mardi 18 juillet 2017

Hadj Ahmed Bey (Agrandir l'image)
Pour découvrir ce qui semble la véritable nature de ce personnage, je vous invite à lire la visite au palais du Constantine.
J'ai placé ce texte sur mon site accompagné d'un certain nombre de gravures du palais.
Hadj Ahmed Bey a même une page sur Facebook
Hadj Ahmed Bey
Constantine vers 1784 - 1850

Hadj Ahmed, dernier bey de Constantine, est l'une des grandes figures de la résistance au colonialisme.
Après avoir occupé plusieurs postes de responsabilité, il devint gouverneur du Beylik de l'Est en 1826, au temps du Dey Hussein.
Le dernier bey de Constantine fit construire son palais de 1826 à 1835. Il eut recours à deux artistes réputés, El Hadj el-Djabri, originaire de la ville et le Kabyle El-Khettabi.
Il livra et remporta sa première bataille à Constantine, en 1836, contre les troupes commandées par le maréchal Clauzel. Le 21 novembre 1836, un corps de 8700 hommes arrive devant Constantine. L'armée française entreprit deux assauts par le pont, mais ils se brisèrent devant la porte d'EI Kantara. Battant en retraite, poursuivis par les Algériens, les soldats français abandonnèrent sur le terrain armes, bagages et blessés.
En 1837, l'état-major français décida de mener une seconde expédition, qui fut confiée au général comte de Damrémont. Celui-ci disposait de 20400 hommes, dont 16000 combattants, d'une artillerie importante commandée par le général Valée et d'un corps de génie. Le 5 octobre, cette armée arriva à Constantine. Le 13 octobre, après une forte résistance la ville finit par tomber entre les mains de l'ennemi, qui subit pourtant de lourdes pertes.
Hadj Ahmed Bey n'abandonna pas pour autant la lutte, et, ayant réussi à sortir de la ville avec quelques cavaliers, il se rallia des tribus de la région et se dirigea vers les Aurès en passant par Biskra. Il incita les populations de la région à organiser la résistance pour paralyser les mouvements de l'envahisseur.
Mais, de plus en plus isolé et affaibli, il se rendit en juin 1848. En résidence surveillée à Alger, il y mourut en 1850.

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