mardi 29 novembre 2016


Régions Est Constantine
 

Exposition nature urbaine à Constantine

Et si le temps était au graffiti…

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le 29.11.16 | 10h00 Réagissez

Pour son onzième événement, l’espace culturel indépendant Kef-Noun, sera conjugué au décor urbain et cela jusqu’au 10 décembre prochain.

Car la galerie accueille l’exposition de Sneak. Un artiste urbain, originaire d’Alger et qui n’hésite pas à sillonner le pays et même le monde dès que l’occasion se présente, afin de découvrir de nouveaux horizons et sources d’inspiration.
Passionné de calligraphie et revendiquant la liberté, ce jeune talent ne recule devant rien pour écrire celle-ci sous toutes ces formes. Il ne faut guère être un spécialiste de l’art de rue pour apprécier le travail de ce «grapheur» d’orientation primaire. En effet, pour cette exposition, Sneak exhibe une collection de tableaux riche, dont certains ont été confectionnés en exclusivité pour ce rendez-vous.
Le calligraffiti n’est autre que de la calligraphie qui abandonne son cadre pour fusionner avec la liberté, en dehors des normes classiques de cette dernière.
On ne s’étonne pas du choix du style de l’artiste. Un artiste qui fait également dans la recherche en géométrie cherchant ainsi à donner la valeur esthétique qui sied à son travail. Un travail que le street-artiste considère comme un ressourcement spirituel dicté par le rythme de l’exécution. C’est la première fois que Sneak expose à Constantine.
L’architecture et la topographie de Cirta ont laissé une trace indéniable sur sa personne, nous confia-t-il. «Une ville urbaine synonyme de vie», mais également synonyme d’amitié, de encontres et d’échanges, car, à ses yeux, la ville est aussi une référence et un repère en matière d’art urbain, grâce à des noms comme Ink industriz ; le label même du puriste du mouvement qui représente un appui psychologique pour lui. Ou même Lmnt, un artiste urbain et calligraffitiste également, originaire de Souk Ahras, dont le travail s’exporte outre-mer, et dont l’empreinte est omniprésente dans cette Cirta. Constantine encore une fois pont culturel par excellence !
Abordant la question du mouvement de l’art urbain en Algérie, Sneak ne mâchera pas ses mots en dénonçant ce qu’est devenue la scène de l’art de rue aujourd’hui. Elle est tombée entre de mauvaises mains qui la laissent dépérir et lui ôtent l’essence même du mouvement qui n’est autre que la rue. Il a également signalé qu’une partie de notre jeunesse ne croit plus dans la force de l’action, bien au contraire elle s’abandonne à la facilité, l’utopie et la rêverie, brûlant ainsi toutes les étapes menant à l’aboutissement. Une attitude défaitiste qui laisse la rue orpheline de ses artistes.
Partage, paix et valeurs humaines, sont les mots que Sneak n’a pas cessé de répéter tout au long du vernissage de son exposition. Des mots qui se fondent dans son rêve de voir les artistes dits urbains, habiller les rues avec des messages de liberté ornés d’une croyance aveugle dans leur force loin du paraître et du fame «le t

Abbad Ibn Bichr



Après l'allégeance d'al-Aqaba, Mouçâb Ibn Oumayr était déjà à Médine en train d'enseigner l'Islam aux Ansar. Alors, Abbad b. Bichr rejoignit le groupe d'Ansar, entendit ce que Mouçâb disait des préceptes de l'Islam, puis se convertit et devint un Ansarite comme les autres.
Ensuite, il participa activement, comme ses compagnons, au combat sur le chemin de Dieu, après l'arrivée du Messager . Son dévouement était tellement profond pour la cause de l'Islam, sa foi était tellement pure qu'il donnait le meilleur de lui-même.
Une fois, par exemple, à la fin de l'expédition de dhat-Arriqaâ, il lui arriva une chose éblouissante, alors qu'il était en train de monter la garde du camp en pleine nuit. En effet, après avoir été désigné avec Ammar .b. Yacir pour faire leur quart de surveillance, Abbad suggéra à ce dernier de faire un somme pour se reposer. Après quoi, jugeant qu'il n'y avait pas de danger dans les environs, il se mit à prier. Mais, voilà qu'il reçut une flèche au bras, alors, qu'il venait juste de commencer la récitation de la Fatiha. Il enleva la flèche et continua sa récitation, comme si de rien n'était. Alors, il reçut une deuxième flèche ennemie : il l'arracha et continua sa récitation, pendant qu'Ammar dormait près de lui. Puis, il fit le roukou et le soujoud, avant de tendre le bras et secouer son compagnon. Puis, il fit le tachahoud et dit : « Monte la garde à ma place, je viens d'être blessé. »
Alors, Ammar se leva en sursaut, fit du brouhaha qui apeura les tireurs nocturnes et les contraignait à prendre vite la fuite. Puis, il se tourna vers Abbad et lui dit : « Transcendance de Dieu ! Pourquoi ne m'as-tu pas réveillé dès que tu as été atteint la première fois ? »
Abbad lui répondit ainsi : « J'ai été en train de réciter dans ma prière des versets du Coran qui remplissaient mon âme de splendeur, alors je n'ai pas aimé interrompre leur récitation. Par Dieu! si je n'avais pas craint de négliger la surveillance du poste que le Messager m'a confiée, j'aurais sûrement préféré la mort à l'interruption des versets que j'ai été en train de réciter. »
* * *
Ainsi, Abbad était un croyant que l'adoration de Dieu absorbait jusqu'à l'extrême limite de ses sens, et il était également un combattant dévoué sur le chemin de Dieu. Aïcha, la Mère des croyants, avait dit dans une de ses évocations : « Il y a trois Ansarites que personne n'a surpassé en mérites. Ce sont Saâd Ibn Mouâdh, Ousayd Ibn Houdhayr et Abbâd Ibn Bichr. »
* * *
Après la disparition du Messager , Abbad resta fidèle à son poste de vaillant combattant pour la cause de l'Islam. Ainsi, quand il y avait eu la bataille d'al-Yamama contre l'armée de Mousaylima, on l'avait vu pour la dernière fois partir à l'assaut, à la tête de quatre cents Ansarites ...

Principe de neutralité et convictions religieuses : que vont faire les juges du dispositif ?

Question de droit social. Les entreprises privées doivent respecter la liberté du salarié de manifester ses convictions religieuses et ne peuvent apporter des restrictions que si elles sont justifiées par la nature de la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par
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La ministre du travail, Myriam El Khomry, le 4 novembre 2015 à Paris.
La liberté de manifester ses convictions religieuses au sein de l’entreprise a fait l’objet de nombreuses discussions lors des débats sur la loi travail.
A l’origine, il était question d’insérer dans le code du travail des principes fondamentaux du droit définis par la commission Badinter, et notamment le principe n° 6, qui affirmait que « la liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché ».
La commission Badinter avait donc fixé un principe, la liberté religieuse, et prévoyait des exceptions, les restrictions justifiées par la nature de la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché.

Si les principes de la commission Badinter ont disparu au cours du débat, le législateur a souhaité conserver des dispositions sur la liberté religieuse. Mais il est étonnant de constater qu’il a abouti au raisonnement inverse : le règlement intérieur d’une entreprise peut imposer un principe de neutralité, mais sous certaines réserves. En effet, selon le nouvel article L. 1321-2-1, « Le règlement intérieur peut contenir des dispositions inscrivant le principe de neutralité et restreignant la manifestation des convictions des salariés si ces restrictions sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles...

(2) Le grand défi de produire un
seul chapitre semblable aux
chapitres du Coran

Dieu a dit, dans le Coran:
 Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé (le Coran) à Notre serviteur, tâchez donc de produire une sourate (chapitre) semblable et appelez vos témoins, que vous adorez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques.  Si vous n'y parvenez pas (et à coup sûr vous n'y parviendrez jamais), parez-vous donc contre le feu qu'alimenteront les infidèles.  Annonce à ceux qui croient et pratiquent de bonnes oeuvres qu'ils auront pour demeures des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux... (Coran, 2:23-25)
Depuis que le Coran a été révélé, il y a quatorze siècles, personne n'a été capable de produire un seul chapitre semblable aux chapitres du Coran et d'imiter leur beauté, leur éloquence, leur magnificence, leur sage législation, leurs informations véridiques, leurs prophéties exactes, et leurs autres parfaits attributs.  Il est aussi à souligner que le plus court chapitre du Coran (chapitre 108) ne contient que dix mots, et malgré cela, personne n'a jamais réussi à relever ce défi, dans le passé comme de nos jours.1 Quelques-uns des Arabes mécréants, ennemis du prophète Mohammed , tentèrent de relever ce défi dans le but de prouver que Mohammed était un faux prophète, mais ils n'y parvinrent pas.2 Ils échouèrent en dépit du fait que le Coran eût été révélé dans leur propre langue et dialecte, et que les Arabes, à l'époque de Mohammed , étaient reconnus pour être des gens très éloquents qui faisaient de la très belle et excellente poésie qui est toujours lue et appréciée de nos jours.

Le plus court chapitre du Coran

Injil

 Cet article traite de l'Évangile selon la doctrine de l'islam. Pour l'Évangile selon la foi chrétienne, voir Évangile et Évangiles.
Injil (en arabe ‫إنجيل‬), est un terme arabe qui traduit le grec εὐαγγέλιον qui a donné le mot français évangile. Il désigne la révélation proclamée par Jésus de Nazareth au premier siècle de l’ère chrétienne. Ce mot arabe a donné lieu à des emprunts lexicaux dans d’autres langues liées à des cultures imprégnées par l’islam, comme le swahili, le turc ou l’indonésien.

Sommaire


Dans l’islam

L’Injil est le nom que le Coran, livre sacré des musulmans, donne à la révélation divine qui a été faite au prophète Îsâ (Jésus de Nazareth), l’Évangile pour les chrétiens. Il s’agit de l’un des cinq livres sacrés cités par le Coran, lui-même compris, avec les Feuillets d'Abraham, la Tawrat, et le Zabur de David et Salomon. On trouve douze occurrences du terme Injil dans le Coran, toujours accolé au Pentateuque (Tawrat) (sauf la dernière occurrence)1. Le mot Injil désigne aussi les écritures saintes des chrétiens du temps de Mahomet.
La croyance en l’Évangile dicte à chaque musulman de croire qu’il existe et qu’il a été totalement révélé au prophète Îsâ par Allah2. Chaque musulman croit que tout ce que le Prophète Îsâ tient d’Allah est vrai. Mais rien dans l’islam ne permet de dire si l’Évangile a été écrit et compilé durant la vie du prophète Îsâ, qui l’a écrit, qui l’a préservé et l’a propagé, si le Messie l’a enseigné oralement aux gens, ou si ce sont les apôtres qui l’ont transmis, ou si une partie de l’Évangile a été écrite et l’autre non3. Il y a une claire distinction entre la révélation descendue sur le prophète Moussa (Moïse) et la révélation descendue sur le prophète Îsâ (Jésus) dans la mesure où le Coran indique clairement que la première fut mise par écrit4
D’après la conception islamique, les quatre évangiles ont été modifiés, falsifiés (taḥrīf), spécialement en ce qui concerne la divinité de Jésus et la représentation trinitaire de Dieu. La ressemblance entre les sources de la Bible et du Coran ne peut alors plus être ramenée de façon univoque à des traductions arabes des évangiles contemporaines de Mahomet. Il faudrait plutôt penser à une transmission orale, par exemple via les chrétiens yéménites ou les chrétiens nestoriens de Syrie (de al-Hīra). On trouve une confirmation à cela dans les territoires du sud de l’Arabie et de l’Éthiopie, en observant les passages idoines de l’évangile. (Il y avait en effet à l’époque des contacts étroits entre la communauté yéménite et la communauté éthiopienne)5. Quelques hadiths s’expliquent aussi par la connaissance de transmissions bibliques. Des théologiens islamiques comme Al-Mas'ûdî et al-Bīrūnī ont une connaissance précise de la Bible. Une polémique entre la théologie chrétienne et musulmane connut de nouveaux développements en 1908, quand l’évangile de Barnabé, un apocryphe chrétien, fut traduit en arabe. Cet évangile apporte une description de Jésus assez proche de la vision islamique6.

Dans le monde chrétien arabophone

À côté de l’emploi du mot Injil dans un contexte islamique, les chrétiens arabophones l’utilisent pour désigner l’Évangile dans son acception chrétienne, c’est-à-dire la Bonne Nouvelle du Salut. Par exemple, l’évangile selon Matthieu est appelé : (‫(Béchir Evangile de M

mardi 15 novembre 2016

Arabie Saoudite. Plus de 14 000 signatures contre la tutelle masculine

Publié le 
Des femmes saoudiennes à Riyad, le 8 février 2016.

  PHOTO/ FAISAL AL NASSER / REUTERS
Une vaste campagne appelant à faire tomber le système de la tutelle masculine rencontre un vif succès en Arabie Saoudite. Les femmes ne veulent plus être considérées comme des mineures à vie.
OFFRE SPÉCIALE

ÉLECTIONS AMÉRICAINES

Sans le consentement préalable de leur tuteur, les femmes saoudiennes ne peuvent pas voyager à l’étranger, étudier, se marier, conduire une voiture ou même bénéficier des soins de santé. Quelle que soit leur classe sociale, elles sont toujours soumises à la tutelle de leur père, frère, mari ou fils.
Plusieurs milliers d’entre elles ont décidé de réclamer leur liberté. “Plus de 14 000 ont signé une pétition adressée au roi Salmane, lundi [26 septembre], appelant à mettre fin au système de la tutelle dans le royaume”, écrit The Middle East Eye.  

Rapport alarmant

L’organisation internationale de défense des droits de l’homme Human Rights Watch avait publié le 16 juillet un rapport alarmant sur la situation des femmes dans ce pays du Golfe “sous l’emprise de la tutelle masculine”. Le rapport considère ce système comme “l’obstacle le plus important à la réalisation des droits des citoyennes”.  

Le rapport citait les témoignages de plusieurs femmes saoudiennes confrontées à d’importantes contraintes et tenues de “vivre dans les cases que leurs pères ou maris ont prévues pour elles”. Un témoignage parmi d’autres :  
 
Le système de la tutelle continue d’être un cauchemar. Je ne veux pas me marier parce que je ne veux pas qu’un étranger me contrôle… Au fond, c’est de l’esclavage.”

“Je suis mon propre tuteur”

À la suite de la publication de ce rapport, plusieurs activistes féministes avaient lancé une campagne sur les réseaux sociaux. Des hashtags comme “Stop à l’asservissement des femmes” et “Je suis mon propre tuteur” ont éclos sur Twitter, tandis que “2 500 femmes ont envoyé des télégrammes à destination du roi saoudien, lui demandant de supprimer le système de la tutelle”, rappelle Hala Al-Dosari dans The Guardian. La jeune femme a coécrit la pétition et participé au rapport de Human Rights Watch.
Interrogée par le journal britannique, l’activiste saoudienne Aziza Al-Yousef, qui milite depuis des années pour la défense des droits des femmes saoudiennes, a confirmé que plusieurs universitaires et militants féministes islamiques estiment que le système de la tutelle se base sur une interprétation extrêmement restrictive de la charia ou loi islamique :
 
Ce n’est pas uniquement à cause de la religion. L’ensemble des règles gouvernementales devraient être modifiées.

Pétrole. L’Opep annonce une baisse surprise de sa production

Publié le 
La réunion des membres de l’Opep, le 28 septembre, à Alger. PHOTO / RAMZI BOUDINA / REUTERS.
Pour la première fois depuis la crise de 2008, le cartel a décidé de réduire légèrement sa production. Reste le plus difficile : répartir cette baisse entre les pays membres.
OFFRE SPÉCIALE

ÉLECTIONS AMÉRICAINES

“Après plus de quatre heures de discussions, les membres de l’Opep, réunis à Alger, ont décidé, mercredi 28 septembre, de plafonner leur production à un niveau compris entre 32,5 et 33 millions de barils par jour”, rapporte le Financial Times. Soit une baisse minime, puisque, en août, les membres du cartel ont pompé quotidiennement 33,24 millions de barils.
Au mieux, la baisse portera sur 700 000 barils par jour, soit “moins de 1 % de la production mondiale de pétrole”, calcule The New York Times.
Les traders n’ont pourtant pas boudé leur plaisir : ils ont fait grimper les cours du brut de plus de 6 %. L’enthousiasme des marchés est probablement à la hauteur de leur étonnement : personne ne s’attendait à ce que l’Opep annonce une baisse de sa production – qui serait la première depuis huit ans.
“Serait”, car ce n’est que lors de du prochain sommet de l’Opep, prévu le 30 novembre à Vienne, que le niveau de réduction par pays sera défini. Or, c’est là que réside la plus grande difficulté. L’Iran, par exemple, souhaite au contraire augmenter sa production pour retrouver le niveau d’avant les sanctions occidentales – soit environ 4 millions de barils par jour.
“Pour avoir un impact significatif sur le volume des approvisionnements mondiaux et sur les prix, il faudrait retirer du marché 700 000 à 1 million de barils par jour”, estime le Financial Times.
L’événement est toutefois annoncé avec fierté par le quotidien El-Watan en Algérie, pays durement touché par l’effondrement des cours.  


“L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins âpres et très serrées. C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit à Alger tant il s’agit du premier accord de baisse de la production en huit ans.”