mardi 31 janvier 2017

La salle d’audience de la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris s’est remplie en un éclair mais, indice des affaires importantes, une centaine de personnes attendent encore à la porte, ce mercredi 25 janvier, dans l’espoir d’assister au procès de l’historien Georges Bensoussan, poursuivi pour « provocation à la haine raciale ».
Aux bancs des parties civiles ont pris place les grandes associations antiracistes, Ligue des droits de l’homme, Licra, MRAP, SOS-Racisme ainsi que le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), à l’origine de ce signalement et dont le parquet s’est saisi afin de poursuivre l’historien du Mémorial de la Shoah.

Dans la salle des pas perdus, chacun a déjà reconnu la silhouette fiévreuse d’Alain Finkielkraut qui doit témoigner en faveur de Georges Bensoussan. C’est lors de l’émission « Répliques », que le philosophe et académicien produit et anime sur France Culture depuis plus de trente ans, que Georges Bensoussan a prononcé, le 10 octobre 2015, les mots qui lui valent ce procès.
Une citation démentie « Aujourd’hui, nous sommes en présence d’un autre peuple au sein de la nation française, qui fait régresser un certain nombre de valeurs démocratique qui nous ont portés », affirmait alors l’historien de la Shoah, invité à débattre avec le politologue spécialiste de l’immigration Patrick Weil. « Il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu comme un secret », avait poursuivi l’auteur de nombreux ouvrages...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/01/26/au-tribunal-l-historien-georges-bensoussan-face-aux-associations-antiracistes_5069202_1653578.html#gQ82bHKyhqQzplAG.99

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