Constantine ne pouv
« Khalife » redirige ici. Pour le nom de famille, voir Khalifé.
Le terme khalife1, ou caliphe2 (prononcé ḫalīf en arabe) est une romanisation de l'arabe khalîfa (ḫalīfat, خَلِيفَة, écouter), littéralement « successeur » (sous-entendu du prophète), terme dérivé du verbe khalafa (ḫalafa, خَلَفَ) signifiant « succéder », titre porté par les successeurs de Mahomet après sa mort en 632 et, pour les sunnites, jusqu'à l'abolition de cette fonction par Mustafa Kemal Atatürk en 1924. Les ibadites ne reconnaissent plus aucun calife depuis 657. L'autorité d'un calife s'étend sur un califat. Il porte aussi le titre de commandeur des croyants, titre aboli chez les chiites après la mort d'Ali.
Les critères de choix sont différents entre les chiites et les sunnites mais le porteur du titre a pour rôle de garder l'unité de l'islam et tout musulman lui doit obéissance : c'est le dirigeant de l’oumma, la communauté des musulmans. Pour les sunnites, la fonction est élective. Les chiites pensent à l'inverse que si un calife doit être choisi, il devra l'être selon le principe de l'imamat. L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est autre que le Mahdi.
Le califat uni prend fin avec le règne d'`Alî,le quatrième califat qui fait face à une vague de contestation menée par le charismatique Mu`awîya, ancien scribe du Prophète lui-même nommé calife par ses partisans. Tous deux s'affrontent finalement en 657 à la Bataille de Siffin, qui scelle le premier schisme de l'Islam, entre ceux qui sont plus tard appelés sunnites (suiveurs de Mu`awîya), chiites (partisans d'`Alî) et kharidjites
(qui se retirent de la délibération). Les deux principales subdivisions
ont par la suite chacune leur calife, et parfois plusieurs au gré des
scissions politiques de leur empire : plus aucun calife ne retrouve
jamais la légitimité des premiers sur l'ensemble de l'oumma.
Les califes sont d'abord élus mais, dès la fin du Ier siècle de l'hégire, Muawiya Ier (ou Moavian, Muawiyya), le premier calife Omeyyade, abolit l'élection et rend le califat héréditaire dans sa famille : ce titre devient donc rapidement dynastique. La première de ces dynasties est celles des Omeyyades (issus de Mu`awîya) qui choisissent Damas comme capitale. Viennent ensuite celles des Abbassides, qui portent leur siège à Bagdad. Ceux-ci voient leur autorité contestée et la proclamation de califes concurrents (Fatimides au Caire, Omeyyades exilés à Cordoue) si bien que dès le IXe siècle, à peine plus de deux cents ans après l'hégire, le monde musulman est divisé en trois califats indépendants.
On distingue trois principaux califats pendant le Moyen-âge5 :
L'autorité califale est à partir de cette date assurée par la Dynastie ottomane jusqu'à ce que Kemal Atatürk abolisse le califat en 1924, deux ans après avoir aboli le sultanat5. Le 101e et dernier calife est Abdülmecit II, celui et exilé et choisit la France, Il meurt en août 1944 à Paris, puis est enterré à Médine.
Le roi égyptien Fouad Ier songea également à reprendre le califat, mais ne parvint jamais à trouver une légitimité suffisante en dehors de son pays. Certains souverains comme le Roi du Maroc possèdent également un pouvoir spirituel dans leur pays en tant que « commandeur des croyants » (Amir Al Mouminine), mais ce pouvoir demeure strictement national.
Le , l'État islamique en Irak et au Levant revendique le rétablissement du califat avec l'émir Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi comme calife6 dont il prend Ibrahim comme nom de règne, sans toutefois obtenir la reconnaissance de la plupart des autorités musulmanes5, qui estiment que seule la volonté générale de l'Oumma peut permettre sa restauration7.
Henry Laurens, historien du monde arabe au Collège de France, parle à ce propos d'« invention de la tradition » au sens où « ce califat est aussi imaginaire que la façon dont Hollywood représente le Moyen Âge [...] on est en plein imaginaire de seconde zone [...] puisque ça n'a rien à voir avec la réalité historique du califat »8.
ait qu'inspirer les auteurs. Je vous propose une sélection d'ouvrages parlant de la ville.
Je ne sais si ces livres sont encore disponibles, mais je vous indique leurs références.
A voir donc avec votre libraire préféré ou le bouquiniste du coin ...
Calife

Les critères de choix sont différents entre les chiites et les sunnites mais le porteur du titre a pour rôle de garder l'unité de l'islam et tout musulman lui doit obéissance : c'est le dirigeant de l’oumma, la communauté des musulmans. Pour les sunnites, la fonction est élective. Les chiites pensent à l'inverse que si un calife doit être choisi, il devra l'être selon le principe de l'imamat. L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est autre que le Mahdi.
Sommaire
Historique
Les « bien guidés »
Selon l'historiographie musulmane, à la mort de Mahomet en 632, l'entourage de celui-ci nomme comme successeur à la tête des musulmans le premier calife Abou Bakr3 (ou Abubéker) qui poursuit la conquête de la péninsule Arabique. À sa mort en 634, son premier ministre Omar lui succède. Celui-ci conquiert la Palestine, la Mésopotamie, l'Égypte et la Perse ; en 644, il est poignardé par un ancien esclave perse. Avant de mourir, il désigne un comité de six personnes qui doivent choisir parmi eux le troisième calife, Othman (644-656). Le quatrième calife est Ali (656-661). Ces quatre premiers califes sont nommés « les califes bien guidés »4.Le schisme et la crise de légitimité du calife
Portrait du dernier calife Abdülmecit II.
Les califes sont d'abord élus mais, dès la fin du Ier siècle de l'hégire, Muawiya Ier (ou Moavian, Muawiyya), le premier calife Omeyyade, abolit l'élection et rend le califat héréditaire dans sa famille : ce titre devient donc rapidement dynastique. La première de ces dynasties est celles des Omeyyades (issus de Mu`awîya) qui choisissent Damas comme capitale. Viennent ensuite celles des Abbassides, qui portent leur siège à Bagdad. Ceux-ci voient leur autorité contestée et la proclamation de califes concurrents (Fatimides au Caire, Omeyyades exilés à Cordoue) si bien que dès le IXe siècle, à peine plus de deux cents ans après l'hégire, le monde musulman est divisé en trois califats indépendants.
On distingue trois principaux califats pendant le Moyen-âge5 :
- celui d'Orient, dont le siège est d'abord à Médine au cours des trois premiers califats, ensuite à Koufa en Irak jusqu'à la mort d'Ali, puis à Damas sous la famille des Omeyyades, et à Bagdad sous celle des Abbassides ; il dure 626 ans (632-1258) ; califat unique à ses débuts, certains territoires s'affranchissent par la suite de son autorité en se constituant comme califats concurrents ;
- celui des Fatimides, qui est fondé en 909 par Ubayd Allah al-Mahdi, descendant de Fatima, fille de Mahomet, et qui est renversé en 1171 par Saladin.
- celui de Cordoue, proclamé en 929 par Abd al-Rahman III, issu d'un émirat fondé à Cordoue en 756 par Abd al-Rahman Ier, de la famille des Omeyyades, et démembré en 1031 ;
L'autorité califale est à partir de cette date assurée par la Dynastie ottomane jusqu'à ce que Kemal Atatürk abolisse le califat en 1924, deux ans après avoir aboli le sultanat5. Le 101e et dernier calife est Abdülmecit II, celui et exilé et choisit la France, Il meurt en août 1944 à Paris, puis est enterré à Médine.
Tentatives de résurrection récentes du califat
Au XXe siècle
Au début du XXe siècle, beaucoup de musulmans, en particulier les musulmans des Indes, voulaient voir le chérif de La Mecque Hussein ibn Ali prendre la fonction de calife. Il est devenu célèbre après la révolte arabe qui a été lancée contre les Turcs en 1916-1918. Hussein ibn Ali proclame en 1916 l'indépendance du Royaume du Hejaz à la suite de la bataille du 10 juin au et fait de La Mecque sa capitale. Cette année-là, Hussein Ibn Ali se déclare lui-même roi du Hejaz (reconnu internationalement le ). En 1924 Hussein ibn Ali est vaincu lors d'une deuxième bataille par Abdelaziz Al Saoud, fondateur du troisième État saoudien, l'actuelle Arabie saoudite. Le nouveau souverain supprime alors le poste de Chérif de La Mecque et se proclame lui-même gardien des deux saintes mosquées, mais préfère ne pas s'aventurer à briguer le titre contesté de calife.Le roi égyptien Fouad Ier songea également à reprendre le califat, mais ne parvint jamais à trouver une légitimité suffisante en dehors de son pays. Certains souverains comme le Roi du Maroc possèdent également un pouvoir spirituel dans leur pays en tant que « commandeur des croyants » (Amir Al Mouminine), mais ce pouvoir demeure strictement national.
De nos jours
De nos jours, certains musulmans[Lesquels ?]notamment les takfiris sont encore favorables au retour du califat, même si son pouvoir ne serait en rien comparable à celui de la papauté actuelle. En effet, le calife serait le représentant des musulmans sur les plans à la fois politique et religieux, et, à la différence de ce qui est le cas pour le catholicisme, n'aurait pas pour rôle principal de définir le Magistère (notion inexistante en islam) et l'unité de Foi, comme le fait le Pape. Cela entrainerait théoriquement la création d'une nation d'un milliard d'habitants, s'étendant potentiellement du Maghreb à l'Indonésie. Le principal obstacle à un retour du califat est l'éclatement religieux de l'Islam : aucun chef spirituel d'aucun courant de l'Islam ne saurait avoir une légitimité suffisante pour être reconnu à la fois par les chiites, sunnites, kharidjites et ibâdites, et leurs multiples subdivisions. Mais il ne faut pas oublier que les califes Ommeyyade, Abbassides et Ottomans ne furent jamais reconnus par des non-sunnites tout comme les califes Fatimides (qui régnaient à la même époque que les Abbassides) ne furent jamais reconnu par des non-ismaèliens. Par ailleurs, les chefs religieux charismatiques des différents pays musulmans sont animés de divergences religieuses associées à des luttes de pouvoir bien trop antagonistes pour laisser supposer qu'une quelconque unité politique et religieuse puisse en émerger à moyen terme.Le , l'État islamique en Irak et au Levant revendique le rétablissement du califat avec l'émir Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi comme calife6 dont il prend Ibrahim comme nom de règne, sans toutefois obtenir la reconnaissance de la plupart des autorités musulmanes5, qui estiment que seule la volonté générale de l'Oumma peut permettre sa restauration7.
Henry Laurens, historien du monde arabe au Collège de France, parle à ce propos d'« invention de la tradition » au sens où « ce califat est aussi imaginaire que la façon dont Hollywood représente le Moyen Âge [...] on est en plein imaginaire de seconde zone [...] puisque ça n'a rien à voir avec la réalité historique du califat »8.
Notes et références
- Les deux orthographes sont admises : voir Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques [archive] de « calife » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- On le trouve parfois écrit caliphe (« calife » [archive], Centre national de ressources textuelles et lexicales)
- Les Médinois (les Ansars) ont essayé de faire élire l'un des leurs. Abû Bakr fait alors valoir que Mohammed a dit que « La fonction de présider revient aux Quraychites ». Les Ansars ont suggéré la candidature d’Ali comme plus proche parent de Mohammed, la nomination d'Abou Bakr est suivie de la révolte de plusieurs tribus qu'il a dû réprimer. Voir Tabari, La Chonique, vol. II, « Mohammed, sceau des prophètes », p. 349-352
- Serge Lafitte, Chiites et sunnites. Petite bibliothèque des spiritualités, Plon, 2007. p. 6. (ISBN 978-2-259-20719-5).
- Anne-Bénédicte Hoffner, « Irak, qu’est-ce qu’un califat ? » [archive], sur LaCroix.fr, .
- « BLING-BLING – Le « calife » de l’Etat islamique critiqué pour sa montre » [archive], sur LeMonde.fr, .
- « Califat islamique : pour un prédicateur sunnite, il “viole la charia” » [archive], RTL.fr, 5 juillet 2014.
- Henry Laurens et Abdelwahab Meddeb, « Le chaos du Levant » [archive] [audio], sur France Culture, (consulté le 17 septembre 2014)
Source partielle
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Calife » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (Wikisource)Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Tabari (trad. Herman Zotenberg), La chronique, Histoire des prophètes et des rois, vol. II, Actes-Sud/Sindbad, coll. « Thésaurus », (ISBN 978-2742-733187)
Je ne sais si ces livres sont encore disponibles, mais je vous indique leurs références.
A voir donc avec votre libraire préféré ou le bouquiniste du coin ...
Même la "Bande Dessinée" a évoqué Constantine.
Voir d'autres vignettes de la même bande dessinée
• • •
• • •
ConstantineVoyages et séjours Louis Régis
Éditions Calmann Levy
Journal de voyage, ou plutôt de séjour, de cette auteur féminin (comme son nom ne l'indique pas) à la fin du XIXème siècle.1880 344 pages Téléchargeable au format PDF (11 Mo) sur le site de la Bibliothèque Nationale de France : http://gallica.bnf.fr/ ; (domaine : géographie -voyages -identifiant N° 39679) | |
Constantine & sa régionVoyages et séjours 1879 Louis Régis Préface Kamel Filali Réédité en janvier 2005. Publication de LERSHMM Université Mentouri - Constantine 180 pages |
Constantine , son passé , son centenaire 1837-1937Editions Braham, Constantine
1937 490 pages Disponible sur le site de la BNF
Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de Constantine depuis 1853.
|
Mémoire en Images CONSTANTINE Teddy AlzieuÉditions Alan Sutton août 2001128 pages 23,5x16.5
Collection de 200 clichés et cartes postales classés par thèmes et largement commentés.
|
La FRANCE à CONSTANTINE
Derniers livres ! La collection ne sera pas rééditée.
PROFITEZ DU NOUVEAU PRIX DES 3 VOLUMES :
Seulement 130 €, la collection complète |
Constantine et les moineaux de la murette Najia AbeerRoman Éditions Barzakh, Alger janvier 2003 202 pages Ce livre est maintenant distribué en France par : SERVEDIT 15, rue Victor Cousin 75005 Paris Tél: 01 44 41 49 35 Fax: 01 43 25 77 41servedit1@wanadoo.fr
Évocation des moments d'insouciance, du temps de l'innocence sur fond de guerre d'Algérie, son récit, tissé de réminiscences, prend aussi parfois une vraie dimension documentaire, mentionnant les métiers disparus, les quartiers et traditions, la bigarrure propres à cette ville.
|
Secrets d'enfance
Éditions du LosangeAlgérie 1942-1962 Claude L'HELAOUËTPréface de Antoine-Jean LEONETTI 2004 232 pages
Au fil des chapitres, l’auteur évoque le pays de son enfance et de son adolescence. Il entraîne son lecteur de El-Milia à Constantine, de Bellaa à Sétif, en passant par Mezloug, Guellal, Kerrata, Djidjelli et Bougie. Le regard qu’il porte sur les lieux, les hommes et les femmes, les événements qui ont marqué sa jeune vie, est tendre et d’une grande lucidité. On comprend bien, à le lire, les raisons de ses regrets devant le déroulement de l’histoire de l’Algérie. Mais également comment et pourquoi ce qu’on qualifie d’« événements » a façonné une personnalité généreuse et attentive.
En savoir plus |
Vis l'instant et oublie-le
Algérie 2003 Bonnie Allaoua Éditions Bénévent mars 2005 160 pages
Fellag a dit :
Dans les autres pays, quand on arrive au fond on remonte mais nous les Algériens quand on arrive au fond on creuse.
Ce livre ne parle pas de Constantine en particulier, mais il est destiné à soutenir l'action de l'association "Les Chemins des Hommes". Les revenus de ce livre serviront à financer ses activités humanitaires en direction des personnes nécessiteuses de Constantine.
En vente chez Alapage.fr, Fnac.fr, aux Editions Benevent et en Suisse aux Editions Payot.
|
Raconte-moi Constantine Olga Cardinale Mémoires Éditions Le Manuscrit.com juin 2005 274 pages Possibilité d'achat ou de téléchargement au format pdf à l'adresse : http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=4194 |
Bab El Kantara Najia Abeer Éditions Apic - Alger octobre 2005 222 pages
Seconde partie de sa trilogie consacrée à Constantine, ce sera également son dernier ouvrage, puisque Najia Abeer nous a quitté quelques jours après la parution de ce livre.
|
Qacentina - Chronique constantinoise R. Ressier Éditions Publibook 2005 333 pages 22.5X14 Téléchargeable sur publibook.com
R. Ressier nous entraîne ici dans une aventure initiatique où sens et sensations se découvrent d'un coup, dans un cadre magique, exotique, mystérieux. Il dépeint avec un réalisme subtil le décor et les mentalités, soulignant minutieusement les moindres mouvements de l'atmosphère dans des descriptions envoûtantes. Un roman tout en finesse.
|
Couverture complète | Guide d'Algérie Paysages et patrimoine Marc Cote Deuxième édition Éditions Média-Plus octobre 2006 404 pages
Disponible en Algérie
|
Les racines et les feuilles
Josy Adida-Goldberg
1998
"Les Racines et les feuilles retrace, sous forme de chronique l'histoire de ma famille, depuis l'arrivée à Constantine de mon ancêtre Salomon Adida, au milieu du 19ème siècle, jusqu'à mon départ d'Algérie, en 1961. Cet ouvrage est illustré par une série de photos."
Sélectionné par un groupe de lecture pour être lu par un public plus large. J'ai donné mon autorisation pour qu'il soit confié à la Médiathèque de Villeurbane. | |
La main nue Josy Adida-Goldberg 2002 Je n'y retrace pas simplement le récit d'une transhumance depuis la ville de Constantine où je suis née en 1929, jusqu'à Paris où je vis actuellement, mais j'offre aussi le voyage que chacun de nous fait depuis les rives de la jeunesse jusqu'à celles de l'âge mur. Livre également illustré par des séries de photos. Ces deux livres peuvent m'être commandés directement soit par mail à josy.goldberg@gmail.com, soit en écrivant à Josy Adida-Goldberg 25 rue Duméril 75013 Paris Le coût de chaque livre est de 14 euros (port compris). | |
Les deux pères Josy Adida-Goldberg Editions Orizons 2008316 pages Avant-propos de Benjamin Stora
Dans la première partie de Les deux pères, Josy Adida-Goldberg retrace, sous forme de chronique, l'histoire de sa famille, depuis l'arrivée à Constantine de son ancêtre, juif tétouanais, Salomon Adida, au milieu du 19 e siècle, jusqu'au départ d'Algérie de la famille en 1961. On y trouve des morceaux d'histoire captés par l'enfant et la jeune fille.
Dans la deuxième partie, elle retrace la relation d'une transhumance depuis Constantine, en passant par Strasbourg puis Paris. C'est aussi un voyage commun au genre humain : de la jeunesse à l'âge mûr, son lot de contingences et d'interrogations. Dans la troisième partie, enfin, elle donne la parole à son mari défunt. Elle essaye, avec l'émotion que l'on pressent, de lui faire dire ce qu'il s'est obstiné à taire. | |
Lettres à mon père Josy Adida-Goldberg janvier 2016 Publié à compte d'auteur Mis en ligne avec l'aimable autorisation de l'auteure (format pdf) |
Cliquez pour voir la couverture complète | Constantine et ses romanciers Nedjma Benhachour-Tebbouche Essai Editions Media-Plus 2008
[...] "Les manières romanesques d'écrire Constantine sont à l'image de la diversité des parcours individuels ; des projets idéologiques ou littéraires et, parfois, du talent de ses romanciers. Ceux-qui, comme, Kateb Yacine, Malek Haddad, Rolland Doukhan, Noureddine Saadi sont des natifs de la ville ; ceux qui y furent marqués suite à un vécu familial, tel Rachid Boudjerra, ou lors de séjours épisodiques - Tahar Ouettar, Rachid Mimouni." [...]
|
Cliquez pour voir la couverture complète | Pays, paysages, paysans d'Algérie Marc Côte Editions Media-Plus 2008
Le présent ouvrage est le fruit d'une longue familiarisation avec les campagnes algériennes, l'aboutissement de 25 années de recherches, le cumul d'une masse d'observations, enquêtes, levés, documents. Il a été mis en forme dans les années 1993-95, édité alors (CNRS, Paris 1996), mais non diffusé en Algérie. Il a paru nécessaire de le mettre à la disposition des jeunes générations.
|
Malek Haddad Editions Média-Plus juin 2008 A l'occasion du 30ème anniversaire de la disparition de Malek Haddad et pour marquer cet évenement, Média-Plus vient de rééditer ses trois romans. |
Plus haut que l'aigle Noëlle Negroni - Colonna de Leca
Edilivre - Editions APARIS
octobre 2008
Née à Constantine, Noëlle Negroni - Colonna de Leca est retournée dans son pays natal en janvier 2007 à l'occasion du démantèlement du cimetière de Sidi Mérouane, où reposaient encore des Corses partis de Cargèse.
L'expérience de ce retour aux sources, d'une grande intensité, a donné naissance à ce roman, plein de souvenirs, mais exempt de nostalgie.
Pour se le procurer on peut : - Téléphoner à édilivre au 01 44 90 91 10 - le commander sur internet, sur les sites de : edilivre.com ou amazon.fr ou alapage.com
|
Algérie. "Soyez les bienvenus" Voyages de la Méditerranée au Sahara Claire et Reno MarcaLe site des auteurs Récit de voyage Aubanel octobre 2008
À travers un périple de 4 mois et une multitude de rencontres, Claire et Reno Marca sont allés à la découverte de l’Algérie d’aujourd’hui : une Algérie colorée, surprenante, fraternelle, chaleureuse, vibrante de générosité et riche d’une diversité culturelle infinie. Du charme désuet d’Alger la blanche et bleue aux verdoyantes montagnes de la Kabylie, des somptueuses immensités du Grand Erg occidental aux petites stations balnéaires d’Oranie, de la douceur mystérieuse du massif des Aurès à l’éclatante magie du célèbre Hoggar, l’Algérie est un enchantement permanent, et les Algériens accueillent partout le visiteur d’un indéfectible « Soyez les bienvenus ! ».
Bien sûr tout un chapitre est consacré à Constantine et sa région.
|
La brêche et le rempart Badr'eddine Mili Roman Chihab Editions (Alger) mai 2009 334 pages La brèche et le rempart est un passionnant voyage dans la mémoire d'un quartier populaire de Constantine, Aouinet El Foul. |
La mémoire des motsDialecte, dictons, expressions, injures et chansonnettes de Constantine Maurice Taieb septembre 2009
[...]
Un abécédaire qui a traversé la Méditerranée pour maintenir le trait d’union entre les générations de nos grands ‘parents, nos parents, nous-mêmes, et nos enfants... Tous ces petits mots un peu osés certes, mais o combien imagés et amusants, font partie de notre héritage constantinois.
Ce recueil n’a pas la prétention d’être une œuvre littéraire, ni d’être complet, il a le seul mérite d’exister, et surtout d’en rire …
Prix public : 15,00 € + Frais de Port
Commande par Internet : www.lamemoiredesmots.com ou au par téléphone : 06 45 90 71 87 |
Cliquez pour voir la couverture complète | Constantine et sa région vues du ciel Photos Yann Arthus-Bertrand Préface Chérif Rahmani Textes Marc Côte Editions Media-Plus 2010 Saïd Yassine Hannachi (directeur des éditions Média-Plus) mediaplusalgerie@yahoo.fr
« Voir la terre à partir du ciel, c'est la découvrir une seconde fois. C'est ce véritable miracle qu 'a réalisé pour nous Yann Arthus-Bertrand, avec les présentes photos. Il a pu en 2004 survoler en hélicoptère l'ensemble du territoire algérien, et a présenté une première récolte dans son ouvrage Algérie (éd. la Martinière, 2006). Sont rassemblées ici 120 des vues concernant l'Est algérien. Beaucoup de thèmes, beaucoup d'approches photographiques sont présents. La préoccupation était de regarder les objets géographiques dans leur réalité, leur unité, leur beauté.
Nous commencerons par Constantine. Puis un circuit autour de la vieille métropole nous conduira, via Guelma, aux villes littorales, d'El Kala à Bejaia ; puis aux terres intérieures, du Sétifois au massif des Aurès. «Tout» l'Est algérien n'est pas présent dans ce volume. Un certain nombre de ses perles seulement...Le photographe Yann Arthus-Bertrand a pris plaisir à fixer sur pellicules ces images splendides d'un pays qu'il ne connaissait pas. J'ai eu personnellement plaisir à les identifier, les sélectionner, et les commenter afin de les rendre encore plus vivantes. Vous aurez plaisir à les compulser lentement, en pénétrant dans l'âme de chacune. C'est une autre Algérie que vous allez découvrir. »
Marc Côte
|
4ème de couverture | Cirta Constantine, la capitale céleste Abderrahmane Khelifa Editions Colorset janvier 2011 470 pages
« Cirta Constantine , la capitale céleste » est un livre qui a la prétention de raconter l’histoire du site de Constantine depuis l’époque préhistorique, sur les gorges du Rhumel, jusqu’à l’époque contemporaine en passant par la période numide et des royaumes berbères, l’époque romaine, vandale, byzantine musulmane, ottomane et française.
Le livre étudie aussi les religions pratiquées à Cirta Constantine ainsi que les communautés. Bien sûr les personnalités qui ont marqué Constantine y sont décrites. La deuxième partie du livre a trait à la ville. Les restes encore visibles sont étudiés comme les restes de l’aqueduc, les objets entreposés dans le musée. Bien sur les périodes musulmane et ottomane sont bien représentées avec les monuments comme les mosquées ou le palais du Bey. De même les monuments qui sont alentour participent à la connaissance de la ville. Enfin les périodes coloniale et de l’indépendance montrent la transformation de la ville durant ces deux derniers siècles Le livre est illustré par près de deux cents photos en couleur qui accompagnent le lecteur dans la compréhension de l’histoire de la ville. |
L'Ange de Feu Ahmed-Habib Laraba (né à Constantine le 21 janvier 1952) Roman Editeur : L'harmattan Collection : Lettres Du Monde Arabe janvier 2011 192 pages
D'Arabie Saoudite en passant par l'Egypte pour se rendre en Algérie, l'Ange de Feu, élu de Dieu et assisté par les dix-neuf "" gardiens de l'enfer "", s'en prend aux systèmes sanguinaires de ces pays "" musulmans "". De Constantine, où il est né, à Jérusalem, il parvient à retrouver son ami d'enfance, un juif devenu rabbin : des échanges à bâtons rompus les transportent au coeur des hantises et des espoirs des derniers descendants d'Abraham. Lui révélant le secret des douze Commandements dont seuls dix nous sont parvenus, l'Ange de Feu bouscule la foi du rabbin profondément attaché à la tradition juive.
Video de présentation |
La Bataille de Constantine 1836-1837 Abdelkrim Badjadja Edilivre - Chihab Editions 11 juillet 2011 - 2016 198 pages
Habituée aux euphémismes, l'historiographie coloniale avait qualifié les deux sièges de Constantine, de "Première" et "Deuxième expédition de Constantine". Cette manière de présenter les évènements, occulte l'existence d'une armée adverse, l'armée constantinoise sous le commandement de Hadj Ahmed Bey passe ainsi sous silence, les actes de bravoure et la résistance acharnée des Algériens face aux armées d'invasion, et minimise l'engagement populaire dans les combats de rue à Constantine.
Aussi, La Bataille de Constantine 1836-1837 démontre qu'il y a bel et bien eu une "bataille" à Constantine qui a opposé d'abord deux armées -chacune avec ses effectifs de cavaliers et de fantassins, son réseau d'agents de renseignements, sa stratégie et ses tactiques- et qui ensuite s'est prolongée dans les rues de Constantine avec la participation de la population : hommes, femmes et parfois même, enfants. |
Lieux de naissance Tome I - Le Pays d'avant Raphaël Draï Editeur : Michalon février 2008 384 pages
Nous sommes en Algérie avant les « événements », alors que la tension monte et que la violence s'immisce dans la vie quotidienne. Nous sommes plus précisément à Constantine, une ville au paysage tourmenté, penchée sur un roc coupé en deux. Image ou destin ? C'est encore un pays d'enfance, une douceur de vivre, des acacias en fleurs, le miel de trois langues : le français, l'hébreu, et l'arabe. Mais cela n'est que la toile de fond, vivante, fébrile, d'une véritable saga qui raconte la construction d'un homme pendant la destruction d'un pays. Tout le sel du livre est là, bouleversant, parce que c'est la vie même, la nôtre - avec les émotions, les désirs qui naissent, les rivalités, les échecs, les amours, les amis auxquels on s'attache ou qui vous lâchent, ces strates qui s'empilent les unes sur les autres ; puis la guerre qui tue, l'Histoire qui gronde et réverbère les déchirements intimes du narrateur. Et ce narrateur c'est Raphaël Draï, qui raconte au fil d'une plume magnifiquement poétique la façon dont on grandit, dont on se réalise, à tâtons, les cahots de la vie, ses naissances successives, ses bifurcations si brusques - les drames et les résurrections. Le pays d'avant est bien une biographie, celle du fait de vivre, mais au-delà de soi, pour chaque jour s'en étonner.
| |
Tome II - Les pays d'après Editeur Michalon juin 2009 400 pages
Raphaël Draï nous livre la suite de ses mémoires qu'il intitule « Les pays d'après ».
Quels sont ces pays, au nombre de trois ? La France, certes, cet « étrange pays dans mon pays lui-même » où il trouve refuge après l'exode de l'Algérie, et qu'il va parcourir au fil des ans et de sa carrière d'Aix-Marseille à Montpellier, de Nancy à Amiens, et à Paris (où il réside) ; mais aussi, en sioniste convaincu, Israël qu'il va tout autant parcourir mais sans jamais s'y installer ; et enfin, au terme d'un parcours, l' Algérie derechef, mais seulement dans son rêve et son échec | |
Tome III - Les pays d'en haut Editeur Michalon 25 août 2011 398 pages
Dans Les Pays d'en haut, Raphaël Draï se limite plus à une narration événementielle. Un demi-siècle après son déracinement, il écrit son propre Deutéronome et revient sur le sens même de la vie qu'il lui aura été donné de vivre jusqu'à ce jour. Car Les Pays d'en haut sont ceux que l'on regarde non plus au loin mais en levant les yeux et qui vous font grandir humainement, intellectuellement et spirituellement.
Raphaël Draï signe avec ce troisième et dernier tome un récit littéraire et autobiographique. |
Le dernier matin
Editions Atlantica Séguier |
Couveture complète | Comment j'ai tué le consul Anne Châtel-Demenge (née à Constantine en 1943) anne.demenge@gmail.comEditions de l'Aube mars 2012 232 pages
Du consul Deval, qui reçut en 1827 le fameux « coup d’éventail » censé avoir déclenché la conquête de l’Algérie, à un grand banquier irlando-américain ou encore un peintre officiel de la Marine, sa quête entamera les certitudes de racines idéalisées. Affranchie du poids d’un roman familial emblématique de la colonisation, elle nouera des amitiés algériennes, actualisées par la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance.
Un récit autobiographique riche, alerte, et souvent teinté d’humour, nourri d’un immense travail d’archives, dans lequel chacun trouvera son plaisir au gré de sa sensibilité. |
Constantine Repères archéologiques et arts décoratifs Ali Bettoutia Edilivre (Achat en ligne) 19 décembre 2012 178 pages
Perchée sur un nid d'aigle, Constantine est une ancienne ville romaine, qui contemple, de ses hauts remparts, les profondeurs de ses falaises encombrées de vertiges et de mélancolies, noyés dans la beauté de ses lumières. Les poètes dans l'ivresse des chants lyriques ont décrit avec force et passion la beauté de ses charmes, pierre précieuse scintillante de mille feux dans la profondeur des ravins. Elle nous livre à la mélancolie des anciennes conquêtes, courtisans, rois, princes, tourmentés dans leurs passions éphémères. La beauté de ses sites arbore avec élégance la présence des anciennes civilisations. On se découvre et on tire sa révérence devant Constantine. Ses prétendants ont usé de leurs charmes et, malgré les tirades des arcanes du pouvoir, elle garde encore notre patrimoine séculaire. Ville cosmopolite, trait d'union de plusieurs communautés, ils s'attachèrent avec sagesse aux privilèges de l'harmonie, grandeur de la paix sociale, symbole de la civilisation.
|
Constantine Hier et Aujourd'hui(sans relation avec mon site malgré son titre. SG)Jean-Pierre Hollender Edition « Mémoire de notre temps » "Temple du soleil" E 452 284 rue Frédéric Mistral 34280 La Grande Motte Tel : 0678758314 Réédition novembre 2012 Format A 4 , 120 pages, 25€
Constantine: Histoire illustrée de l’origine à l’an 2000
|
Les richesses secrètes de la vieille ville de ConstantineJeanne Karaali-Thibault
Araja Editionsjuin 2013
Un nouvel ouvrage dédié à cette cité bimillénaire, écrit mais jamais édité du vivant de son auteure, Jeanne Karaali-Thibault.
Ce livre d'une ancienne professeure à l'annexe de l'école des beaux-arts de Constantine sera mis "pour la première fois en vente" en marge d'une exposition artistique collective prévue au Théâtre régional de Constantine, a précisé Abdelouahab Karaali dans un point de presse organisé au musée Cirta. Il s'agit, a-t-il souligné, d'un "recueil reprenant avec un luxe de détails une étude réalisée par l'auteure entre 1973 et 1983 sur les maisons de la médina de Constantine et leurs décors architecturaux, aidée en cela par ses élèves de l'annexe de l'école des beaux-arts, passionnés par les richesses que recèle la ville". L'ouvrage pourrait constituer une référence pour les chercheurs, les enseignants, les étudiants et même le profane, a encore affirmé M. Karaali, ajoutant que le but poursuivi par l'édition de ce livre témoignage est de "sensibiliser le lecteur sur les chefs-d'ouvre oubliés ou méconnus de la cité du Vieux Rocher". |
Terreur sur les ponts Nabil Fercha Edilivre (Achat en ligne) 28 août 2013 82 pages
Une vague d'enlèvements d'enfants précipite la ville de Constantine dans une atmosphère d'horreur et de panique. Tout le monde est devenu suspect. Dans cette ambiance funeste, Karim essaye de survivre tant bien que mal. Ses amis venus d'horizons différents l'accompagnent dans ses peurs et ses malheurs. Il pourra compter sur la bienveillance de l'inspecteur Ammar qui essaye de percer les mystères de cette affaire aux relents historiques. Au rythme des drames et des joies, des destins se croisent et d'autres s'éloignent dans cette quête de la vérité.
|
Mokrane, Djinn boiteux Tome I Mouloud BehicheEdilivre (achat en ligne) 14 novembre 2013 174 pages Anecdotique, picaresque, drôle et émouvant, ce roman est aussi autobiographique : histoire vécue à Constantine, entre les années 1930 et 1962, par un jeune kabyle. Il relate l'odieuse médecine pratiquée sur ce berbère, par des rebouteux musulmans. L'enfant subira la brûlure de sa chair avec une faucille chauffée à blanc. Le but de ce fétichisme était de débouter le diable, qui occupait la hanche de ce garçon : prénommé Mokrane. Une rougeole le rendra aussi borgne, avec un strabisme divergeant. [...]
Mouloud Behiche est Kabyle, des Bibans, Algérie, né en 1939 à Constantine.
|
Jacob, Jacob Valérie Zenatti PRIX DU LIVRE INTER 2015
Edition de l'Olivier
21 août 2014 170 pages
Découvrir les premières pages.
Juin 1944. Jacob est encore quasiment un adolescent quand il est enrôlé pour intégrer l'armée de Libération de la métropole. Il quitte alors le giron modeste et chaleureux de sa famille juive de Constantine. Pendant qu'il fait l'épreuve de la boue, du feu, de la peur et puis bientôt du froid de l'Est de la France, sa famille suit les nouvelles avec passion et appréhension à la radio. De sa guerre, les siens ignorent tout. Ces gens très modestes, pauvres et frustes, attendent avec impatience le retour de celui qui est leur fierté, un valeureux. Ils ignorent aussi que l'accélération de l'Histoire ne va pas tarder à entraîner leur propre déracinement.
Le départ d'un fils prodigue malgré lui est l'occasion pour Valérie Zenatti de décrire avec infiniment de finesse, de tendresse et de nostalgie, une famille juive modeste inscrite dans le cocon d'une Algérie relativement à l'abri des soubresauts du 20ème siècle et sur le point de basculer, elle aussi, parce que Jacob, c'est un peu Job. Une chronique émouvante d'un âge d'or mythique et d'un monde d'avant-hier regretté.
|
El Hadj Ahmed Ben Mohamed Chérif, dernier Bey de Constantine (1784-1850) A l'initiative du Musée public national des arts et expressions culturelles traditionnelles.
Octobre 2014
198 pages Cet ouvrage tout en couleurs, luxueusement relié, parsemé de photographies du somptueux palais où vécut le dernier des Beys constantinois, se veut "une contribution du musée pour valoriser davantage les composantes culturelles de la nation, vulgariser l’accès à notre riche patrimoine et sauvegarder la mémoire collective nationale pour les générations futures", a indiqué la co-auteure de ce livre, avec le collectif du musée, Chadia Khalfallah.
L’ouvrage est en grand format, aéré et facile à lire. Les textes, en langue nationale, sont inspirés d’écrits, d’études et de recherches académiques sur l’histoire de la résistance populaire algérienne et de ses symboles, ainsi que des archives sur la vie et l’oeuvre d’Ahmed Bey.
Le lecteur pourra notamment apprécier les photographies des différentes ailes du palais, ses jardins, ses patios, sa magnifique polychromie et découvrir plusieurs manuscrits datant du 19ème siècle, ainsi que d’antiques pièces de monnaie.
|
Constantine et ses écrivains voyageurs Nadjma Benachour Tebbouche
Chihab Editions
2015 Dans cet ouvrage Nedjma Benachour-Tebbouche mène une réflexion sur la représentation de Constantine dans un genre littéraire particulier : le récit de voyage. Elle montre que cette ville, aux moments importants de sa formation, a suscité le voyage. De la période numide aux époques romaine, médiévale, ottomane et française ; de célèbres voyageurs - géographes, historiens, romanciers - sont venus à Constantine. Les récits signés de Salluste, de Strabon, d'Ibn Hawakal, d'El Idrissi, de Léon L'Africain de Thomas Shaw, ou d' écrivains français du 19e - 20e siècles tels G. Flaubert, A. Dumas, T. Gautier, E. Fromentin, Jean Lorrain, Maupassant, Louis Bertrand constituent un riche répertoire d'impressions, d'observations sociales et historiques. Certains écrivains-voyageurs y condamnent le système colonial quand d'autres, outre la qualité littéraire de leurs écrits, le glorifient. Ces récits de voyage qui appartiennent au patrimoine culturel de la ville ont pu, parfois, nourrir des œuvres littéraires célèbres à l'exemple du roman Salammbô de Gustave Flaubert. |
Constantine, la mère-cité Djamel Boussafsaf Edilivre (Achat en ligne) 17 août 2015 50 pages
« Cité au nom d'empereur, Cité empirique, Cité impérieuse, Cité pierreuse, Cité d'errements, Cité d'errance, Cité-erréphore, Cité errenée, Cité poussée à l'erreur : Constantine, la Cité en pleine crise de confusion (mentale), s'agite, délire, et cherche ses repères spatio-temporels [...] car Constantine, la Cité-diadème, Constantine, la reine au trône de pierre et d'histoire, dépérit et se meurt.»
Dans un style relevant plus de l'orfèvrerie que de la littérature, manipulant la langue comme l'on manipule un matériau précieux, Djamel Boussafsaf - qui dédie cet ouvrage à tous les amoureux de Constantine - rend un vibrant hommage à sa ville natale, et lance un appel pour que "demain soit le début de la fin de sa dégradation, de sa démagnétisation, de sa déshumanisation". |
Un été colonial à Constantine Abdelkader Jamil Rachi Editions El-Ibriz décembre 2015 191 pages «J’ai vraiment voulu décrire la société coloniale. Je suis resté fidèle aux événements. Tous les gens qui liront mon livre se retrouveront. Je parle aussi de la topographie de la ville», précise t-il. L’auteur, qui n’a jamais voulu être manichéen, a parfaitement mis en exergue la colonisation qui a été une épreuve d’une rare violence pour le peuple algérien. |
Souvenirs de Constantine Guy Ruffino
Editions Muller
janvier 2016 300 pages et 400 illustrations Disponible à "La Librairie Pied-Noir" Constantine est, entre autres, le cour de l'immense et fabuleux territoire du Constantinois, doté de bourgs de caractère, qui nous est conté dans un ouvrage mémoriel, peu commun, illustré de cartes postales et photos fantastiques ! |
Les vents soufflent sur Constantine Omar Mehsas Edilivre (Achat en ligne) 11 jullet 2016 114 pages
Un caillou blanc pour la princesse Loundja, qui avait épousé son beau prince. Les cailloux noirs, l'âme sombre d'Ali El Ghoul et le deuil déchirant en souvenir de Salah Bey. La nuance marron clair qu'évoquait le parfum de la Messadna. Le bleu agate de Baba Salem et le vert émeraude de Zohra, qui avait perdu la vie pour le chant d'un oiseau. Le caillou couleur de sable de l'énigmatique Sidi M'Hamed Loghrab et celui gris et rouge qui avait raconté le supplice de Kef Chkara. Ammi Hamou, détenteur d'un savoir ancien, fait découvrir au petit Bilou des récits envoûtants, peuplés de figures fantastiques.
Les Vents soufflent sur Constantine propose aux lecteurs une errance captivante, de la vieille ville jusqu'à Kef Chkara, à travers les légendes et l'histoire de la citadelle millénaire. |
Dar El Qallal : un parcours constantinois Abdelkrim Badjadja Amazon 12 novembre 2016 226 pages
Dar El Qallal, histoire et légendes d'une maison traditionnelle de Souika.
Je suis né à « Dar El Qallal », ainsi que mes cinq frères et sours, dans la même chambre. Notre père avait vécu dans cette maison près d'un demi-siècle, de 1910 à 1959. « Dar El Qallal » c'est l'histoire de ma maison natale à Constantine, des légendes qu'elle avait suscitées, et c'est aussi mon histoire enfant et adolescent. |
Constantine l'exil et la guerre Nora Sari Casbah Editions mars 2017 Nouvelles (72) 520 pages
A travers ces récits, sont développés l'histoire d'une adolescente et de sa famille arrachées à leurs villes natales, Cherchell et Alger, pour s'installer, une décennie durant, à Constantine, où le père de famille, enseignant, fut muté de 1953 à 1963.
Ces années d'exil et de braise seront marquées par la découverte d'une société différente, les affres de la guerre de libération nationale, les liens affectifs et amicaux tissés dans la Ville du Rocher, l'amour de la littérature que la jeune lycéenne continuera de nourrir ces années-là, et qui constitueront pour elle, l'expérience de la vie. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire