Londres : Le groupe d’audit britannique, ‘Deloitte
Touche Tohmatsu Limited’ a publié, ce mois de février, un rapport
d’inventaire global, des constructions d’infrastructures en Afrique. le
Maroc y est cité parmi les acteurs majeurs. Source Deloitte
En effet, le groupe Deloitte, basé à Londres et qui fait partie des ‘Big Four’,
les G4 mondial des grands cabinets d’audit et de conseil, a indiqué
dans son plus récent rapport, que le Maroc est en train de construire
l’infrastructure la plus chère d’Afrique du Nord et parmi celles, les
plus imposantes en Afrique.
Selon ce rapport intitulé ‘Africa Construction Trends Report’,
il s’agit de la ligne à grande vitesse – LGV, qui reliera Tanger à
Casablanca et dont la mise en exploitation, pourrait se faire, aux
environs de 2018.
Cette infrastructure, indique Deloitte, coûte au trésor du royaume, 4 milliards de dollars.
ET EN AFRIQUE DU NORD ?
Dans
le top 10 des infrastructures les plus chères en Afrique du Nord, le
Maroc, l’Algérie et l’Egypte sont les plus représentés. Source Deloitte
Au Maroc, après la LGV Tanger – Casablanca, il y a la centrale
solaire, Noor de Ouarzazate, avec un cout avoisinant, les 2.7 milliards
de dollars. Arrive en fin, le projet du port de Nador, Nador West Med,
qui devrait couter, selon Deloitte, un milliard de dollars.
QUI FINANCE ET QUI CONSTRUIT CES INFRASTRUCTURES?
Selon le rapport de Deloitte, les infrastructures en Afrique du Nord
sont portés financièrement par plusieurs intervenants, domestiques dans
chaque pays et étrangers.
Ainsi, les plus grandes parmi ces infrastructures nord-africaines,
sont financées à l’aide d’IDE provenant de l’UE, des USA, d’Arabie
saoudite, du Koweït et des Émirats arabes unis. Les gouvernements locaux
qui possède, selon le rapport, 86% de ces infrastructures, en assure
également des parties des financements.
Quant à la construction et le suivi de ces projets, ils sont assurés,
selon Deloitte, par des entrepreneurs Des États-Unis, de France, de
Chine, d’Arabie saoudite, de Croatie, de l’Italie Et de la Grèce.
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