lgérie aux Jeux olympiques : des résultats à l’aune de l’intérêt des pouvoirs publics

Par Djamil Mesrer | 17/08/2016 | 14:08

A ma place habituelle au café de mon quartier que je fréquente, j’avais fini de lire plusieurs quotidiens dans lesquels j’ai relevé nombre d’articles qui m’ont semblé être un début d’une campagne de réprobation contre l’encadrement de la préparation de nos athlètes à la participation aux Jeux olympiques, quand mon attention fut attirée par une conversation très animée entre plusieurs clients, tous d’un âge mûr, assis à une faible distance de ma table.

Les propos n’étaient pas amènes. Ils déploraient unanimement l’absence de résultats positifs de nos athlètes et les imputaient à la médiocrité criante de la préparation de ces derniers.

Aucun responsable de la sphère olympique algérienne n’a été cependant été incriminé par les participants au débat. Mieux, la plupart de ces derniers ont convenu que nos champions et leur encadrement olympique sont victimes de l’absence de vision et de la mauvaise gestion du secteur de la jeunesse et des sports longtemps privé de stabilité en raison du changement trop fréquent des ministres et des cadres centraux à la fois.

Un participant au débat a clairement déclaré que les résultats de nos sportifs sont proportionnels à la qualité de l’attention qui leur a été accordée par les pouvoirs publics et la nation dans tous les aspects de leur travail de préparation et même ceux de leur vie sociale. Un autre a renchéri en disant : « nous n’avons et n’aurons que les sportifs que nous méritons, ils ne peuvent être qu’à l’image de l’intérêt que leur portent les autorités du pays et à la mesure du climat qu’elles leur assurent ».

Le débat animé qu’il m’a été donné de suivre de ma place est fort représentatif de l’opinion publique qui, de façon générale, déplore la nonchalance, l’insuffisance d’engagement et l’absence de flamme patriotique chez les gouvernants de notre pays.

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