mardi 24 janvier 2017

Le monarque n'a pas durci le contrôle social, mais le pays reste menacé par de nombreux ennemis.
De notre envoyé spécial à Abu Dhabi
Tantôt libéral. Tantôt conservateur. Deux ans après son accession au trône d'Arabie saoudite, Salman Ben Abdelaziz est resté fidèle à son image de dirigeant pragmatique, soucieux de respecter les délicats équilibres qui régissent à la fois le royaume et la famille Saoud, qui le dirige.
Contrairement aux craintes initiales, son règne ne s'est pas traduit par un tour de vis au plan social. Au contraire. Au printemps dernier, le souverain, qui reçoit mardi Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères, a bridé les pouvoirs de la redoutée «police religieuse». Ses agents ne peuvent plus désormais «arrêter ou détenir des personnes, ni demander leurs cartes d'identité, ni les suivre». Un soulagement pour de nombreux Saoudiens et expatriés qui redoutent les bâtons de ces gardiens de l'orthodoxie wahhabite, la doctrine ultrarigoriste en ...

Cet article a été publié dans l'édition du Figaro du 80% reste à lire.                     

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