vendredi 30 septembre 2016

Afrique française du Nord

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L'Afrique française du Nord (AFN), appelée souvent Afrique du Nord, est l'ensemble géographique et administratif dénommé ainsi des anciennes colonies, dépendances et départements sous contrôle ou autorité française de 1830 au 2 juillet 1962.

Présentation[modifier | modifier le code]

L'Afrique française du Nord comprenait :
Sa dénomination aujourd'hui a un sens historique, auquel on rattache également et notamment les anciens combattants dits d'AFN.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Afrique subsaharienne

L'Afrique subsaharienne est l'espace coloré en vert sur la carte.
L'Afrique subsaharienne, ou l'Afrique au Sud du Sahara (également l’Afrique noire), est l'étendue du continent africain au sud duSahara, séparée écologiquement, culturellement, ethniquement et technologiquement des pays du nord par le climat rude du plus vaste désert chaud du monde.

Description[modifier | modifier le code]

Regroupant 48 pays (îles comprises), l'Afrique subsaharienne comptait environ 936 millions d'habitants en 20131, un chiffre qui devrait atteindre 1,5 milliard en 2050.
Bien que ses pays connaissent une croissance économique rapide, l'Afrique subsaharienne reste une des parties du monde la plus démunie et la moins développée. Sur le plan sanitaire, elle est frappée par les fléaux de la malnutrition, du sida, des taux élevés de mortalités maternelle et infantile2 et un accès pauvre aux soins de santé. Malgré les hausses de scolarité au cours des dernières décennies, des millions de jeunes, surtout des filles3, ne reçoivent pas d'enseignement élémentaire.
L'Afrique subsaharienne4 est généralement subdivisée en quatre sous-régions connues sous les noms d'Afrique de l'Ouest, d'Afrique de l'Est, d'Afrique centrale et d'Afrique australe.

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'Afrique subsaharienne est aussi appelée Afrique noire car elle est principalement peuplée d'individus ayant la peau de couleur noire, par opposition à l'Afrique du Nord(appelée aussi Afrique blanche) peuplée principalement par des populations à peau blanche ou hâlée (Arabes, Berbères, Égyptiens).

Environnement[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Écozone afrotropicale.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'Afrique subsaharienne, qui ne comptait aucune ville de plus de un million d'habitants il y a soixante ans, en affiche trente-huit en 2010.

Mortalité infantile[modifier | modifier le code]

L'Afrique subsaharienne reste la région du monde où l'on enregistre le plus fort taux de mortalité infantile (121 pour mille contre 7 pour mille dans les pays développés). Mais un rapport conjoint de l'Unicef, l'OMS et la Banque mondiale souligne que des progrès notables ont été accomplis. Ce taux a en effet diminué entre 1990 et 2010 dans la plupart des États concernés, à l'exception de la Somalie, du Zimbabwe et du Cameroun. Quatre pays - Madagascar, le Liberia, l'Érythrée et le Malawi - sont même en passe d'atteindre lesobjectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ce plan, adopté en l'an 2000 par les Nations unies, a pour but d'éradiquer la pauvreté dans le monde d'ici à 2015. Parmi les moyens d'y parvenir : réduire la mortalité infantile de deux tiers. Chiffre cible pour l'Afrique subsaharienne : 58 pour mille5.

Économie[modifier | modifier le code]

L'Afrique subsaharienne est la partie du continent la plus démunie, notamment en matière économique, et la plus mouvementée politiquement : en effet, disposant d'un PIB par habitant très faible (environ 1000 dollars PPA/an) et d'un IDH de 0,465 (moyenne mondiale de 0,729). Le nombre des mal nourris (206 millions de personnes) a augmenté de 37 millions sur les dix dernières années6.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]


A LA UNE / ACTUALITÉ

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PAYS CONSOMMATEURS ET PAYS PRODUCTEURS SUR LA MÊME LONGUEUR D’ONDE

Il est nécessaire d’agir sur l’offre pétrolière

Noureddine Boutarfa, hier, à Alger, lors de la 15e édition du Forum international de l’énergie. ©Louiza Ammi/Liberté
Le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak, a quitté Alger bien avant la clôture de l’IEF15.
Certains y ont vu une sorte de défection de la part des Russes.
Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a animé, hier, à la clôture de la 15e édition du Forum international de l’énergie (IEF), une conférence de presse au cours de laquelle il a souligné qu’il y a aujourd’hui une convergence de vues sur la nécessité d’agir sur l’offre pétrolière dans le but de faire remonter les cours du brut et de résorber le surplus de pétrole. L’on sait que les prévisions de la demande de pétrole en 2016 sont à la hausse de 30 000 barils/jour, pour atteindre 94,26 millions de barils. Une telle croissance est liée à l’augmentation de la consommation en matières premières dans certains pays d’Europe et d’Asie au premier semestre. Normal, plusieurs pays, notamment la Chine, achètent énormément de pétrole à des prix bradés et le stocke. Mais, ils ne peuvent le faire indéfiniment, car les réservoirs de stockage de pétrole arriveront à saturation, les réserves dépassant aujourd’hui trois milliards de barils, un élément évoqué d’ailleurs par le secrétaire général de l’Opep à l’occasion de l’IEF15. “Les stocks de pétrole sont, a-t-il révélé, très élevés, ce dont la société Shell a parlé (il s’agit du rapport de la société Shell présenté lors du forum). Il y est écrit : ‘Il n’y a plus d’espace pour stocker le pétrole. Tous les stockages sont pleins.’”
Le niveau moyen des réserves a été dépassé d’environ 340 millions de barils au cours des cinq dernières années. Et quand il y a abondance, les prix chutent forcément. Et, cela “n’arrange ni les intérêts des pays producteurs ni ceux des pays consommateurs”, ainsi que l’a expliqué le ministre de l’Énergie. Dans l’absolu, le marché pétrolier réagit à une règle économique basique, celle de l’offre et de la demande. Mais, relève le ministre, dès que l’on se met à le manipuler, l’on se rend compte que l’offre et la demande ne s’y appliquent pas, affirmant que si le marché continuait d’évoluer de manière erratique, il serait difficile de développer des investissements dans le secteur des hydrocarbures. Et ce chiffre avancé par Noureddine Boutarfa : les compagnies pétrolières et gazières ont commencé à couper dans leurs budgets d’investissement (50% de baisse entre 2015 et 2016). Quid de Sonatrach ? Pour le conférencier, il est compliqué, a-t-il dit, dans le contexte actuel de trouver des partenaires avec lesquels l’on peut engager des projets d’investissement dans le secteur des hydrocarbures en Algérie. Que faire, alors ? L’on préfère, a-t-il ajouté, temporiser pour lancer le 5e avis d’appels d’offres qui va mettre en compétition un ensemble de périmètres d’hydrocarbures. Le pays attend ainsi que l’orage passe. Dans l’intervalle, Sonatrach va essayer de nouer des partenariats avec des compagnies qui ont un point de chute en Algérie. Dans quel cadre va-t-elle le faire ? Va-t-elle opter pour le gré à gré ? Noureddine Boutarfa n’en dira pas davantage sur ce sujet. Le ministre s’est, par ailleurs, attardé sur l’importance de l’IEF15, relevant que 52 pays y ont pris part.
M. Boutarfa a aussi souligné la qualité des participants, avançant que 28 ministres étaient présents à cette rencontre. Sauf qu’ils ne sont pas tous restés jusqu’à la fin des travaux, le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak, ayant quitté Alger bien avant la clôture de l’IEF15. Et certains y ont vu une sorte de défection de la part des Russes. Pas tout à fait ! Le ministre de l’Énergie a tenté d’apporter des éclaircissements à ce propos, déclarant que son homologue russe n’a pas assisté à toutes les sessions du forum parce qu’il avait un emploi du temps chargé et qu’il n’était pas prévu qu’il participe à la rencontre du début jusqu’à la fin. Noureddine Boutarfa a, en résumé, souligné que les participants à ce rendez-vous se sont accordés sur l’essentiel : donner de la consistance au dialogue entre pays producteurs et pays consommateurs dans l’objectif de stabiliser un marché international désarticulé, une recommandation soutenue par le secrétaire général de l’IEF, Xiansheng Sun. Celui-ci a, ainsi, relevé la nécessité d’engager un dialogue entre les pays producteurs et consommateurs d’énergie face à un marché en proie à des perturbations. Le moment, a-t-il noté, est venu de rapprocher les points de vue entre producteurs et consommateurs et ce forum est là pour renforcer le dialogue entre les différentes parties. Le ministre émirati de l’Énergie, Suhail al-Mazroui, affirme, lui, soutenir les efforts de l’Algérie visant à garantir “l'équilibre du marché pétrolier”. La réunion de l’IEF, placé sous le thème “La transition énergétique mondiale : un rôle renforcé pour le dialogue énergétique”, s’est déroulée à huis clos avec la tenue de trois sessions portant sur les marchés pétroliers et gaziers, ainsi que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Outre les ministres de l’Énergie des pays membres du forum, des responsables, des experts, des compagnies pétrolières et gazières ainsi que des organisations internationales comme l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) ont pris part à cette rencontre. L’édition 16 (IEF16) sera organisée en Inde. Celle de 2018 sera coorganisée par la Chine et la Corée du Sud.
Youcef Salami

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1 réactions
kamalval le 29/09/2016 à 15h24
Il doit y avoir entente entre membres de L'O.P.E.P d'ou un accord et une solution.
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