ans prirent le chemin d'Ouhoud pour rencontrer les
Qouraychites, et il y eut une bataille terrible qui se termina par la
défaite des musulmans. Lorsque le Messager
et ses compagnons descendirent sur le champ de bataille, ils
s'attelèrent à une tâche très pénible, celle de reconnaître la
personnalité de leurs martyrs qui avaient été défigurés et mutilés.
Jabir b. Abdallah chercha son père et put
le reconnaître parmi les tués. Comme Jabir et ses proches se mirent à
pleurer sur la dépouille d'Abdallah b. Amrou et que le Messager
vint à eux, celui-ci leur dit : « Que vous le pleuriez ou que vous ne le pleuriez pas, les anges l'ombragent de leurs ailes. »
* * *
Abou Jabir avait une foi limpide qui fit de lui un fervent amoureux de la mort sur le chemin de Dieu. Le Messager
nous en informa, après la mort d'Abou Jabir, quand il parla à Jabir, en
ces termes : Ô Jabir, Dieu n'a parlé à quelqu'un que de derrière un
voile. Mais il a parlé face-à-face avec ton père. Il lui a dit : « Ô mon
adorateur, demande et je te donne. - Ô mon maître, a dit ton père, je
te demande de me ramener à l'ici-bas, pour que je sois tué sur ton
chemin une deuxième fois. - J'ai déjà dit : Ils n'y reviendront pas, a
dit Dieu. - Ô mon maître, a alors dit ton père, informe donc ceux qui
sont restés derrière nous sur le bienfait que tu nous donné. »
Après quoi, Dieu le transcendant a fait descendre "Ne
prends pas-ceux qui furent tués sur le chemin de Dieu pour des tués. Oh
non! ils vivent auprès de leur maître, à jouir de l'attributton, joyeux
de ce que Dieu leur dépense de sa grâce, et d'avance contents pour ceux
qui ne les ont pas encore rejoints: point d
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