Chaînes de télévision privées : l’ultimatum de Hamid Grine
Hamid Grine. New Press
Le
ministre de la Communication a adressé des mises en demeure aux
responsables des chaînes télévisées «non-agréées» pour régulariser leur
situation, au risque de «voir suspendre leur activité». C’est Hamid
Grine lui-même qui en a fait l’annonce à partir de Sétif. Une
cinquantaine de chaînes de télévision sont ainsi menacées de fermeture,
au cas où elles ne se conformeraient pas à la loi. Le ministère de la
Communication, qui vient de «remporter» sa bataille juridique contre le
groupe El-Khabar, semble vouloir aller jusqu’au bout dans sa décision
de «mettre de l’ordre» dans le champ audiovisuel, caractérisé par une
ouverture anarchique qui a donné lieu à de nombreux dépassements. Le
ministre a signifié, selon certains médias qui ont couvert son
déplacement à Sétif, que ce ne serait pas l’Autorité de régulation de
l’audiovisuel (Arav) qui se chargerait de cette opération de
régularisation, mais le ministère qui en a les prérogatives.
On ne sait pas dans quelle mesure ces chaînes de télévision privées pourraient se conformer aux textes en vigueur et combien d’entre elles sont capables de continuer à émettre, sachant que la mise en conformité de ces médias lourds nécessite des moyens financiers colossaux et que l’amélioration de la qualité des programmes, souvent médiocres, ne peut se faire qu’à travers des investissements importants pour l’acquisition des moyens techniques nécessaires et la formation des techniciens et des journalistes.
Nous saurons dans les jours et les semaines à venir ce qu’il en est et jusqu’où ira le gouvernement dans sa politique de «réorganisation du secteur», autrement dit, si toutes les chaînes seront touchées par ces mesures ou seuls les médias opposés au pouvoir seront sommés de montrer patte blanche faute de quoi ils disparaîtraient du paysage audiovisuel.
Karim B.
On ne sait pas dans quelle mesure ces chaînes de télévision privées pourraient se conformer aux textes en vigueur et combien d’entre elles sont capables de continuer à émettre, sachant que la mise en conformité de ces médias lourds nécessite des moyens financiers colossaux et que l’amélioration de la qualité des programmes, souvent médiocres, ne peut se faire qu’à travers des investissements importants pour l’acquisition des moyens techniques nécessaires et la formation des techniciens et des journalistes.
Nous saurons dans les jours et les semaines à venir ce qu’il en est et jusqu’où ira le gouvernement dans sa politique de «réorganisation du secteur», autrement dit, si toutes les chaînes seront touchées par ces mesures ou seuls les médias opposés au pouvoir seront sommés de montrer patte blanche faute de quoi ils disparaîtraient du paysage audiovisuel.
Karim B.
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