet ensemble est découpé en 10 arrondissements et un territoire de 186 km2, il est dirigé par un administrateur général nommé par décret et un conseil municipal de 75 membres, chaque arrondissement est dirigé par un maire-adjoint68,69. Après l'indépendance, l'organisation de ville d'Alger est maintenue en 196770, mais il n'y a plus d'administrateur général. En 1974, deux arrondissements sont ajoutés (Bouzareah et Bir Mourad Raïs)71.En 1977, les arrondissements deviennent des communes de plein exercice, mais il est créé le Conseil Populaire de la Ville d'Alger (CPVA) regroupant les anciens arrondissements afin de poursuivre les prérogatives de l'ex-commune d'Alger. Il est à noter qu'une nouvelle entité s'ajoute au CPVA, il s'agit de Baraki, portant l'ensemble à 13 communes72. À la suite du découpage administratif de 1984, la ville est une nouvelle fois réorganisée en 1985 en passant à 15 communes mais la superficie est divisée par trois, passant à 58,5 km2, en se délestant des territoires périphériques, à l'est autour d'El Harrach, à l'ouest (Bouzareah) et au sud (Bir Mourad Raïs). Elle continue à être gérée conjointement par les communes et le CPVA mais ce dernier est placé sous la tutelle de la wilaya73.
La wilaya remplace la ville
Depuis le report des élections municipales de 198974, le CPVA n'existe plus. Il est d'abord remplacé par un Conseil Communal Provisoire de l'Agglomération Urbaine d'Algér (CCPAUA)75. Quelques mois plus tard, en avril 1990, deux nouvelles lois relatives à la commune et la wilaya sont adoptées76, et seront créés les Conseils Urbains Coordination de la Wilaya d'Alger (CUC)77, les anciennes communes formant la ville d'Alger seront regroupées sous l’appellation Conseil Intercommunal d'Alger. À partir de ce moment-là, l'administration de la wilaya se substitue définitivement à celle de la ville. Ainsi, les directions et services techniques liées au CPVA seront mis sous la tutelle de la wilaya avant de devenir des EPIC.En 1997, après s'être agrandie de 24 nouvelles communes, la wilaya d'Alger est dotée d'un statut particulier et devient le Gouvernorat du Grand Alger (GGA), elle sera dirigée un Ministre Gouverneur, en l’occurrence Cherif Rahmani. Elle sera organisée en 28 communes urbaines, dénommées arrondissements urbains et en communes simples78. Ce nouveau statut ne durera pas longtemps, puisqu'en 2000, le Gouvernorat du Grand Alger sera dissout, ayant été jugé inconstitutionnel79.
Urbanisme
L’organisation spatiale et territoriale de l’aire métropolitaine
La vieille ville, comptoir phénicien et médina berbère, appelé Casbah d'Alger est adossé au massif de Bouzareah (site en amphithéâtre). Il est protégé des vents de l’ouest et par des écueils et îlots (atouts défensifs).À l'origine, il y a la Casbah d'Alger qui déployait en éventail ses petites maisons basses du pied des collines sahéliennes jusqu'à la mer. L'étroitesse de son territoire poussera les notables à édifier des résidences secondaires plus spacieuses à la campagne, au-delà des remparts de la ville ; c'est le fahs algérois. Il se divise en trois zones, selon les portes qui les desservent, fahs de Bâb El Oued (Porte de Bâb El Oued), le Fahs de Bâb Azoun (Porte de Bâb Azoun) et le Fahs de Bâb J'did (Porte de Bâb J'did). Au-delà se délimitaient les Wtan. La Casbah, le Fahs et les Wtan composaient ce qui s'appelait Dar Es Soltan. La gestion administrative du Fahs était confiée au Caid El Fahs. En plus des djenans, des marabouts, des fontaines (Bir Mourad Rais, Bir Khadem, Hamma, des cimetières, fours à chaux parsemaient le territoire. De magnifiques demeures, les Djenans, maisons mauresques avec jardins et dépendances, constellaient de leur blancheur la campagne verdoyante. Occupées en été lors des grandes chaleurs, des travailleurs en assuraient le gardiennage et entretenaient les jardins potagers le reste de l'année. Un grand nombre de ces Djenanes existent encore aujourd'hui, dispersées dans le tissu de la ville moderne. Si certains d'entre eux existent encore aujourd'hui, nous le devons à leur occupation et à la maintenance par des institutions d'état (Dar Mustapha Pacha au Palais du Peuple) de santé (Dar Hassan Pacha à l'intérieur de l'Hôpital Maillot), des musées (Musée du Bardo, Musée des antiquités ex Gsel), des sièges de consulats et actuellement d'ambassades. Mais une grande partie de ces demeures a été soit détruite, soit laissée à l'abandon (leurs propriétaires ayant quitté le pays au début de la colonisation) C'est vers le fahs que la ville va s'agrandir, d'abord en occupant l'étroite plaine littorale (Mustapha, Bab El Oued) puis en colonisant les collines du sahel (quartiers des Hauteurs d'Alger).
Le site s’est avéré par la suite, notamment aux débuts de la colonisation française, trop exigu pour contenir une urbanisation alimentée par la pression démographique et les besoins en équipements et infrastructures. Son extension s’oriente principalement vers l’Est pour des raisons liées à la topographie du site marquée par l’existence de la plaine de la Mitidja, tandis que la présence d’une barrière montagneuse à l’Ouest exclut toute option pour cette direction. Globalement, l’extension spatiale de l’agglomération d’Alger est alors orientée dans les deux directions suivantes :
- Vers le Sud Est (les hauteurs) : ce site culminant à 400 m d’altitude, fortement découpé de ravins et aux pentes très fortes, abritera dans un premier temps un habitat pavillonnaire et par la suite de grands équipements ;
- Vers l’Est : de la plaine littorale jusqu’à la Mitidja.
- Les programmes d’habitat planifiés (ZHUN) : Bab Ezzouar et Dar El Beida ;
- L’université de Bab Ezzouar, l’aéroport international, le parc des expositions ;
- Les zones industrielles (El Harrach - Oued Smar - Rouiba - Réghaïa)
Les dynamiques récentes montrent que le tissu urbain d’Alger s’est élargi et étendu en progressant :
- Vers les reliefs sahéliens du Sud-Ouest (jonction de l’agglomération de Birkhadem avec les agglomérations de Draria, Sebala et Saoula) ;
- Vers la zone sahélienne avec l’étalement de l’agglomération de Cheraga et la continuité de son bâti jusqu’à Ouled-Fayet et El Achour au Sud-Est et avec les agglomérations de Ain Benian et Staoueli au Nord-Ouest ;
- Vers le Sud, avec la jonction des agglomérations de Baraki, Oued Smar et Dar El Beida ;
- Le long de la côte et de la baie d’Alger avec le « remplissage » de l’espace compris entre Bordj El Kiffan, Bordj El Bahri, Tamentfoust et El Marsa)80.
Principaux quartiers d'Alger
Intérieur d'une demeure à la Casbah d'Alger
Quartier de Bab El Oued
Alger-Centre. La rue Mourad Didouche (ex rue Michelet) est située dans le 3e arrondissement d’Alger. Elle s'étend de la Grande Poste jusqu'au palais du Peuple (ancien palais d'été). Elle traverse notamment la place Audin, La faculté d’Alger, le Sacré-Cœur et le parc de La Liberté (ex-de Galland). Elle est bordée de magasins et de restaurants chics sur une grande partie de sa longueur.
Front de mer : à partir de 1840, les architectes Pierre-Auguste Guiauchin et Charles Frédéric Chassériau installèrent de nouvelles constructions en dehors de la Casbah, hôtel de ville, palais de justice, bâtiments, théâtre, palais du Gouverneur, casino… pour former une élégante promenade bordée d'arcades qui est désormais le boulevard Che Guevara (ex-boulevard de la République).
Bab El-Oued : quartier populaire qui s’étend de la Casbah au-delà de « la porte de la rivière ». C'était au départ le quartier du petit peuple européen avant 1962. Célèbre par sa place « les trois horloges » et par son ancien « marché Triolet » noyé après les fameuses inondations de 2001, mais aussi pour ses nombreux artistes de tous genres, Bab El-Oued était aussi un des fiefs du FIS. C'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures.
Carrefour de la Grande Poste , cœur battant de la ville d'Alger
Hôtel El Aurassi
Jardins exotiques recouvrants les hauteurs d'Alger
Kouba (daïra d'Hussein-dey) : Kouba est une ancienne bourgade qui a été phagocytée par l'expansion de la ville d'Alger. De bourgade, Kouba s'est rapidement développée sous l'ère coloniale française puis plus encore à la faveur de la formidable explosion démographique qu'Alger a connue après l'indépendance de l'Algérie en 1962. Au début du XXIe siècle, c'est un quartier d'Alger à part entière, constitué principalement de maisons, de villas et d'immeubles ne dépassant pas les cinq étages.
El-Harrach (anciennement Maison-Carrée), d'après le nom de l'oued (la rivière) qui traverse ce quartier. L'embouchure de cette rivière a joué un rôle très important dans la prise d'Alger et du Penon, ce rocher en face d'Alger occupé par les Espagnols. En effet, au début du XVIe siècle, à l'appel de l'un des dignitaires autochtones algérois qui voyait la perte progressive de l'autorité de la ville devant l'occupation du Penon par les Espagnols, l'un des frères Barberousse y cacha sa flotte avant de prendre Alger par surprise par le côté sud-est. Ce quartier d'Alger fut nommé Maison-Carrée par les Français, qui en firent la zone industrielle de la ville. Ainsi, pendant la colonisation, aussi bien Maison-Carrée que Hussein-Dey furent des villes-satellites d'Alger où Algériens autochtones et Français ne cohabitaient guère, du fait d'une nette ségrégation résidentielle. Cette ville fut un quartier résidentiel pour une couche aisée de Français, mais un véritable ghetto pour les Algériens, surtout ceux poussés par l'exode rural. La commune fut annexée par Alger en 1959.
El-Harrach écrivit également une grande page d'histoire sportive avec la boxe et le football. Après l'indépendance, El-Harrach devint progressivement un quartier d'Alger, et ultérieurement chef-lieu de Daira avec un nouveau découpage en quartiers, comme Mohammadia (Lavigerie), Belfort, Bellevue, Le Parc, Oued-Smar, Cinq-Maisons, Les Dunes, Les Pins-Maritimes, Beaulieu, etc.
Hydra, El-Biar, Ben Aknoun, Dely Ibrahim et Bouzareah83 forment ce que les Algérois nomment les hauteurs d'Alger. Ces communes, parfois réputées chics, abritent la plupart des ambassades étrangères d'Alger, de nombreux ministères et centres universitaires, ce qui en fait un des pôles administratifs et politique du pays.
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Le quartier Belouizdad et le front de mer.
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Le musée vu du Jardin d'Essai
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L'allée principale du Jardin d'Essai, vu du musée.
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Place de l'Émir Abd El-Kader à Alger.
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« Nouvelle Mosquée », Place des Martyrs et Casbah en arrière-plan.
Les arrondissements périphériques
Article détaillé : Communes de la Wilaya d'Alger.
Agglomération de la wilaya d'alger
Monuments et sites
Monument des martyrs de la guerre d'Indépendance
La Grande Poste
Statue de L’Émir Abdelkader, fondateur de l'État algérien moderne
La mosquée Ketchaoua , à la Basse Casbah
Basilique Notre Dame d'Afrique
Sanctuaire du Martyr (Maqam E'chahid) : érigé à l'emplacement du monument aux morts indigènes de la Seconde Guerre mondiale, le monument, conçu à l'école des beaux-arts d'Alger sous la direction de Bachir Yellès84, a été construit par une société canadienne (Lavalin) en 1982. Surplombant la ville, haut de 92 mètres, il est composé de trois palmes stylisées reposant sur une vaste esplanade où brûle la « flamme éternelle » et recouvrant une crypte, un amphithéâtre et un musée souterrains. C'est un lieu de rassemblement et de recueillement à la mémoire des martyrs de la guerre d'indépendance du pays. Maqam E'chahid fait partie d'un vaste ensemble socio-culturel ; le Parc de la Victoire (Riadh El Feth).
Grande mosquée d'Alger
- Djamaâ el Djazaïr est la troisième plus grande mosquée du monde. Son minaret qui est également un gratte ciel de 270 mètres (le plus haut d'Afrique et est aussi une attraction touristique mais est aussi considéré comme un minaret (le plus haut du monde). Cette mosquée et d'une capacité de 120 000 fidèles.
La Grande Mosquée (Al Djamâa al Kabir) : c'est le plus ancien édifice de la ville. Date de la période almoravide au XIe siècle.
La Mosquée Ketchaoua : construite en 1436 et reconstruite deux fois en 1613 puis en 1794. Transformée en église par la France entre 1832 et 1962, avant de redevenir une mosquée à l'indépendance.
Place Émir Abdelkader (ex-place Bugeaud) : en mémoire de l'émir Abd El-Kader, résistant durant la conquête coloniale de l'Algérie.
Villa Abd-el-Tif : magnifique demeure qui a inspiré nombre d’artistes peintres. Durant la colonisation, de 1907 à 1962 y étaient logés les artistes lauréats du Prix Abd-el-Tif, notamment Léon Cauvy et Jean Launois.
Bibliothèque Nationale, à l'architecture moderne, se trouve dans le quartier d'El Hamma.
Palais des Raïs ou Bastion 23 : situé au quartier de la Marine (XVIIIe siècle). Un des pôles d'intérêt de l'histoire du vieil Alger.
Basilique Notre-Dame d'Afrique : remarquable de par sa situation géographique sur un promontoire qui domine le quartier de Bab El Oued, la basilique de style néo-byzantin de Jean-Eugène Fromageau fut édifiée de 1858 à 1872.
Hotel El-Aurassi (en) (1975) : l'imposant hôtel qui barre la perspective en accédant au centre-ville à partir du port depuis la rampe Tafourah85.
Université d'Alger : située au centre-ville, entre la place Audin, la Grande Poste et l'avenue Pasteur. Fondée en 1879, elle constitue le noyau des premiers universitaires algériens, notamment les médecins pendant la colonisation.
Le Palais du peuple : ancienne résidence des gouverneurs, est une belle bâtisse d'architecture ottomane du XVIIIe siècle. Des peintures murales représentent des scènes de la vie quotidienne réalisées par des artistes français au début du XXe siècle.
Le Musée national du Bardo, ancienne villa construite durant l'époque Ottomane vers la fin du XVIIIe siècle par un riche commerçant, et transformée en musée en 1930.
Parcs et jardins
- Jardin d'essai (El-Hamma) : situé à l’est d'Alger, dans le quartier Belouizdad (anciennement Belcourt), il s'étend sur une superficie de 32 hectares. On y trouve des plantes et jardins exotiques.
- Parc Zoologique et des Loisirs d'Alger : au sud-ouest du centre-ville d'Alger, bordé au nord par Ben Aknoun, au sud par Tixeraine, au nord-ouest par la cité Oued Roumane et à l'est par Hydra. La superficie totale englobe environ 304 hectares d'Alger sur un périmètre de 16 kilomètres. Le parc fut achevé dans les années 1980 lors du mandat du président Chadli Bendjedid.
- Jardin de la liberté, Ex parc de Galland : Construit par l'ancien maire d'Alger : Charles de Galland, inauguré en 1915. Ce jardin se situe sur les hauteurs du Sacré-Cœur, ce jardin aux arbres exotiques abrite également le musée des antiquités et celui de la période musulmane.
- Jardin Prague, ex-jardin Marengo : Est le premier jardin public d'Alger, crée en 1832. Il se situe entre les anciennes murailles ottomanes, et les anciennes murailles françaises.
- Jardin Public de Rouïba : il fut créé en 1930. Sa superficie, s'’étalant sur plusieurs hectares, renferme une riche variété florale, dont certaines espèces rares sont protégées par les conventions internationales. En face de ce jardin se trouve le jardin des Roses, réputé par sa diversité florale. Après avoir été mis sous scellés par les instances judiciaires des années durant, le jardin botanique de Rouiba a rouvert ses portes au public.
- Jardin Beyrouth, Ex jardin Mont Riant : Se situe dans les hauteurs du Télemly, il abrite une salle omnisports, une garderie, une école primaire et le musée de l'Enfant.
- Jardin de l'Horloge Florale : Implanté sur le boulevard Mohamed khmisti - Ex Laferière - Il domine la Grande Poste et une vue panoramique sur le centre-ville et une partie du port, lui-même dominé par le palais du gouvernement. Il abritait le monument aux morts de la Grande guerre.
- Le Parc des grands vents, qui se situe à l'ouest d'Alger a été partiellement (450 hectares) ouvert au public en 2013 86.
- Le parc Tifariti situé sur le sinueux chemin Sfindja (ex-Laperlier)87.
- Le Balcon saint-raphëel , à El-Biar, offre une vue imprenable sur la baie d'Alger88.
Maires d'Alger
Économie
Article détaillé : Économie de l'Algérie.
Ministère des Finances à Alger
Siège social d'Air Algérie
Zone industrielle Rouiba-Réghaia
Alger est le siège de la première zone industrielle du pays (Rouiba-Réghaia) créée en 1957, elle s'étend sur 1 000 ha. C'est d'abord l'usine Berliet qui ouvre ses portes en 1957. Ensuite, après l'indépendance au tournant des années 1970, l'Algérie entre dans une phase d'industrialisation de son économie, l'usine Berliet devient la Sonacome puis la SNVI.
Zone industrielle de Rouiba (Nord)
Au nombre de 163, les sociétés privées activant dans cette zone se spécialisent notamment dans les industries pharmaceutique, chimique et agro-alimentaire. Elles occupent une superficie de 156 hectares.
Transport
Article détaillé : Transport à Alger.
Transports publics
Métro
Article détaillé : Métro d'Alger.
Un premier tronçon du métro d'une longueur de 17,5 km et comprenant 19 stations est mise en service le entre Place des martyrs et El Harrach-Centre
(il y aura un prolongement jusqu’à l'aéroport d'Alger-Houari
Boumédienne) , après plus de 10 années de travaux. L'Entreprise Metro
d'Alger (EMA) prévoit quatre lignes pour 2030. Le métro d'Alger circule
tous les jours de 5 heures à minuit avec des intervalles de 3 minutes et 20 secondes en heure de pointe et de 5 minutes aux heures creuses. Le métro est exploité par RATP El Djazaïr, filiale du Groupe RATP.Tramway
Rame Alstom Citadis du Tramway d'Alger, en service depuis .
Article détaillé : Tramway d'Alger.
Disparu en 1959, le tramway a fait son retour dans sa forme moderne à Alger en 201191. En 2014, le réseau comprend une ligne de 20,4 km et 32 stations, desservant principalement des quartiers à l'est de la ville. Il dispose de rames du type Alstom Citadis.Un premier tronçon de 7,2 km entre Bordj el Kiffan à la Cité Mokhtar Zerhouni a été ouvert le 91. Il a été ensuite prolongé le à la station multimodale des Fusillés dans le centre-ville, offrant ainsi une interconnexion avec le métro91. Un tronçon supplémentaire prolongeant la ligne de Bordj el Kiffan à l'est à Café Chergui a été inauguré le 92.
Le tramway d'Alger est exploité par la Setram, un groupement franco-algérois dirigé par RATP Dev, filiale du Groupe RATP.
Téléphériques
Téléphérique d'El Madania, vue sur Alger.
Article détaillé : Téléphériques d'Alger.
Plusieurs téléphériques offrent une liaison rapide entre des quartiers bas et d'autres situés sur les hauteurs de la ville :- Téléphérique du Mémorial : Jardin d'Essai - Mémorial du Martyr Algérien
- Téléphérique d'El Madania : quartier du Hamma (Belouizdad) - cité Diar El Mahsoul (El Madania)
- Téléphérique du Palais de la Culture : El-Anasser (Hussein Dey) - Palais de la culture
- Téléphérique de Notre Dame d’Afrique : Bologhine-Saint Eugène - Basilique Notre-Dame d'Afrique
Autobus
Autobus de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger.
Le réseau d'autobus est structuré en six secteurs organisés autour les principaux pôles d'échange : place du 1er mai, place Audin, place des Martyrs, place Ben Aknoun, gare routière Bachdjerah et gare routière El Harrash95.
Transport ferroviaire
Trains de la banlieue algéroise
Le train de banlieue d'Alger, équivalent au RER, est composé d'une ligne double : Tafourah → Thenia (Boumerdes) et Agha → El Affroun (Blida). La ligne est commune pour les stations précédentes, et un dédoublement au niveau de la gare d'El Harrach. Le train de banlieue est électrique, climatisé, spacieux et confortable, les gares sont annoncées dans les rames.
Transport aérien
Article détaillé : Aéroport d'Alger - Houari Boumédiène.
Terminal 1 de l'aéroport d'Alger - Houari Boumédiène.
Bateaux-taxis
Inaugurée dans sa phase pilote en juin 2014, cette ligne de transport maritime assure quinze navettes quotidiennes entre la Pêcherie ( Alger-Centre ) et le port d’El-Djamila (Aïn-Bénian).Installations touristiques
À quelque trente kilomètres à l'ouest d'Alger se trouvent des stations balnéaires comme Sidi-Fredj, El Djamila, Palm Beach, Douaouda, Zéralda, le Club des Pins (résidence d'État) ; on y trouve des complexes touristiques, des restaurants algériens et autres, des magasins de souvenirs, des plages surveillées, etc.La ville est également dotée d'importants complexes hôteliers comme l'hôtel Hilton aux Pins Maritimes (commune d'El Mohammadia), l'hôtel Sheraton au Club des Pins (commune de Staouéli), un hôtel Ibis (inauguré en février 2009) près de l'aéroport d'Alger et juste à côté de l'hôtel Mercure (commune de Bab Ezzouar), hôtel El-Aurassi aux Tagarins (commune d'Alger-centre), l'hôtel Sofitel près du Jardin d'Essai d'El Hamma (commune de Belouizdad) ou l'hôtel El Djazair près du siège de la télévision nationale (commune d'El Mouradia), Le Sweet Hotel (commune de Rouiba) près de l'aéroport d'Alger et de la zone industrielle de Rouiba.
Alger est doté de deux parcs aquatiques : le Kiffan Club et l'Aquafortland97. Entre les deux infrastructures se trouve une piste de karting.
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L'Hôtel El Aurassi sur les hauteurs d'Alger.
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Plage de Surcouf, commune d'Aïn Taya.
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Port de plaisance de Sidi-Fredj.
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Le port de Tamentfoust, à l’extrême est de la baie d'Alger.
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Shopping
Le centre commercial et de loisirs Ardis, Alger
- Centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar
- Ardis
- Uno (Cevital)
- Carrefour
- Mohammadia Mall
Les projets quinquennaux de la wilaya d’Alger
Bab El Oued vue depuis les hauteurs de Notre Dame d'Afrique
Par ailleurs, en réponse à l'augmentation toujours croissante du parc automobile, et parallèlement à l'aménagement de voies et ronds-points, des échangeurs et des tronçons d'autoroute ont d'ores et déjà été construits, et d'autres sont en cours de construction afin d'améliorer le trafic dans la métropole. La deuxième rocade Sud d'Alger, entre Zéralda et Boudouaou via Birtouta, a été inaugurée le 15 novembre 201199. Une troisième sera construite entre Nador, près de Tipaza, et Bordj Menaiel, non loin de Tizi Ouzou, sur une distance de 130 km. Ces deux nouvelles rocades permettront de décongestionner l'actuelle rocade d'Alger, qui est le carrefour de toute l'Algérie.
L'un des projets les plus ambitieux est l'aménagement de la baie d'Alger qui comprendra une rue piétonne de deux kilomètres, l'hôtel Marriott Alger, des espaces de détente, un centre d'affaires avec centre commercial, et enfin, la future grande mosquée d'Alger. Face à la baie d'Alger, la troisième plus grande mosquée du monde après celles des lieux saints de l'islam, la Mecque et Médine, pouvant accueillir 120 000 fidèles, avec un minaret s'élevant à 300 mètres, le plus haut du monde, selon ses promoteurs100. Une école — à la fois école coranique et école des sciences — y sera rattachée, bordée d'espaces verts.
Éducation
Faculté de Kharouba, Université d'Alger
Les saints walis d'Alger
Alger a plusieurs saints protecteurs. Le plus connu est incontestablement Sidi Abderahmane Et-thaâlabi dont le mausolée se trouve à la rue Ben Cheneb (Casbah). On peut citer aussi Sidi M'Hamed bouqabrine (le saint aux deux tombes, une à Belcourt et l'autre en Kabylie), Sidi Ben Ali (cimetière des deux princesses : une légende veut que les deux sœurs enterrées en ce lieu moururent de chagrin d'amour), Sidi Brahim el Ghobrini appelé aussi Sidi Brahim essalami (« gardien de la mer ») protecteur des marins algériens, son tombeau se trouve à l'Amirauté101, Sidi H'lal (rue de Bab el Oued) connu surtout par les enfants de la Casbah102, Sidi Bougueddour, le seigneur aux marmites, (situé en plein centre de la Casbah), la légende lui attribue d'avoir fait naître la tempête qui détruisit une partie de la flotte de Charles-Quint dans le mois d'octobre 1541103, Sidi Medjbar (perché sur les hauteurs d'Alger du côté de Zghara), la tradition recommande aux femmes divorcées qui veulent retrouver un mari, de faire trois voyages à son mausolée104, Sidi M'hamed Chérif (Casbah) On dit que pour apaiser ses angoisses, il suffit de boire trois gorgées d'eau de ce lieu de culte, Sidi Ramdane (Casbah) très beau monument, ce quartier est aussi connu pour son Hammam d'une architecture remarquable, Sidi yahia à hydra, Sid lek'hal à bab el oued, Lala Setti Taklit, une maraboute à bab el oued et Sidi Fredj, à l'entrée du port qui porte son nom105.Au fil du temps beaucoup de saints sont tombés dans l'oubli, pour d'autres il ne subsiste aucun renseignement connu que le nom : Sidi El-Kettani106, Sidi Djami107.
Culture
La grande poste à l'intérieur
Le musée des Antiquités Algériennes au Parc de la Liberté
Musée public national d'art moderne et contemporain d'Alger (MaMa).
Musées
- Musée national des beaux-arts d'Alger
Article détaillé : Musée national des beaux-arts d'Alger.
Avec sa collection composée de plus de 8 000 œuvres et une superficie d'exposition de 4 000 m2,
c'est le plus important musée d'Afrique et du Moyen-Orient. Miniatures,
peintures, sculptures, gravures, céramiques, mobilier, arts décoratifs,
photographies constituent un fonds d'une richesse et d'une variété
remarquables108. Peinture de l'école européenne du XVIe siècle à nos jours. Entre autres, Fantin-Latour, Prud'hon, Fromentin, Delacroix, Corot, Monet et Utrillo. Sculptures de Rodin et Maillol, miniatures de Mohamed Racim et œuvres d'artistes algériens contemporains.- Musée national des antiquités et des arts islamiques
Article détaillé : Musée national des antiquités et des arts islamiques.
Anciennement Musée Stéphane Gsell,
il comprend deux sections. La section antique expose des objets
retraçant l'histoire de l'Algérie depuis l'époque punique jusqu'à la
pénétration Arabe. La section Art Musulman nous fait découvrir des
éléments d'archéologie et d'artisanat du Maghreb, d'Andalousie musulmane
et du Moyen-Orient.- Musée national du Bardo
Article détaillé : Musée national du Bardo.
Ce musée installé dans un djenan mauresque typique, est spécialisé en
préhistoire et protohistoire, en ethnographie rurale, urbaine et
saharienne. Le squelette de la reine des berbères « Tin-Hinan », datant
du IVe-Ve siècle apr. J.-C., y est exposé avec son mobilier funéraire.- Musée national des arts et traditions populaires
Article détaillé : Musée des arts et traditions populaires d'Alger.
Il est installé dans un ancien palais privé du XVIe siècle de la Basse Casbah, « Dar Khdaouadj El 'Amia ». Peu avant la Révolution française, il fut loué à un riche négociant juif originaire de Livourne, Michel Cohen Bacri, avant d'abriter la première mairie d'Alger après la prise de la ville par les Français.Le musée expose les produits de l'art traditionnel algérien rural et citadin.
- Musée central de l'Armée
- Musée du Moudjahid
- Musée d'art moderne d'Alger
Article détaillé : Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger.
Le Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger,
ou « MaMa », dernier né des musées algérois, tient lieu dans son écrin
néo-mauresque de méga-galerie d'art dans l'attente de la constitution de
ses collections. Le musée est installé dans les locaux du grand magasin
les Galeries de France, bâtis par l'architecte Henri Petit.- Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs (Bastion 23)
Article détaillé : Palais des Raïs.
Inauguré le ,
le Centre des Arts et de Culture du Palais des Raïs -appelé Bastion 23-
fait partie des plus importants monuments historiques de la ville
d’Alger. Beaucoup de manifestations culturelles se déroulent dans ce
centre.Musique
Les principaux genres musicaux à Alger sont :- la musique çanâa (école d'Alger de la musique arabo-andalouse).
- Le Chaâbi algérien.
- Le Houzi
- Le Rap
Théâtres, spectacles, et discothèques
La ville d'Alger abrite plusieurs infrastructures destinées à accueillir des spectacles et événements majeurs. Les plus importants sont le Théâtre national algérien (TNA) (700 places), La Coupole (15 000 places), le Théâtre des verdures (4 000 places), le Théâtre du Casif (5 000 places) , l'Opéra d'Alger (un don de la République populaire de Chine, d'un coût de 30 millions d'euros et sa capacité est de 1 400 places )109 . Aussi certains spectacles ont-ils lieu dans des infrastructures privées appartenant le plus souvent à des hôtels de luxe tels le Safir à Mazafran (5 000 places). Depuis 1963, la ville accueille le Ballet national algérien.Plusieurs discothèques sont présentes en ville parmi lesquelles les plus importantes sont le Hilton Club (700 entrées), le Pacha Club (400 entrées), le Stars Studio (500 entrées), le Stars Studio Beach (500 entrées), la Veranda (100 entrées), le VIP Club110 , le PianoPiano , la Rose Bleue , le Havana Lounge .
Principaux festivals
- Festival international de musique Andalouse et des musiques anciennes
- Festival international de la musique Gnawi
- Festival culturel national de la musique actuelle
- Alger Jazz Meeting
- Festival panafricain d'Alger
Langues
La ville a la réputation, en comparaison avec les villes arabophones de l'intérieur du pays, de ville berbérophone. Elle était une ville berbérophone fondée par le souverain ziride Bologhin Ibn Ziri et habitée par la tribu berbère des Béni-Mezerenna113. L'arabisation de la ville comme de nombreuses bourgades du littoral algérien, a commencé à partir du XVe siècle par la communauté andalouse après leur exode d'Espagne. Mais le berbère s'est régénéré grâce aux Berbères de Kabylie et de l'Atlas blidéen et aux Mozabites pendant la période Ottomane113. Elle fut même reprise aux ottomans par le chef kabyle Ahmed Belkadi souverain du royaume de Koukou en 1520114.
La colonisation française s'est accompagné par un exode massif des Kabyles vers la ville. En 1911 ils représentaient un tiers de la population musulmane algéroise ; en 1925 les deux cinquièmes, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les deux tiers. Mais leur nombre va cependant décroître par la suite, en raison de l'afflux des arabophones du sud et des Hauts Plateaux. En 1954, la communauté kabyle représentait la moitié de la population musulmane de la ville113. Après l'indépendance, le nombre des berbérophone a reculé, en raison de l'assimilation continue aux arabophones. Mais la situation du berbère est favorable grâce au rôle prédominant des Kabyles et, dans une moindre mesure, des Mozabites dans les activités commerciales et l'administration des services publics et économiques, et grâce à la sensibilisation menée par le mouvement culturel berbère113.
Cependant, les berbérophones sont bilingues et l'inter-compréhension immédiate est difficile entre les différentes communautés berbérophones, car l'utilisation du berbère est restreinte aux communications entre les membres d'un même groupe berbérophone, tandis que l'arabe algérien est la langue véhiculaire d'Alger113. Le parler arabe algérois est très influent sur le koiné urbain algérien, pour la raison que c'est un parler directeur diffusé à grande échelle par le biais des médias audio-visuels algériens115. De plus le français reste encore parlé par certaines franges de la population.
Livre
Article détaillé : Salon international du livre d'Alger.
Le Salon international du livre d'Alger (SILA) est une manifestation consacrée au livre. Elle se déroule chaque année au palais des expositions SAFEXAlger abrite depuis 2008 le festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA)116.
Films sur Alger
La Grande Poste et le Port en arrière-plan
- Pépé le Moko 1937, réalisé par Julien Duvivier
- Casbah (Algiers), 1938, réalisé par John Cromwell117
- Au cœur de la Casbah, 1952, réalisé par Pierre Cardinal
- La Bataille d'Alger, 1966, réalisé par Gillo Pontecorvo
- Omar Gatlato, 1976, réalisé par Merzak Allouache sur la société machiste des Années 1970
- Bab El-Oued City, 1994, réalisé par Merzak Allouache sur la période noire des années 1990
- Alger la blanche, 1986, réalisé par Cyril Collard
- Bab el web, 2004, réalisé par Merzak Allouache avec Samy Naceri, Julie Gayet, Faudel
- Exils, 2004, réalisé par Tony Gatlif avec Romain Duris et Lubna Azabal
- Délice Paloma, 2007, réalisé par Nadir Moknèche. Avec Biyouna et Nadia Kaci118,119,120.
- Les Terrasses (Es-stouh), 2013, réalisé par Merzak Allouache.
Sports
Article détaillé : Sport à Alger.
Stade de Rouiba
Alger a déjà accueilli les événements sportifs suivants (liste non exhaustive) :
- Jeux Méditerranéens 1975
- Jeux panafricains 1978 et 2009
- Coupe d'Afrique des nations de football 1990
- Championnat d'Afrique de handball masculin 1976, 2000 et 2014.
- Jeux panarabes 2004
- Championnat d'Afrique de basket-ball masculin 1995 et 2005
- Coupe du monde cadets de Volley-ball 2005
- tournois para-olympique (zone Afrique) boxe (homme) et volley-ball (femme) 2008
- MC d'Alger
- USM Alger
- CR Belouizdad
- NA Hussein Dey
- RC Kouba
- USM El Harrach
- DNC Alger
- IR Santé
- OMR El Annasser
- Paradou AC
- Hydra AC
- JS El Biar
- WA Rouiba
- IR Hussein Dey
- CR El Harrach
- WR Bentalha
- NARB Réghaïa
- JSM Chéraga
- CRB Bordj El Kiffan
- ASE Alger Centre football féminin
Jumelages et partenariats
- Jumelages
São Paulo (Brésil)
Riyad (Arabie saoudite)
Mexico (Mexique)
Stockholm (Suède)
Berlin (Allemagne)
Moscou (Russie)
Rabat (Maroc)
Sofia (Bulgarie)
Bruxelles (Belgique)
Casablanca (Maroc) depuis le
Montréal (Canada) depuis le 121
Amman (Jordanie) depuis le 122
Londres (Angleterre)
- Traités d'amitié et de coopération
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