C'est
une petite scène que raconte Oumayma Mehdi. Cette jeune femme scrute le
travail parlementaire depuis dix-huit mois pour l'association Al
Bawsala (« La Boussole »). Une petite scène qui croque le charivari qui
règne au sein de l'ARP. On y voit les députés assister à une réunion sur
le texte de la loi de réconciliation administrative (une amnistie des
fonctionnaires en bisbille avec la justice) puis, sitôt fait, courir
écouter le chef du gouvernement qui parle de la lutte contre la
corruption… Oumayma s'en amuse. La présidente d'Al Bawsala, Chaima
Bouhlel, parle pour sa part de « schizophrénie ». Depuis la
constituante, élue en 2011, Al Bawsala permet aux Tunisiens de suivre en
direct l'intégralité du travail fait au Bardo. Sans ce travail, il
serait difficile de s'y retrouver dans le dédale parlementaire. Plongée
au cœur du réacteur nucléaire de la démocratie tunisienne qu'est censée
être l'ARP.
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