S’exprimant en marge d’une visite de travail à Sétif, le ministre a
affirmé que « C’est le ministère de la Communication qui se chargera du
cas des chaines de télévision privées qui ne se soumettent pas à la
réglementation en vigueur”, pour lui , les chaines de télévision
offshore sont seules responsables du sort qui les guette dans le cas où
elles ne se soumettraient pas aux lois régissant le domaine des médias
et des communications, il a déclaré à cet effet que ces chaines se
verront interdites d’émettre sous peu.
Dans la même optique, le ministre a déclaré que l’autorité de
régulation de l’audiovisuel (ARAV) serait la seule apte à décider de
l’interdiction de diffuser pour les chaines de télévision privées et que
par conséquent, ses décisions seraient contraignantes pour les chaines
agréées, il a cependant tenu à souligner que le ministère de la
communication se réservait le droit de frapper d’interdiction les
chaines de télévision « offshore ».
Par ailleurs , Hamid Grine a appelé les journalistes employés de
ces chaînes , lésés d’une manière où d’une autre, à déposer plainte
auprès des tribunaux et à se rapprocher du ministère de la communication
qui les « aidera » à obtenir réparation.
Rappelons que depuis quelques semaines, les autorités mènent une
véritable chasse contre toutes sortes de programmes jugés « non
conformes à la loi » , à l’image de l’émission « ki hna ki nnas » sur la
chaîne de télévision privée KBC ou encore la webradio de SOS Disparus
arrêtée de diffuser il y a quelques jours.
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