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Elle est l’une des plus dynamiques en dehors de la Kabylie
La fédération de Constantine, un acteur avec lequel il faut compter
le 06.12.16 | 10h00 Réagissez
Au FFS, on sait qu’il faut compter désormais avec la fédération de Constantine et, par extension, toutes les régions du pays en dehors du bastion historique du vieux parti, à savoir la Kabylie et l’Algérois en général.
La fédération dont l’extrait de naissance est fixé à 2012 a réussi, au bout de quatre ans d’existence seulement, a démontré un potentiel très important et une capacité de captage de militants et d’électeurs qui ont surpris tout le monde dès 2012. Avec un siège à l’APN, six sièges à l’APW et une commune, en l’occurrence El Khroub, avec ses 4000 habitants, le score est plus que satisfaisant dans une wilaya qui ne connaît aucune tradition liée au FFS, malgré de vieilles tentatives qui remontent à l’euphorie politique générale de 1990.
Aujourd’hui, la fédération qui devient emblématique dans l’esprit d’ouverture sur le pays pour lequel avait opté Aït Ahmed, compte pas moins de 700 militants encartés, des adhésions qui reflètent l’effet d’entraînement provoqué par l’année charnière 2012 et les efforts de la direction locale. L’arrivée de Abdelmalek Bouchafa à la tête des structures dirigeantes du FFS fait partie de cette politique d’ouverture, mais aussi et surtout de l’émergence du pôle constantinois et l’affirmation des cadres qui en sont issus.
L’ancien militant du Raj, arrivé en 1990 au FFS, a vite fait de marquer sa présence. Celui-ci compte bien camper son rôle, selon les militants qui le connaissent, en démontrant qu’il n’est pas un «trois quarts de premier secrétaire» et qu’il peut très bien remplir le costume de premier secrétaire du parti de feu Aït Ahmed. Abdelmalek Bouchafa, dont la promotion a surpris beaucoup de monde, n’a pas tardé à gagner la confiance de la base.
Sa performance, le 1er octobre dernier à Tizi Ouzou, devant 5000 militants a soulevé la foule qui l’a acclamé. Dans la conjoncture de l’après-Aït Ahmed, très sensible pour le FFS, son action comme la réaction de la base et de l’appareil de direction à son égard vont être déterminants pour l’avenir du parti en général et de l’élan de «deghettoïsation» du parti. C’est aussi pour dire que l’après-Aït Ahmed s’écrit aussi avec la construction nationale du FFS et Constantine semble incontestablement s’imposer comme un acteur principal dans cet avenir.
Nouri Nesrouche
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