
Légion romaine | |
![]() Reconstitution moderne de l'équipement de légionnaires romains. Roman Army Tactics, Scarborough Castle, Royaume-Uni, août 2007. On peut voir le javelot romain (pilum) et les plaques de protection de l'époque impériale (lorica segmentata). |
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Création | 753 av. J.-C. |
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Dissolution | 476 apr. J.-C. |
Pays | Rome antique |
Type | Armée de terre et armée maritime |
Garnison | Limes romains |
Couleurs | pourpre |
Commandant historique | Scipion l'Africain Caius Marius Sylla Pompée le Grand Jules César Auguste Trajan Marc Aurèle Aurélien Constantin Ier |
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Durant les douze siècles (de 753 av. J.-C. à 476 apr. J.-C.), les effectifs et la composition des légions romaines ont beaucoup varié. Ces modifications ne concernent pas que les légions composées de légionnaires mais également les auxiliaires, les cohortes prétoriennes, les cohortes urbaines et la marine romaine.
Grâce à ses très nombreux succès militaires que ce soit à l'époque républicaine ou plus tard à l'époque impériale, la légion a longtemps été considérée comme un modèle à suivre en matière d'efficacité et du potentiel en termes de tactiques militaires.
Sommaire
- 1 Historique
- 2 Équipement du légionnaire
- 3 Déplacements
- 4 Évolution de la légion au cours du temps
- 5 Listes des légions
- 6 Répartition des légions romaines au IIIe siècle
- 7 Voir aussi
Historique
Articles détaillés : armée romaine, Grades de l'armée romaine, Tactiques de l'infanterie romaine et Engin de siège dans l’Antiquité romaine.
Époque monarchique
Articles détaillés : Monarchie romaine, Armée romaine des origines à la fin de la République et Grades de l'armée romaine.
Prémices de l'époque monarchique (VIIIe siècle av. J.-C.-VIIe siècle av. J.-C.)
Articles détaillés : Romulus et Rémus et Grades de l'armée romaine.
Selon la tradition, Romulus aurait créé la légion romaine en se servant comme modèle de la phalange grecque1.
Il commença par diviser la population qui était apte aux armes, en
contingents militaires. Chaque contingent militaire était formé de 3 000 fantassins et 300 cavaliers, choisis parmi la population, et il nomma les contingents militaires du nom de légion2.Les 3 000 fantassins (pedites) et 300 cavaliers (equites) étaient enrôlés parmi les trois tribus (1 000 fantassins et 100 cavaliers dans chaque tribu), qui formaient la population primitive de Rome3 : les Ramnes (qui tirent leurs noms de Romulus), les Tities (de Titus Tatius) et les Luceres. À l'époque monarchique, les légions étaient composées de citoyens dont l'âge était compris entre 17 et 46 ans, et qui pouvaient payer le coût de leur armement4.
La légion est disposée en trois lignes dans le style des phalanges traditionnelles5, avec la cavalerie sur les flancs. Chaque ligne de 1 000 hommes était commandée par un tribun militaire, tandis que les escadrons de cavalerie dépendaient du tribun celeres, pendant que le Roi assumait le commandement de l'armée entière. En outre, il avait le devoir de dissoudre l'armée à la fin d'une campagne6.
Aujourd'hui sur la base des découvertes archéologiques récentes, on a pu remarquer que la première armée romaine, celle de l'époque de Romulus, était constituée par des fantassins qui avaient pris la manière de combattre et l'armement de la culture de Villanova, des voisins étrusques. Les guerriers se battaient pour la plupart à pied, avec des lances, des javelots et des épées (les lames étaient généralement en bronze et en de rares cas en fer, d'une longueur variant de 33 à 56 cm7), des poignards (avec des lames de longueur comprise entre 25 et 41 cm8) et des haches. Seuls les plus riches pouvaient se permettre une armure composée d'un casque et d'une cuirasse, les autres se contentaient d'une petite protection rectangulaire sur la poitrine, devant le cœur, de dimensions d'environ 15 × 22 cm9. Les boucliers étaient de dimensions variables, mais souvent comprises entre 50 et 97 cm10) et de forme généralement ronde, appelée clipeus qui fut délaissée selon Tite-Live à la fin du Ve siècle av. J.-C.5. Plutarque raconte qu'une fois les Romains et les Sabins réunis, Romulus introduisit les boucliers de type sabin, en abandonnant le précédent bouclier de type argos et en modifiant les précédentes armures11.
Lorsque Rome s'agrandit et que les Romains s'unirent aux Sabins, Romulus décida de doubler l'effectif des troupes romaines pour qu'il comporte 6 000 fantassins et 600 cavaliers12.
Finalement, il semble que Romulus constitua une garde personnelle de trois cents cavaliers appelée celeres13, garde personnelle qui fut éliminée par Numa Pompilius14. Sous Auguste, soit sept cents ans plus tard, cette garde personnelle sera recréée sous le nom de garde prétorienne qui aura pour objectif la défense du Princeps senatus.
La réforme de Tarquin l'Ancien (VIIe siècle av. J.-C.- Première moitié du VIe siècle av. J.-C.)
Articles détaillés : Tarquin l'Ancien, Tarquins, Armée romaine des origines à la fin de la République et Grades de l'armée romaine.
La réforme de Tarquin l'Ancien, cinquième roi de Rome,
concerne seulement la classe des cavaliers où le roi décida de doubler
le nombre de cavaliers en ajoutant, au-delà des Ramnenses, des Titienses
et des Luceres, d'autres centuries auxquelles il donna un nom différent15. Les trois nouvelles centuries s'appelèrent posteriores16 ou sex suffragia17, donc à l'époque de Tarquin l'Ancien les equites étaient constitués de 1 800 cavaliers16.
En outre, la réforme établit l'habillement que devaient avoir les fils
des cavaliers pour les démarquer des gens normaux: il leur fut accordé
le droit de mettre la toge prétexte18. Avec cette réforme, Tarquin l'Ancien voulait récréer les Celeres, projet auquel Attus Navius s'opposa. Donc, au lieu de créer un corps spécial de cavaliers comme au temps de Romulus, Tarquin l'Ancien décida d'augmenter le nombre d'equites pour simplement contourner l'opposition d'Attus Navius.La réforme de Servius Tullius (milieu du VIe siècle av. J.-C.)
Articles détaillés : Servius Tullius, Tarquins, Armée romaine des origines à la fin de la République et Grades de l'armée romaine.
À l'époque monarchique fut effectuée, selon la tradition par Servius Tullius,
sixième roi de Rome, une réforme monétaire qui divisa l'ensemble de la
population romaine en cinq classes (six classes selon certaines sources19). Ces classes sont à leur tour divisées en trois catégories20 : seniores (plus de 46 ans), iuniores (entre 17 et 46 ans: qui sont les plus susceptibles de se battre : giovani) et pueri (âgés de moins de 17 ans: ragazzi) ;
Les individus qui se situent dans la première classe, et qui sont donc
les plus riches pouvaient se permettre l'achat d'équipement (le coût de
la taxe sur les armes étant établi sur la base du cens21) d'un légionnaire, pendant que les classes inférieures avaient un armement de plus en plus léger. L'armée servienne
avait besoin d'être formée par deux légions (une pour la défense de la
ville et l'autre utilisée pour des campagnes militaires à l'extérieur22), soit un total de 193 centuries21:- La première classe était composée de quatre-vingts centuries d'infanterie, les membres de cette classe devaient avoir un revenu de plus de 100 000 as. Elle était composée de quarante centuries de seniores et de quarante centuries de iuniores. Les seniores avaient la tâche de vérifier que personne ne s'attaque à la ville et de la défendre si cela s'avérait nécessaire (quand les iuniores étaient en exploration23). Les iuniores quant à eux devaient faire l'exploration23 et le combat à l'extérieur des villes24. Dans le cas d'une guerre, la première classe bénéficiait d'un respect plus important que les autres classes24,25. Cette classe était équipée d'un armement lourd constitué d'un casque, d'un bouclier rond (clipeus), d'une paire de cnémides et d'une armure en bronze. Leurs armes étaient le javelot, le pilum et l'épée24,23.
- À la première classe, Servius Tullius décida d'ajouter dix-huit centuries d'equites constituées dans la même classe que celle des centurions illustres et créée à partir des douze centuries auxquelles il faut ajouter six autres centuries (sur ce point les avis sur la création de cette unité divergent, certains pensent que c'est Servius Tullius qui la créa26, d'autres pensent que la création date d'un sex suffragia de Tarquin l'Ancien27). Les centuries de cette classe bénéficiaient d'un cheval pour un coût de 10 000 as pour l'État romain et les veuves devaient payer l'entretien des equites pour un coût de 2 000 as pour chaque centurie et chaque année. Le coût a ensuite été transmis aux classes les plus riches26. La première classe avait deux centuries de "réserve" (une d'iuniores et une de seniores car ils occupaient des catégories précises dans la classe). Elles n'étaient d'ailleurs pas armées. C'était des forgerons, des armuriers ou encore des ouvriers préposés à la guerre qui avaient par exemple le devoir de transporter les machines de guerre. D'autres sources mentionnent ces catégories comme faisant partie de la seconde classe25,19.
La légion de la République (IIIe siècle av. J.-C.)
Articles détaillés : Armée romaine des origines à la fin de la République et Grades de l'armée romaine.
Lors des guerres puniques l'armée est réorganisée en manipules : la légion est alors composée de 30 manipules, chaque manipule comprend deux centuries, mais les centuries comprennent désormais 60 à 80 hommes, soit au total 4 200 hommes. Ces forces sont divisées en trois rangs légionnaires et les troupes légères : au 1er rang en ordre de bataille, on trouve les hastati — les plus jeunes, qui encaissent le choc, 1 200 hommes — au deuxième rang les principes — d'âge mûr, 1 200 h — et au 3e les triarii — les plus âgés, 600 h — et entre ces rangs ou au-devant pour les escarmouches s'intercalent les vélites — infanterie légère, plus pauvres, 1 200 h. Et à chaque légion est adjointe une unité de cavalerie de 10 turmes de 3 décuries, soit 300 cavaliers (30 turmes, soit 900 cavaliers, pour les légions de socii, les alliés). De plus, un cinquième de l'infanterie et un tiers de la cavalerie alliées formaient une réserve spéciale, les Extraordinarii, sous le commandement direct des Consuls.La légion à la fin de la République (IIe et Ier siècle av. J.-C.)
Articles détaillés : Armée romaine des origines à la fin de la République et Grades de l'armée romaine.
À la fin du IIe siècle av. J.-C., Marius transforme l'armée romaine en armée de métier. La légion comporte alors 10 cohortes de 3 manipules (un manipule de chaque rang : triarii, principes, hastati) et 2 centuries par manipule (centurie de 100 h), soit environ 6 000 hommes (chiffre vraisemblablement rarement atteint). Des troupes légères renforcent la légion, comme les Antesignani qui remplacent les Extraordinarii disparus, ou encore des éclaireurs (speculatores ou exploratores).
Cependant, l'équipement n'étant plus payé par le légionnaire, mais
fourni par le consul qui levait la légion, il se standardise et devient
le même pour les trois rangs ; de plus, les légionnaires étant à cette
époque des engagés volontaires, il n'y a plus non plus de différence
d'âge entre les centuries, qui sont homogènes et de même valeur. Sous ce
siècle, on comptait près de 55 légions romaines.La légion sous le Haut-Empire
Durant le Haut-Empire l'effectif global de l'armée romaine est de 33 légions à partir de Septime Sévère (qui crée les Legiones I, II et III Parthica), soit entre 165 000 et 198 000 hommes. L'immense majorité des légions est cantonnée aux frontières, suivant ainsi le système de défense augustéen. Seule la Legio VII Gemina, isolée en Tarraconaise et la II Parthica à Albe, en Italie, qui constituent ensemble les seules réserves stratégiques de l'Empire, échappent à cette règle. La légion se compose toujours de 10 cohortes de 3 manipules (triarii, principes, hastati) de 2 centuries (de 60 à 80 h). La 1re cohorte verra ses effectifs doubler à partir de l'empereur Vespasien. La légion comprend également divers corps comme les antesignani, lanciarii, speculatores, exploratores, singulares, ainsi qu'une cavalerie légionnaire.La légion sous le Bas-Empire
Sous le Bas-Empire, les effectifs changent. Dioclétien le premier modifie le nombre de soldats de chaque légion. Désormais, en sus des légions classiques (32 sous Dioclétien, car la VI Ferrata a disparu), il existe des légions d'environ 1 000 hommes. La réforme essentielle appartient cependant à Constantin. Il crée une armée de manœuvre puissante et d'un bon niveau, le comitatensis. Celle-ci contient des légions, aux effectifs changeants, mais aussi des ailes de cavalerie, ou tout simplement, des numeri, troupes sans effectif donné. À cet égard la Notitia dignitatum donne des informations intéressantes, et entre autres le nombre respectable de 174 légions… La plupart n'ont pas un gros effectif. D'autres troupes, dont des légions de moindre valeur, sont cantonnées dans la défense des frontières de l'Empire, les limitanei. La légion n'est déjà plus la reine des champs de bataille, ni l'unité de base de l'armée.Équipement du légionnaire
Casque de légionnaire de Drusenheim, musée historique de Haguenau
L’équipement du légionnaire de l’empire d’occident vers 360 n'a plus grand-chose à voir avec celui de ses ancêtres. Il porte un casque simplifié dont la bombe est composée de deux calottes soudées. Les gardes-joues, appelées paragnathides, sont rattachées à la bombe par une couture en cuir et il y a aussi sur la bombe des protège-nuque. Ce type de casque est conçu pour un fantassin adoptant une position accroupie face à son ennemi, le couvre-nuque placé dans l’axe du regard lui permettant de se baisser tout en relevant suffisamment sa nuque28. Il porte aussi une cotte de mailles simple qui ressemble à celle utilisée sous la république. Le bouclier ovale ou rond en bois comme l’épée longue (spatha) s’inspirent de l’armement des auxiliaires du Haut-Empire. Chaque unité a un emblème particulier (épisème). La lance remplace le javelot. Le légionnaire pouvait emporter des dards plombés (plumbata) qui, vers 300, étaient rangés à l’intérieur du bouclier dans la légion des Herculéens et dans celle des Joviens. Les braies à la mode gauloise et germanique reflètent la barbarisation de l’armée.
Déplacements
Légionnaires en formation de tortue, représentés sur la colonne Trajane
Cette rapidité de déplacement (inégalée jusqu'à la Révolution française) donne de grands avantages opérationnels à la légion romaine : elle permet de réunir deux fois plus de troupes que l'ennemi en un endroit déterminé, avant qu'il puisse réagir.
Les bagages réduisent d'un tiers cette vitesse (étape normale d'environ 20 kilomètres). Chaque soir, un camp fortifié est construit.
Sous l’Empire, cette cadence est possible grâce à un entraînement (ambulatura) ayant lieu au moins trois fois par mois, à date fixe (quel que soit le temps). Tous les militaires se chargent de tout l’équipement réglementaire (jusqu’à 40 kilogrammes) et font, via des itinéraires accidentés, une quarantaine de kilomètres, en alternant les deux cadences.
Évolution de la légion au cours du temps
République
Les citoyens se répartissent en 193 groupes en fonction de leur richesse, établie par le censeur lors des recensements qui avaient lieu tous les cinq ans (lustre). Les 98 premières classes censitaires sont considérées comme aisées et ont des effectifs peu élevés. Les suivantes sont constituées de paysans possédant leur terre, et plus ou moins prospères.
Le choix des citoyens devant constituer les légions est confié aux dieux, par tirage au sort. Chacune des classes censitaires évoquées plus haut doit fournir assez d'hommes pour constituer une centurie. Les classes étaient donc nommées centuries. On a donc, dans les centuries (censitaires) peu importantes numériquement de citoyens riches, une forte proportion qui est tirée au sort, pour constituer une centurie (militaire) complète. Inversement dans les centuries (groupes de citoyens) pauvres importantes numériquement, une faible proportion de la centurie (groupe de citoyens) qui est tirée au sort. Ce système se justifie de deux manières :
- d'abord, du fait que les citoyens combattent pour défendre leurs biens, les riches ont évidemment plus à défendre que les pauvres, et donc il est considéré comme normal qu'ils les défendent eux-mêmes ;
- ensuite, comme les citoyens payaient eux-mêmes leur équipement, il est plus facile à un homme aisé de parer à cette dépense. On a donc des légionnaires mieux équipés, et donc une légion plus valeureuse.
Les dix-huit premières centuries fournissent la cavalerie. Les citoyens les composant sont les seuls à pouvoir fournir leur cheval. Ces centuries sont dites équestres pour cette raison.
Effectifs de l’armée républicaine
Sous la République, en temps ordinaire, 4 légions romaines et 4 légions alliées (voir socii) sont levées chaque année. Pendant la deuxième guerre punique, les effectifs sont de 6 légions en 218 av. J.-C. au début de la guerre et atteignent 23 légions en –211.Source | Année | Effectifs |
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Tite-Live | -311 | 4 légions |
Festus | -265 | 292 334 citoyens mobilisables |
Polybe | -225 | 273 000 citoyens mobilisables 294 000 alliés mobilisables |
Polybe | -142 | 328 442 citoyens mobilisables |
Tite Live | -218 | 6 légions |
Tite Live | -211 | 23 légions |
Jules César | -50 | 11 légions en Gaule |
Appien, Plutarque | -31 | 40 à 45 légions à Auguste Octave, 31 à Marc Antoine |
À la fin de la République et sous l'Empire, d’Auguste à Dioclétien
Stèle de légionnaire de Glanum - Musée gallo-romain de Fourvière
Année | Empereur | Nombre de légions | Effectif d’une légion29 |
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-30 | Auguste | 28 | 6000 |
6 | Auguste | 28 | 6000 |
23 | Tibère | 30 | 7000 |
83 | Domitien | 35 | 7000 |
98 | Trajan | 40 | 7000 |
138 | Hadrien | 40 | 7000 |
180 | Marc Aurèle | 40 | 6 000 |
211 | Septime Sévère | 40 | 6 000 |
284 | Dioclétien | 53 | 2 700–3 000 |
L’armée de Dioclétien
D’après Jean le Lydien, Sur les mois, I, 27.Armée de terre | Marine de guerre | Total |
---|---|---|
389 704 hommes | 45 562 hommes | 435 236 hommes |
Les armées romaines d’Orient et d’Occident d’après la Notitia Dignitatum vers 395
D’après A.H.M. Jones, The Late Roman Empire, 284–602, Vol. III, Blackwell, Oxford, 1964.Type d’unité | Armée d’Occident | Armée d’Orient | |
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Troupes palatines | Légions | 13 | 12 |
Auxiliatis (infanterie) | 43 | 64 | |
Vexillations (cavalerie) | 14 | 10 | |
Accompagnement (Comitatus) | Légions (comitatenses) | 38 | 33 |
Légions (pseudocomitatenses) | 20 | 28 | |
Vexillations | 14 | 10 | |
Garde-frontières (limitanei) | Légions | 15 | 30 |
Autres unités (ailes, cohortes, coins, flottiles) | 182 | 305 |
Listes des légions
Voici la liste des légions de l'époque républicaine :- Legio X Equestris/ legio X (Jules César) / legio X Veneria
- Legio XII Victrix / Antiqua / Fulminata / Certa Constans / Galliena
- Legio I Adiutrix
- Legio I Germanica (-48 / 70)
- Legio I Illyrica
- Legio I Italica
- Legio I Minervia
- Legio I Parthica
- Legio II Adiutrix
- Legio II Augusta
- Legio II Gallica
- Legio II Italica
- Legio II Primigenia
- Legio II Parthica
- Legio II Traiana Fortis
- Legio III Augusta
- Legio III Cyrenaica
- Legio III Italica / Concordia
- Legio III Gallica
- Legio III Parthica
- Legio IV Flavia Felix
- Legio IV Macedonica
- Legio IV Scythica
- Legio IV Martia
- Legio V Alaudae
- Legio V Macedonica
- Legio VI Ferrata
- Legio VI Victrix
- Legio VII Claudia
- Legio VII Gemina
- Legio VIII Augusta
- Legio IX Hispana / Macedonica / Triumphatrix
- Legio X Fretensis
- Legio X Gemina
- Legio XI Claudia / Claudia Pia Fidelis
- Legio XII Fulminata / Victrix / Antiqua / Certa Constans / Galliena
- Legio XIII Gemina
- Legio XIV Gemina Martia Victrix
- Legio XV Apollinaris
- Legio XV Primigenia
- Legio XVI Gallica
- Legio XVI Flavia Firma
- Legio XVII - légion anéantie lors du désastre de Varus en Germanie
- Legio XVIII - id.
- Legio XIX - id.
- Legio XX Valeria / Valeria Victrix
- Legio XXI Rapax
- Legio XXII Deiotariana
- Legio XXII Primigenia
- Legio XXX Ulpia Victrix / Pia Fidelis
Répartition des légions romaines au IIIe siècle
Zone | Effectifs totaux | Nombre de légions | Provinces | Effectif |
---|---|---|---|---|
Rhin | 40 000 hommes | 4 légions | Germanie supérieure | 2 |
Germanie inférieure | 2 | |||
Danube | 130 000 hommes | 12 légions | Rhétie | 1 |
Norique | 1 | |||
Pannonie supérieure | 3 | |||
Pannonie inférieure | 1 | |||
Mésie supérieure | 2 | |||
Mésie inférieure | 2 | |||
Dacie | 2 | |||
Orient | 110 000 hommes | 10 légions | Cappadoce | 2 |
Mésopotamie (Parthiques) | 2 | |||
Syrie | 3 | |||
Palestine | 2 | |||
Arabie | 1 | |||
Égypte | 11 000 hommes | 1 légion | II Traiana Fortis à Nicopolis | |
Afrique | 11 000 hommes | 1 légion | III Augusta à Lambèse | |
Bretagne | 30 000 hommes | 3 légions | ||
Italie | 1 légion | II Parthica à Albanum | ||
Tarraconaise | 1 légion | VII Gemina à Legio |
Notes et références
- Tite-Live, Histoire romaine: livre VIII, paragraphe 8, 3.
- Plutarque, Vie de Romulus, paragraphe 13, 1; Jean Zonaras, Histoire romaine, paragraphe 7, 5.
- Dictionnaire de Ch. Daremberg et E. Saglio (1877) [archive]
- Tite-Live, Histoire romaine: livre I, paragraphe 13.
- Tite-Live, Histoire romaine: livre IV, paragraphe 59-60; livre VIII, paragraphe 8, 3.
- Smith, William A Dictionary of Greek and Roman Antiquities, John Murray, London, 1875 - voce Tribunus [archive]
- P. Connolly, Greece and Rome at war, p. 91.
- P. Connolly, Greece and Rome at war, p. 92.
- P. Connolly, Greece and Rome at war, p. 93.
- P. Connolly, Greece and Rome at war, p. 94.
- Plutarque, Vie de Romulus, paragraphe 21, 1.
- Plutarque, Vie de Romulus, paragraphe 20, 1–3.
- Tite-Live, Histoire romaine: livre I, paragraphe 15.
- Plutarque, Vie de Numa, paragraphe 7, 8; Jean Zonaras, Histoire romaine, paragraphe 7, 5.
- Tite-Live, Histoire romaine: livre I, paragraphe 36, 2.
- Tite-Live, Histoire romaine: livre I, paragraphe 36, 6-8.
- Festus Grammaticus, De verborum significatu, sex suffragia(452).
- Macrobe, Saturnales: livre I, paragraphe 6, 11-12.
- Denys d'Halicarnasse, Antiquité romaine: livre IV, paragraphe 18, 1-3.
- Aulu-Gelle, Nuits attiques: livre X, paragraphe 28, 1.
- Denys d'Halicarnasse, Antiquité romaine: livre IV, paragraphe 19, 1-2.
- P. Connolly, Greece and Rome at war, p. 95.
- Denys d'Halicarnasse, Antiquité romaine: livre IV, paragraphe 16, 2-5.
- Tite-Live, Histoire romaine: livre I, paragraphe 43, 1-7.
- Denys d'Halicarnasse, Antiquité romaine: livre IV, paragraphe 17, 1-4.
- Tite-Live, Histoire romaine: livre I, paragraphe 43, 8-10.
- Festus Grammaticus, De verborum significatu, sex suffragia(452); Cicéron, De re pubblica: livre II, paragraphe 22, 39-40.
- Connolly 1991, p. 358—363
- Ph Richardot, Les Grands Empires, Histoire et Géopolitique, Ellipses, Paris, 2003.
Voir aussi
Articles connexes
Armée romaine
Unités militaires
- Garde prétorienne commandée par le Préfet du prétoire
- Garde varègue développée par Byzance après la chute de l'Empire romain d'Occident
- Peuples barbares fédérés
- Troupes auxiliaires
Divers
- Sous l'Empire, le service militaire confère la citoyenneté romaine aux vétérans.
- Camp romain
- Décimation
- Villes et légions romaines
- Cavalerie au temps de la Rome antique
Liens externes
- (en) UNRV Roman History [archive]
- (fr) L'armée romaine [archive]
- (fr) Site de reconstitution d'une légion romaine fine du Ier siècle apr. J.-C. et début IIe siècle apr. J.-C. [archive]
- (fr) Site sur la Légion Romaine [archive]
- (fr) Site de reconstitution d'une légion romaine à l'époque flavienne [archive]
Bibliographie
- Yann Le Bohec, L'armée romaine sous le haut empire, Paris, Picard, , 3e éd.
- Yann Le Bohec, Les légions de Rome sous le Haut-Empire, vol. 2 : bilan scientifique désormais incontournable, il s'agit des actes d'un colloque international destiné à mettre à jour l'article scientifique de référence sur les légions romaines par E. Ritterling, en allemand, dans la Realencyclopädie, 1925, Lyon,
- (en) Peter Connolly, The roman fighting technique deduced from armour and weaponry, Maxfield V.A et Dobson M.J. (Exeter University Press), coll. « Roman Frontier Studies 1989 (Proceedings of the Fifteenth International Congress of Roman Frontier Studies) »,
- Laurent Fleuret, Les armées au combat dans les Annales de Tacite [archive], Mémoire de maîtrise, Université de Nantes, 1997.
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