Beylik de l'Est

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Beylik de l'Est

بايلك قسنطينة (ar)

XVI^e siècle – 1837

Carte des beyliks de la Régence d'Alger (1515-1830)

Informations générales

Statut	Beylik de la Régence d'Alger
Capitale	Constantine
Langue	arabe, berbère, osmanli
Religion	Islam

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Le beylik de l'Est ou beylik de Constantine ou province de Constantine (du nom de sa principale ville) est l'un des trois beyliks (avec les beyliks du Titteri et de l'Ouest) de la Régence d'Alger. Il est constitué au XVI^e siècle et disparait avec la conquête coloniale française et le prise de Constantine en 1837. Le département de Constantine sera formé sur les bases de celui-ci en 1848.

Sommaire

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• 1 Géographie
• 2 Histoire
• 3 Organisation de la province
  • 3.1 Gouvernance
  • 3.2 Administration
    • 3.2.1 Le Bach-Hambah
    • 3.2.2 Khalifah
    • 3.2.3 Kaid el-Dar
    • 3.2.4 Agha des Deirah
    • 3.2.5 Agha du Khalifah
    • 3.2.6 Bacha-Kateb
    • 3.2.7 Bacha-Mekahli
    • 3.2.8 Bacha-Serradj
    • 3.2.9 Bac-Ahalam
  • 3.3 Forces armées
    • 3.3.1 Les janissaires
    • 3.3.2 Les Zmouls
    • 3.3.3 Les tribus maghzens
• 4 Économie
• 5 Références
• 6 Articles connexes
• 7 Bibliographie et références

Géographie[modifier | modifier le code]

La province de Constantine est limitée, à l'Est, par la régence de Tunis et s'appuie au Sud sur le grand Atlas. Le Bouberak et le grand contrefort du Djurdjura, la séparent des provinces d'Alger et de Tittery et la frontière Nord est baignée par la mer Méditerranée.
Elle mesure environ 430 km dans sa plus grande longueur et 330 km de largeur moyenne.
La province de Constantine se compose :

• Du bassin du Soummam ou fleuve de Bougie qui renferme dans sa partie orientale, la vallée du Welled Adjeby, Sétif, Gigel, Zamora, Sidi Embarek et Sidi Aïssa et dans sa partie occidentale habitée principalement par les tribus Cobayles et Beni Abbès comporte El Kala et Bougie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Elle était considérée comme deux fois plus riche que la province d'Oran et six fois plus riche que celle de Tittery^{[Par qui ?]}. Le bey de Constantine était choisi par le dey d'Alger, qui le déposait à chaque fois qu'il devenait redoutable ou trop riche^{[réf. nécessaire]}. Mandataires du dey, les beys exerçaient un pouvoir illimités dans les provinces qui leur étaient confiées.
Constantine, située sur l'Oued el Kebir, qui prend ensuite le nom d'Oued el Rummel, étant la ville principale de la province, le bey y faisait habituellement sa résidence. La ville, bâtie sur une montagne, dont la base est presque entièrement baignée par la rivière, elle occupe une position naturelle, forte et facile à défendre. Son enceinte, construite par les Romains, se composait de hautes murailles flanquées de tours.

Organisation de la province[modifier | modifier le code]

Gouvernance[modifier | modifier le code]

La plus haute autorité dans le beylik été le Bey Constantine qui été désigné par le Dey d'Alger.

Administration[modifier | modifier le code]

Le Bey été assistes d'un certain nombre d'administrateur (qui pouvait aussi avoir un rôle militaire) dont:

Le Bach-Hambah[modifier | modifier le code]

Il avait les fonctions suivantes

• La direction de la monnaie,
• La direction des douanes,
• Il présidait aux arrestations publiques, aux exécutions et aux confiscations des biens.

Il administrait aussi une partie du littoral Sahel entre Constantine et la mers, la route de Annaba a l'est et la Ferdjioua a l'ouest. Il avait sous ses ordres trois kaids et plusieurs grands cheikhs. Pour l'aider a administrer ce territoire, il pouvait enrôler soixante cavaliers appelés Hambah.
Dans les expéditions du bey, il prenait la tête des fantassins berbères qui suivait le bey lors des expéditions.

Khalifah[modifier | modifier le code]

Il avait pour fonctions:

• D'aller apporter le tribut du beylik au Dey d'Alger
• De prendre la tette de la garnison de Constantine en l'absence du Bey.

Le Khalifah avait pour apanage 9 petites tribus qui lui devaient un droit de joyeux événement (Ferah) lors de sa nomination. Chacun des cheikhs de ces tribus lui payait un droit d'investiture et ils étaient nommés directement par lui. De plus, le Khalifah prélevé sur ces tribus les droits de hokour (impot en argent) et de l'achour (dîme en grain) et la contribution en paille pour le compte du Beylik.
En temps de guerre, il prenait la tête d'une partie de la cavalerie du Bey.
Lors de son investiture, le Khalifah ne devait aucun droit d'investiture et il recevait un caftan en drap d'or et il avait le privilège d'avoir des drapeaux particuliers qu'il faisait porter devant lui quand il prenait la tête de sa cavalerie.

Kaid el-Dar[modifier | modifier le code]

Agha des Deirah[modifier | modifier le code]

Agha du Khalifah[modifier | modifier le code]

Est un officier sous les ordre du Khalifah qui commandait une troupes de 200 cavaliers.
Cet officier est designe directement par le Bey.

Bacha-Kateb[modifier | modifier le code]

Bacha-Mekahli[modifier | modifier le code]

Bacha-Serradj[modifier | modifier le code]

Bac-Ahalam[modifier | modifier le code]

Forces armées[modifier | modifier le code]

Les janissaires[modifier | modifier le code]

Les Zmouls[modifier | modifier le code]

Les tribus maghzens[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

• Régence d'Alger
• Beyliks de la Régence d'Alger
• Liste des gouverneurs d'Alger
• Beys de la province du Titteri
• Beys de la province de Constantine

Bibliographie et références[modifier | modifier