mercredi 2 août 2017

C'est une petite scène que raconte Oumayma Mehdi. Cette jeune femme scrute le travail parlementaire depuis dix-huit mois pour l'association Al Bawsala (« La Boussole »). Une petite scène qui croque le charivari qui règne au sein de l'ARP. On y voit les députés assister à une réunion sur le texte de la loi de réconciliation administrative (une amnistie des fonctionnaires en bisbille avec la justice) puis, sitôt fait, courir écouter le chef du gouvernement qui parle de la lutte contre la corruption… Oumayma s'en amuse. La présidente d'Al Bawsala, Chaima Bouhlel, parle pour sa part de « schizophrénie ». Depuis la constituante, élue en 2011, Al Bawsala permet aux Tunisiens de suivre en direct l'intégralité du travail fait au Bardo. Sans ce travail, il serait difficile de s'y retrouver dans le dédale parlementaire. Plongée au cœur du réacteur nucléaire de la démocratie tunisienne qu'est censée être l'ARP.

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