mardi 22 août 2017

Pétra: l'envoûtante cité de pierre nabatéenne

Laroche-Signorile, Véronique
La Khazneh («trésor») est le premier monument que le visiteur rencontre en entrant dans Pétra. Et le plus emblématique. Haut de 40 mètres sur 28 de large il est taillé à même la falaise. Sa façade spectaculaire, richement décorée, est une combinaison de styles différents et superposés, comportant principalement des motifs romains et grecs. Toute l'originalité de l'architecture nabatéenne provient précisément de ce rassemblement hétéroclite, mélange d'Orient et d'Occident. / Alain Signorile
EN IMAGES - Il y a 205 ans, la cité antique de Pétra était redécouverte par un européen, Johann Ludwig Burckhardt. Par son cadre et ses nombreux monuments, la ville rose fascine ses visiteurs, ceux d'hier comme ceux d'aujourd'hui.
Un joyau antique redécouvert incognito, par ruse. C'est un jeune explorateur suisse de 25 ans, Johann Ludwig Burckhardt, qui retrouve le 22 août 1812 la cité antique de Pétra, située au sud de l'actuelle Jordanie. Il s'agit de la capitale d'un riche royaume du désert, celui des Nabatéens -un peuple de nomades d'origine arabe qui s'est sédentarisé. Ces caravaniers sont devenus prospères grâce au commerce d'encens et d'aromates qu'ils convoient du sud de l'Arabie aux ports méditerranéens.
Le voyageur et orientaliste Johann Ludwig Burckhardt, mandaté par les Britanniques pour découvrir la source du Niger, étudie l'arabe à Cambridge puis à Alep en Syrie. Il se convertit à l'islam et se fait appeler Cheikh Ibrahim afin de faciliter son expédition. En 1812 c'est sous cette identité qu'il se rend de Damas au Caire.

Un «pélerin explorateur»

En chemin il entend parler de ruines remarquables situées dans les montagnes du Wadi Musa. Prétextant vouloir sacrifier une chèvre en l'honneur du prophète Aaron, frère de Moïse, au Djebel Haroun, - proche de la cité convoitée- il parvient à convaincre un guide de le conduire là-bas.
Ainsi Johann Ludwig Burckhardt déguisé en bédouin en pèlerinage, découvre après une marche dans un étroit défilé d'1,5 km (le Sîq) la fascinante façade d'un immense monument rupestre: la Khazneh. Mais comme il ne veut pas éveiller les soupçons de son guide il ne peut décrire ni dessiner le monument dans le carnet qu'il porte dissimulé sous ses vêtements. Sa visite est rapide parce que dangereuse: les bédouins occupant le site se méfient des étrangers. Il se contente donc d'observer très discrètement les ruines. L'explorateur a rapidement (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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