vendredi 30 septembre 2016

ENQUÊTE - Depuis la fin des années 1950, ce lieu saint d'Arabie saoudite connaît des transformations sans précédent. Des travaux pharaoniques qui visent à moderniser et à améliorer l'accueil des millions de pèlerins affluant chaque année pour effectuer le hadj, le plus important pèlerinage de l'islam.
«Mais non, ce n'est pas Dubaï, c'est La Mecque!» Luca Locatelli s'en souvient comme si c'était hier. Sa femme Irma lui montrait les photos de vacances d'un couple d'amis partis en voyage de noces. «J'ai vu cette image avec des immenses gratte-ciel illuminés, des gens au restaurant, dans des boutiques de luxe: je n'en revenais pas. Et je me suis rendu compte, comme beaucoup de gens, que je n'avais aucune idée de ce à quoi ressemblait précisément La Mecque.» Photographe italien élevé dans une famille «très catholique» et marié à une musulmane indonésienne, Luca Locatelli est immédiatement fasciné par cette vision ultramoderne du lieu le plus sacré de l'islam. Après huit mois de tractations avec l'ambassade d'Arabie saoudite ...

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