Le roi Salman d'Arabie saoudite en visite au Japon
Le roi Salman d'Arabie
saoudite poursuit sa tournée asiatique. Ce dimanche, il est au Japon,
pour rencontrer le Premier ministre Shinzo Abe – et cela fait 46 ans
qu’un dirigeant du royaume wahhabite ne s’était pas rendu dans
l’archipel.
Riyad souhaite que le Japon,
troisième économie mondiale, puisse investir en Arabie saoudite,
notamment dans des domaines comme les énergies renouvelables,
l'intelligence artificielle ou les divertissements.
Confronté à la chute des prix du pétrole dont il est le premier exportateur mondial et par ricochet à un creusement spectaculaire de son déficit public, le royaume saoudien a lancé l'année dernière un vaste programme de diversification de son économie baptisé « Vision 2030 ». Des firmes japonaises ont commencé à former de jeunes Saoudiens appelés à remplacer les millions de travailleurs étrangers qui font tourner l'économie de ce pays du Moyen-Orient.
Le Japon importe un tiers de son pétrole d'Arabie saoudite, selon des chiffres officiels japonais et exportait vers le royaume saoudien des voitures, des équipements et des métaux à hauteur de 6,9 milliards d'euros en 2015.
Shigeto Kondo, chercheur à l’Institute of Energy Economics du Japon, explique à RFI le but de cette visite : « renforcer la coopération économique entre le Japon et l’Arabie Saoudite dans la continuité de la visite du vice-prince héritier Mohammed Ben Salman l’an dernier ».
« Cette dynamique de collaboration est en train de s’intensifier,
et nous examinons actuellement les secteurs potentiels, notamment celui
de l’énergie, les petites et moyennes entreprises, mais aussi la santé
et les industries manufacturières, précise le chercheur. Tandis
que l’Arabie Saoudite privilégie ce dernier domaine, le Japon donne la
priorité à la sécurisation de l’approvisionnement en hydrocarbures. Les
opportunités d’investissements pour le Japon sont considérables. Mais
l’enjeu n’est pas seulement économique, et des accords d'ordre
diplomatique et sécuritaire seront annoncés. L’Arabie saoudite va
d’ailleurs nommer un attaché militaire à Tokyo ».
Confronté à la chute des prix du pétrole dont il est le premier exportateur mondial et par ricochet à un creusement spectaculaire de son déficit public, le royaume saoudien a lancé l'année dernière un vaste programme de diversification de son économie baptisé « Vision 2030 ». Des firmes japonaises ont commencé à former de jeunes Saoudiens appelés à remplacer les millions de travailleurs étrangers qui font tourner l'économie de ce pays du Moyen-Orient.
Le Japon importe un tiers de son pétrole d'Arabie saoudite, selon des chiffres officiels japonais et exportait vers le royaume saoudien des voitures, des équipements et des métaux à hauteur de 6,9 milliards d'euros en 2015.
Shigeto Kondo, chercheur à l’Institute of Energy Economics du Japon, explique à RFI le but de cette visite : « renforcer la coopération économique entre le Japon et l’Arabie Saoudite dans la continuité de la visite du vice-prince héritier Mohammed Ben Salman l’an dernier ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire